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31/12/2006

Un burlimaglouf

Écolier, j’ai pu aller voir deux ou trois spectacles, soit que nos institutrices nous accompagnaient dans une des MJC, soit que la troupe venait jusqu’à nos préaux.

Mais celui qui a marqué ma mémoire d’enfant, c’est un spectacle hybride, dans lequel une marionnette rêvait qu’elle se transformait en un être humain véritable. (« … j’ai rêvé que j’étais devenuuu un VRAAIIII Burlimaglouf ! … ») Marionnettes donc et comédiens se partageaient la vedette, et mes yeux d’enfant s’étaient régalés.

medium_Illustre-Arketal-01.jpgCes souvenirs vieux de 35 ans sont remontés à la surface lorsque je suis allé visiter le site de la Compagnie ARKETAL. Allez donc y jeter un coup d’œil en cliquant ICI, ce groupe d’artistes installé à Cannes depuis plus de 20 ans semble avoir pas mal de choses à montrer. Parmi les 96 vœux que je dois formuler pour 2007, je fais celui d’aller voir un de leurs nombreux spectacles programmés pour cette année à venir, peut-être même de faire un stage, si par extraordinaire j’en avais le temps.

24/12/2006

Vœux

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Une crèche vivante en guise d’illustration, quoi de plus naturel pour vous souhaiter à tous de joyeuses fêtes de Noël !

Dès l’Antiquité et au Moyen-âge, le théâtre a pris sa source dans le sacré, avant de continuer sa course vers le profane.

Les santons de Provence, puis les crèches vivantes participent encore d’une tradition chrétienne, mais ne sont en aucun cas des offices religieux…

Je me souviens que, enfant, j’avais admiré une de ces manifestations culturelles, lors d’une messe de minuit. Les personnages étaient entrés dans l’église, âne compris. Ma mère avait passé la fin de la cérémonie coincée entre l’animal têtu et un pilier de l’allée centrale. Notre cher Christian n’était pas là à l’époque pour nous dire comment débloquer la situation…

J O Y E U X   N O Ë L ! ! !

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21/12/2006

Classique

medium_Illustre-Boris_Vian-01.jpg« Pourquoi une nouvelle version de Mademoiselle Julie de STRINDBERG, déjà adaptée à la fin du siècle dernier ? C’est que les traductions vieillissent généralement plus vite que les originaux dont elles dérivent ; or s’il est sans inconvénient qu’un original date, il est gênant qu’une adaptation soit démodée. C’est ce qui oblige à retraduire périodiquement SHAKESPEARE, pour la grande joie d’un tas de professeurs d’anglais. De même, on devrait bien penser, de temps en temps, à retraduire en français CORNEILLE et RACINE. Mais ne nous égarons pas. » Boris VIAN à propos de sa version de Mademoiselle Julie.

Question déjà ancienne donc, puisque formulée par Boris VIAN en 1952. Mais question récurrente. Et on le comprend : cinq actes en vers rimés par Pierre CORNEILLE, cela paraît, en première lecture, manquer de naturel. Mais en seconde lecture ? Aussi ! Ah bon. C’est qu’il faut du temps pour s’accoutumer. Et si c’était cela, la vraie difficulté ? Nous n’avons pas assez pris de temps pour lire et relire certains œuvres du passé.

Pièces de théâtre écrites par RACINE ou bien poèmes rédigés par VILLON, que faut-il en faire ? Les relire jusqu’à ce que la syntaxe et le vocabulaire désuets nous paraissent évidents ou bien en risquer une traduction ? Je dis bien « risquer » car, d’une manière générale, il est toujours difficile de traduire un auteur sans oblitérer la tonalité, le style original.

A titre personnel, je penche plutôt pour la solution de l’accoutumance aux langages anciens. C’est en révisant « les Femmes savantes » de MOLIÈRE que je me suis rendu compte que, non seulement les vers me revenaient facilement après quatre années, mais que certaines tournures me paraissaient évidentes, presque obligées !

medium_Illustre-Boris_Vian-02.jpgUn seul problème : parmi les gens de théâtre, il s’en trouve beaucoup pour dénoncer la trop grande part déjà faite aux classiques dans l’enseignement, au détriment des auteurs plus contemporains, et ils n’ont pas tort. De plus, il viendra un temps où la langue de MOLIÈRE, comme celle de SHAKESPEARE ou bien de DANTE, seront devenues complètement incompréhensibles aux non-initiés, comme aujourd’hui les poème en latins de VIRGILE.

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Mardi soir, je suis allé voir Christophe ALÉVÊQUE, dans un One-Man-Show d’une heure trois quart.  Il n’en fait pas trop, sa bonne voix lui permet de varier les effets mais aussi de chanter – ce qu’il fait à chaque fois en introduction de chacun des quatre ou cinq longs sketchs qui composent ce spectacle.

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La presse parle « d’humour décapant, qui appuis là où ça fait mal etc. » mais là, c’est un peu la même chose pour tout les humoristes actuels, rien de vraiment neuf. En bref, les sujets traités sont toujours les mêmes, mais ils le sont avec talent, et surtout, le public marche avec lui et rit de bon cœur.

18/12/2006

Dernières questions, et plus…

C’est la dernière partie de cette interview accordée par Emmanuelle LORRE.

Qu’est-ce que tu penses avoir accompli, et qu’imagines-tu devoir encore accomplir ?

Emmanuelle : Vaste sujet… En fait pour être honnête, je n’ai pas le sentiment d’avoir accompli grand-chose, tu vois. J’ai l’impression que tout est encore à accomplir. J’ai l’impression d’avoir fait des choses, bien sûr ; j’ai fait des pièces passionnantes avec des gens passionnants, des créations… Tu vois j’ai eu la chance de créer un texte d’HOROVITZ, qui en plus m’a écrit un monologue pour moi, c’est forcément intéressant ! Mais en même temps, je me dis qu’il y a plein de choses que je n’ai pas faites. J’ai envie d’apprendre plein de choses, j’ai envie de faire plein de choses ; j’ai accompli un parcours de formation, j’essaye en tout cas d’avoir une fidélité à moi-même…

D’où vient ce sentiment que tu as fait beaucoup de choses mais que tu n’as pas accompli quelque chose ? En tout cas il y a quelque chose à accomplir ?

Emmanuelle : Toujours ! Je crois…

Et c’est ? …

Emmanuelle : Je ne sais pas. Je ne sais pas. Pour moi, le théâtre, c’est ma foi. Voilà, tu vois je n’en ai qu’une et c’est celle-là. Donc jusqu’à mon dernier souffle il y aura des choses à accomplir, à perfectionner et à développer.

La question qui suit est tout à fait dans l’esprit de ce blog, à savoir que l’intérêt du Spectacle Vivant dépasse nos intérêts particuliers : Y a-t-il un spectacle dans lequel tu ne joues pas, ni toi ni quelqu’un d’autre de ta compagnie ni même parmi tes proches, et que tu souhaites malgré tout recommander aux lecteurs de ce blog ?

medium_Illustre-Emmanuelle_Lorre-06.jpgEmmanuelle : Récemment, j’ai vu au Festival de Falicon « Duo Dom Tom », une création de Jean-Paul ALLÈGRE, par une compagnie des Bouches-du-Rhône qui s’appelle « les Didascalies », et j’ai adoré.

Il me semble avoir vu l’annonce quelque part…

Emmanuelle : Oui, parce qu’ils sont passés au Centre Culturel de Cagnes-sur-Mer dimanche dernier. Moi j’ai adoré, c’est pétillant, c’est généreux, c’est sincère, je me suis régalée. Je n’ai pas regardé ma montre une demi-seconde, j’ai ri du début jusqu’à la fin, je me suis éclatée. A tel point que j’ai dit à Marie-Claire : « il nous les faut à Trimage ! ». C’est une comédie, c’est sur le théâtre, ils sont bien. C’est des mecs chouettes en plus, la nana qui fait la mise en scène c’est une fille bien, c’est des humains bien !

Des humains bien !

Emmanuelle : Voilà ! En plus !

Veux-tu rajouter quelque chose ?

Emmanuelle : Je veux dire que je trouve ça bien qu’il y ait ce genre de blog ; c’est pas du tout pour te passer la truelle avec une grande motte de beurre, non, non… du beurre avec une grande truelle. Je trouve ça bien parce que malheureusement on est un peu trop cloisonné souvent, chacun est un peu trop chez lui, dans ses trucs, ne vas pas voir forcément les spectacles… Bon, c’est vrai qu’on a pas toujours le temps, moi la première, puisqu’on joue en général aux même dates ; mais personne n’a envie de se serrer les coudes, ou alors c’est vraiment des groupuscules isolés qui se serrent les coudent… Donc je trouve ça bien qu’il y ait cette forme d’espace de communication et d’échange. Et je pense qu’il devrait y en avoir plus. En plus maintenant il n’y a plus « Nice-Scène » qui était un site comme ça où il y avait un forum sur le théâtre, où les compagnies pouvaient s’inscrire, etc. Ça créait quand même un lien. Il n’y a plus ! Donc à l’heure actuelle il est encore plus important qu’il y ait ce genre de blog. Et je pense qu’il faudrait qu’il y en ait d’autres.

Lourde responsabilité !

Emmanuelle : Mais n’est-ce pas…

[ 30 000 €uros payables en liquide pour ce genre de compliment, c’est le prix du marché…]

Pendant qu’Emmanuelle s’est installée devant son ordinateur pour me fournir les quelques photos que j’ai mises en ligne avec son interview, mon regard explore les étagères alentour. J’y découvre beaucoup de livres. Dans la bibliothèque d’Emmanuelle, il y a :

« Claudel – Théâtre » ; « la Légende des Siècles » ça, c’est plutôt un roman ça. « Montherlant » ! Et nous voyons aussi « Racine – Œuvres Complètes » ; « Racine » toujours ; « Shakespeare ». Je vois aussi « Théâtre Complet – Molière » et ensuite « Jean Anouilh – Pièces baroques, pièces costumées, pièces roses, pièces grinçantes » ; « Comédies et Proverbes – Musset », et oui… « La vie de Racine » ; « Le Diable Boiteux » de Sacha Guitry… Je ne l’ai pas lue celle-là… Et là on voit « Musset – Œuvres Complètes », c’est très bien j’adore Musset, j’en ai déjà parlé sur le blog [cliquez ICI pour (re)lire l’article]. « Feydeau – Théâtre complet »… et un des chats qui habitent là passe sur cette étagère, alors je change d’étagère… « Dictionnaire Encyclopédique du Théâtre » ; « Raimu », de Maurice Périsset ; « Arthur Miller – Théâtre » ; « Edwige Feuillère – les Feux de la Mémoire », une biographie je crois… « Jacques Charon – Moi un Comédien », j’ai déjà aperçu ce bouquin, je ne l’ai pas encore lu. « Sacha Guitry », j’ai le même à la maison ; l’incontournable « Stanislavski », qui ne l’a pas celui-là ! « Jean Vilar », il fallait s’y attendre… « Courteline » et « Feydeau » et plein d’autres.

15/12/2006

C'est Lorre

C’est la deuxième partie de cette interview consacrée à Emmanuelle LORRE.

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Emmanuelle, qu’est-ce que cela fait de mettre en scène une personne qui a le statut de "célébrité", comme Numa SADOUL ; cela a-t-il représenté une barrière dans ton travail ? Quelle a été ton approche de la question ?

Emmanuelle : J’en ai fait complètement abstraction, et ce n’était plus du tout une barrière au moment où je l’ai mis en scène, dans la mesure où ça faisait déjà plusieurs années qu’on se connaissait lui et moi ; où je l’ai remplacé de temps en temps dans ses ateliers, où il m’avait lui mis en scène dans « les Bonnes » avant. Et c’est vrai que lorsque moi je l’ai mis en scène à la demande de Meyer COHEN – je les ai mis en scène tous les deux dans « Inconnu à cette Adresse », de Kressman Taylor – donc pour moi, c’était plus le personnage, le Numa SADOUL connu etc., c’était un ami. On a noué des liens d’amitié profonds, donc pour moi on travaillait entre amis, entre personnes habituées à travailler ensemble. C’était plus le Numa SADOUL public, en fait, déjà à ce moment là. Mais c’est vrai que lorsque je l’ai rencontré au début j’étais très impressionnée. Et ça passe vite, parce que c’est vraiment quelqu’un de simple, c’est quelqu’un qui est dans l’écoute, c’est quelqu’un qui est dans le partage, qui est dans l’accueil, c’est quelqu’un de vraiment humble ; et en tant que comédien il est encore plus humble, parce qu’il se sent plus débutant comédien que metteur en scène – parce qu’il a fait énormément de mises en scène d’opéras qui ont fait grand bruit… Ah oui, oui, il a fait des trucs pas possibles [ Notamment « Madame Butterfly » ; pour en lire un des nombreux commentaires, cliquez ICI ]. Là il a une certaine assurance, et cette assurance il ne l’a pas quand il est comédien. Donc au contraire quand tu le mets en scène il est presque plus fragile.

Si j’ai bien compris, chacun a mis en scène les autres, c’est "chacun son tour" en quelque sorte. D’une manière plus générale, est-ce que c’est facile de diriger ceux qui t’ont dirigée ? De mettre en scène un metteur en scène ?

Emmanuelle : Ça peut, ça peut poser des problèmes, mais en fait tout dépend des comédiens qui sont sur le plateau et de l’humilité qu’ils ont et de l’envie d’avancer ou pas. Mais là la question ne s’est pas posée, parce que, en l’occurrence, dans « Inconnu à cette Adresse » j’avais donc Meyer COHEN et Numa, et c’est vrai que tous les trois, d’ailleurs Meyer il le dit lui aussi, on s’est tous mis en scène les uns les autres, on a tous joué les uns avec les autres, on a fait toutes les combinaisons possibles, sauf je crois Meyer et moi dans une mise en scène de Numa SADOUL…

Il faudra le faire alors !

Emmanuelle : Il faudrait que ce soit le prochain volet. Donc on était quand même dans une espèce d’habitude de travail mutuel, commun… Donc ça non plus ça ne s’est pas posé. Alors c’est vrai qu’ils ont tous les deux un œil de metteur en scène et qu’en plus c’était dans le théâtre de Meyer, c’était la production de Meyer, c’est vrai qu’à deux trois reprises, moi je leur ai dit « Non mais oh ! D’accord, mais ce sont mes idées, après on voit… » ; mais ça c’est très très bien passé, parce qu’on a l’habitude de bosser ensemble.medium_018.jpg

Est-ce que c’est au Conservatoire, en 1988-1990, que tu as fait tes premières armes ? Pourquoi avoir choisit pour ta formation d’aller vers cette institution ?

Emmanuelle : Non, ça n’a pas été la première fois. En fait j’ai un grand-père qui était comédien, qui était au Cercle Molière, donc j’ai eu accès au virus théâtral très jeune, quand j’étais enfant, et j’ai toujours voulu faire ça. J’ai grandit dedans tu vois. Puis moi en plus j’ai passé quelque temps à vivre chez mes grands-parents, donc forcément… C’est vrai que lorsque j’avais cinq ans, je savais que je voulais être comédienne. Donc j’ai talonné, talonné, talonné ; jusqu’à ce que, lorsque j’ai eu onze ans, mon grand-père demande à m’inscrire aux cours du Cercle Molière. Alors ils ont réfléchi avant… Parce qu’à l’époque il n’y avait pas de cours de théâtre pour enfants ou pour ados, tu vois tout ce qu’on fait maintenant. C’est pas que je sois d’un âge canonique, mais c’est assez récent finalement. Parce que mine de rien, j’avais quand même onze ans il y a vingt-trois ans. Donc il n’y avait pas de cours comme ça. Donc j’étais la p’tite gamine au milieu de gens de tous les âges. Après, j’ai tenté le concours d’entrée au conservatoire…

Comment se passe un concours de Conservatoire ?

Emmanuelle : Écoute, moi celui du Conservatoire de Nice, j’ai pas eu le sentiment qu’il soit très dur. A l’époque, au concours d’entrée on présentait une scène. Moi j’avais présenté une scène que j’avais pas mal travaillé au Cercle Molière avant.

 

Tu as combien de temps pour préparer une scène ?

 

Emmanuelle : À cette époque là, c’était une scène au choix. Tu la choisis toi, donc tu arrives avec ta scène qui est déjà prête. Maintenant, je ne me souviens pas si c’était une scène classique ou une scène moderne qui était imposée. Moi ce que je sais c’est que j’avais choisi une scène extraite de « Ruy Blas », de Victor HUGO. Après, ça dépend : quand j’ai tenté le concours du Conservatoire de Paris, c’est pas pareil. Tu arrives en présentant deux scènes classiques, deux scènes modernes et c’est eux qui choisissent : passez moi ça et ça… Ça dépend des écoles, ça dépend des conservatoires. Je ne sais pas comment ça se passe maintenant au Conservatoire de Nice, je sais pas. Puis après j’ai été au Cours Simon.

 

Pourquoi ? Tu as sentis qu’il fallait un complément, que le Conservatoire ne suffisait pas ?

 

Emmanuelle : Non, ça ne me suffisait pas. Et puis bon, comme tout le monde j’avais envie de monter à Paris parce que… le paysage théâtral Niçois était quand même très différent à ce moment là.

 

C’est vrai que ça a évolué depuis…

 

Emmanuelle : Il y avait moins de compagnies, il y avait moins de lieux… Voilà, je me suis dit : pour en faire mon métier, je pars d’abord me former à Paris, et j’essaye de réussir à Paris. Moi j’étais comme tout le monde, j’avais des rêves de Conservatoire de Paris, j’avais des rêves de Comédie Française, en toute simplicité bien sûr ! Et puis j’ai fait des stages, et puis j’ai bossé sur Paris. Jusqu’au jour où j’ai décidé de revenir. C’est vrai qu’à chaque fois que je venais en vacance chez mes parents, je me rendais compte qu’il y avait des compagnies qui se montaient, qui continuaient à exister, qui se développaient, qu’il y avait des lieux qui se créaient et qui perduraient, et ça donnait envie.

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C’est la fin de cette deuxième partie ; la troisième et dernière partie de l’interview très bientôt…

12/12/2006

La Cie ALCANTARA nous communique ceci :

La Cie ALCANTARA présente:

Pomme d'amour 

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Un doux voyage porté par les mots de Boris Vian, Raymond Queneau, Paul Eluard, Jacques Prévert…

Spectacle jeune public

Compagnie Alcantara

Texte et création : Emilie Atlan

Distribution en alternance : Sophie Sergio / Marie-Jo Gonzalez

Emilie Atlan et Johanna Piraino à l'accordéon

Mise en scène : Emilie Atlan

2 personnages :   Joséphine   et   Le marchand de sable

N’avez-vous jamais pensé que le Marchand de Sable pourrait un jour apparaître ?

Croyiez-vous que la Magie d’un soir fut possible ?

Pourrez-vous imaginer vivre un temps dans un Paris décalé, pour quelques petits cailloux ?

Joséphine y croit, elle…

Enfourchez votre cheval de bois…

Fermez les yeux… Le manège tourne…

Nous sommes partis.

11 tableaux,

Durée du spectacle :  50 mn

Poèmes et chansons : Boris Vian

Raymond Queneau

Jacques Prévert

Paul Eluard

 

 °

 

mercredi 13/20 et samedi 23 décembre 2006 à 15h00
Espace Associations à NICE
T A R I F   U N I Q U E   :   5   € u r o s
mercredi 21/28 mars 2007
Théâtre des Cadrans Solaires à VENCE ;
mercredi 4 avril 2007
Théâtre de la Cité à NICE.
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Je connais bien Sophie SERGIO, co-fondatrice de cette compagnie. Je sais qu’elle est une comédienne douée. Je n’ai en revanche pas encore vu de spectacle dit " jeune public " réalisé par la Cie Alcantara.

Si d’aventure l’un d’entre vous emmenait sa progéniture croquer cette « pomme d’amour », qu’il n’hésite pas à laisser ici ses impressions. Les spectacles pour enfants se sont beaucoup développés ces dernières années, et il serait intéressant d’en avoir quelques petits comptes-rendu.

11/12/2006

Comment les départager ?

L’un pense que le comique s’apprécie avant tout sur la durée de la pièce, qu’il n’est pas forcément synonyme de rire tonitruant toutes les six secondes. Pour lui, la finesse prime, pour un résultat dans la durée.

L’autre répond que si le public vient voir une comédie, c’est parce qu’il a envie de rigoler, de se faire du bien en riant du début à la fin du spectacle. Et pour ça, tous les moyens sont bons.

L’un s’appelle Henri MASINI, il dirige le Théâtre du Cours depuis ses débuts. Depuis le commencement, il monte des comédies et ça lui plait.

L’autre s’appelle Alfred, et j’ai déjà parlé de lui sur ce blog – pour (re)lire l’article, cliquez ICI. Il a écrit des pièces comiques qui ont bien marchées, il a fait du one-man-show pendant des années et il ne regrette rien.

Les voilà qui travaillent ensemble depuis bientôt trois saisons. Je crois qu’ils s’apprécient, s’estiment ; mais, sur certains sujets, ils ne seront jamais d’accord, c’est sûr.

Ce que dit Henri semble juste : le spectateur peut éprouver autant de plaisir à sourire plutôt qu’à s’esclaffer. La proximité de la scène permet de jouer d’une façon plus naturelle, plus juste. Le public est sensible à cela. Le spectateur lambda n’est pas un imbécile, il aime découvrir les finesses d’une pièce.

Ce que dit Alfred n’est pas moins vrai : un gag à chaque phrase, une tonne d’effets, de situations… si le public se tord les côtes, il ne l’oubliera pas de sitôt. Faire rire n’est pas un art mineur.

Pourra-t-on jamais les départager ? (Les réunir, ça, c’est déjà fait !)

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Bientôt, la suite de l’interview d’Emmanuelle LORRE.