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22/09/2006

Aujourd’hui, honneur au One-Man-Show

Cette facette du Spectacle Vivant est rarement abordée ici. Je comble donc cette lacune en présentant ici un spectacle écrit et conçu par ALFRED.

Cet humoriste a commencé sa carrière dans un autre registre, puisqu’il était guitariste blues-rock dans un groupe qui a écumé les scènes de la région.

Trois albums plus tard, il arrête et se lance dans la carrière – difficile – d’auteur et d’interprète comique. Il écrit, beaucoup. Plusieurs de ses créations sont montées avec succès par d’autres compagnies.

medium_FRED.2.JPGEt il joue, beaucoup là aussi. Au fil des ans, il acquier une solide expérience du one-man-show. Seul face au public, il paufine soir après soir ses sketchs, ses « bombes » comme il le dit lui-même. Ses tournées l’emmènent, à travers la France, sur les grandes scènes comme sur les petites. Et c’est justement dans ces petits lieux de représentations aussi divers qu’étonnants qu’ALFRED a récolté les anecdotes les plus drôles et les plus incroyables. J’espère bien qu’un jour, j’arriverai à lui en faire raconter quelques unes pour les lecteurs de ce blog, cela vaut le détour…

En attendant ce jour de grâce, il nous propose un spectacle d’environs une heure et demi : « C’est Pas Correct ! ». Ce spectacle reprend quelques-uns uns de ses anciens sketchs, mais aussi des nouveaux. Il est vrai que le temps permet de donner plus d’aisance et d’efficacité à chaque texte, et ce sont bien les premiers qui restent les plus drôles, les nouveautés ayant encore besoin de mise au point. Mais c’est surtout lorsqu’il s’adresse directement au public qu’il reste le plus drôle.

Seulement 4 représentations à Nice, les vendredi 22 et samedi 23 septembre, puis la semaine suivante les 29 et 30 septembre, toujours à 21h00.

Ce sera au café-théâtre « le Teocali », 16, rue Benoît Bunico, dans le Vieux-Nice.

Pour réserver, il faut appeler au 04 93 62 91 18 ou au 06 60 91 39 68.

 

Plus loin de nous, mais tout aussi drôle, les « Bonimenteurs » seront à la fin du mois dans le Var et les Bouches-du-Rhône. J’ai déjà eu l’occasion de parler d’eux lors d’un article en juin. Pour le (re)lire, cliquez ICI. 

LES BONIMENTEURS

" Tous les soirs un même spectacle... mais totalement différent ! "

De et par : Jean-Marc Michelangeli & Didier Landucci / collaboration artistique : Carlo Boso

Le samedi 30 septembre 2006 : Salle des fêtes de Coudoux - Coudoux

13111 Coudoux

à 20h30

Sans réservation

 

Le dimanche 1er octobre 2006 : Espace Robert Manuel - Les Issambres

RN 98 - La Pinéde - 83380 Les Issambres

à 17h00

Réservations : 04 94 19 59 55

 

Le vendredi 13 octobre 2006 : Salle Sainte Victoire - Ventabren

Le Plateau de Ventabren - 13122

à 21h00

Réservations : 04 42 28 92 86

15/09/2006

A la fraiche

Demain, si notre emploi du temps et le temps lui-même le permettent, j’emmenerai mon fils au Trophée de la Turbie (accès par la Grande Corniche) voir un spectacle de la Compagnie BAL. C’est à 16h00, en plein air (aïe !), pour tous, petits et grands.

Pour ce spectacle, qui a déjà tourné cet été, il faut réserver au 06.20.78.54.60 ou par e-mail bal@compagniebal.com

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12/09/2006

D’un spectacle, qui en est le véritable moteur ?

J’ai déjà abordé ce sujet avec plusieurs metteur en scènes, professeurs et même une ou deux célébrités. Chacun d’entre eux a pu m’expliquer d’une façon très pertinente que c’était, qui l’auteur, qui le comédien ou qui le metteur en scène le véritable artisan de la réussite d’un spectacle.

Leurs exemples étaient à chaque fois très convaincants, mais il faut bien admettre qu’ils ne peuvent avoir raison tous en même temps. Ma version des choses est que personne ne semble voir le caractère foncièrement collectif du Spectacle Vivant. (c’est à dire : à partir de deux personnes) L’œuvre finale peut évidemment être morcelée en composantes de base, où chaque contribution personnelle serait clairement identifiée. Mais le spectateur n’en a rien à fiche, il est venu pour recevoir la totalité de l’œuvre.

Dans un spectacle, tout compte.

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On ne doit se planter sur rien. Et tant que la représentation n’est pas finie, tout peut arriver. Au soir de certaines représentations, on dit de telle ou tel comédien qu’il a « porté le spectacle ». Sans rien vouloir retirer à personne, si les autres n’avaient pas été à la hauteur, la représentation n’aurait pas été bonne. On aurait dit alors : « Untel, lui il jouait bien quand même… », et non pas « Woaw ! Quel spectacle formidable ! ».

Qui est le moteur véritable ? Peut-on seulement savoir la part de nous-même que nous laissons dans une représentation ? Le Spectacle Vivant peut-il être autre qu’un travail collectif ?

08/09/2006

Demandez la deuxième partie du prograaamme !

En effet, j’avais promis de poursuivre ma liste de coups de cœurs, nous arrivons donc à la mi-février, et à « My Dinner With André ». Le programme mentionne : « d’après le scénario homonyme de LOUIS MALLE » [sorti en 1982 NdR], ce qui est déjà intéressant. Mais ce qui a surtout retenu mon attention, c’est qu’il s’agit là d’une création venue de Belgique. Les rares spectacles flamands auxquels j’ai pu assister m’ont toujours enthousiasmé, et bien que la durée annoncée soit de 3h00 ( ! ), j’ai bien envie d’aller tenter l’expérience.

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Durant ce même mois de février se jouera « On ne Badine pas avec l’Amour », d’ALFRED de MUSSET. L’année précédente, le TNN avait programmé « Les Caprices de Marianne », du même auteur (pour en lire le compte-rendu, cliquez ICI). Est-ce tourner en rond que de présenter plusieurs fois un même artiste ? Je ne crois pas, je crois surtout que MUSSET est un écrivain majeur du théâtre du XIXème siècle et qu’il vaut la peine d’être joué. Et même lu car, ne l’oublions pas, il a écrit la plus grande partie de son œuvre avec l’intention de ne plus jamais rien porter sur la scène, vexémedium_Francis_Gag_04.jpg qu’il était par l’échec de ses premiers essais (« La Nuit Vénitienne », deux représentations seulement à l’Odéon, en 1830). D’autre part, « Badine » étant sans doute la pièce de MUSSET la plus étudiée dans les collèges ou lycées, une représentation « vivante » rendra toujours plus fécond un simple cours magistral. Pour aller la voir, il faudra se rendre non pas au TNN mais au Théâtre FRANCIS GAG, dans le Vieux-Nice, 4 rue SAINT-JOSEPH, non loin de la piscine SAINT-FRANÇOIS.

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Au mois de mars sera représentée « Électre », de SOPHOCLE. « Encore un classique ! » soupirez-vous, mais combien d’entre-nous peuvent réciter une seule ligne de cette pièce écrite vers 430 av. JC ? Je n’ai en tête que peu de choses sur ce poète tragique grec. (Pour visiter un site concernant cet auteur, cliquez ICI ou ICI) J’ai surtout été attiré par le projet de la mise en scène de PHILIPPE CALVARIO, qui a voulu (ré)intégrer la musique dans cette œuvre. Il y aura donc des passages chantés, notamment par JANE BIRKIN qui jouera le rôle-titre. Aurons-nous ainsi le privilège de contempler cette œuvre comme ont pu le faire les premiers spectateurs, 25 siècles plus tôt ? Je crois que c’est impossible. J’espère surtout assister à une recherche intéressante sur la musicalité d’un texte ancien, sur un choix esthétique sensé mettre en valeur le thème tragique de cette pièce – il s’agit rien moins que du meurtre d’une mère par son enfant : AGAMEMNON, roi de Mycènes, est assassiné par sa femme CLYTEMNESTRE et l’amant de celle-ci. ÉLECTRE, la fille du couple royal, craint pour la vie de son frère, ORESTE. A sa demande, celui-ci tue CLYTEMNESTRE. Ils ne seront pas punis pour ce matricide, grâce à l’intervention d’APOLLON. Histoire cruelle donc, mais pas seulement ; c’est aussi l’histoire d’une femme qui ne se comporte pas comme les autres femmes de son époque.

Plus près de nous, SAMUEL BENCHETRIT a écrit et mis en scène « Moins Deux » : deuxmedium_Roger.2.JPG personnages – interprétés par ROGER DUMAS (récompensé pour ce rôle lors de la 20ème Nuit des Molières) et JEAN-LOUIS TRINTIGNANT. Ils n’ont plus que quelques jours à vivre, mais ils préfèrent fuguer de leur hôpital pour aller voir le monde. J’admire beaucoup chacun des deux comédiens et j’espère que le succès qu’ils rencontrent actuellement avec cette pièce n’est pas usurpé.

« Faces » est une expérience assez alléchante : écrit à l’origine par JOHN CASSAVETES pour le théâtre, il en avait fait un film, devenu culte depuis. Mise en scène de DANIEL BENOIN, avec les comédiens du TNN, cette pièce sera jouée à MONACO, à la Salle du Canton, quartier Fontvieille. C’est un peu loin pour mes finances en chute libre, mais nous verrons bien si en avril, la chance me permettra de me découvrir d’un fil. C’est un endroit que je ne connais pas, et il est sain, me semble-t-il, de ne pas toujours rester accroché à la même salle de spectacle (que l’on soit spectateur ou acteur) et j’aime découvrir de nouveaux espaces d’expression.

Les deux derniers spectacles qui achèvent cette liste seront : « La Peste », parce que j’apprécie ALBERT CAMUS ; et si le texte de la pièce est adapté du roman, n’oublions pas qu’ils s’agit d’un auteur qui a souvent travaillé pour le théâtre (« Caligula », « l’État de Siège », « les Possédés » ainsi que des traductions d’auteurs anciens...). Les possibilités de mises en scène restent intéressantes et le sujet traité assez universel. J’avais eu ce texte à défendre à l’oral du BAC de Français, et il m’avait porté chance : 16/20 !

Enfin « Ubu Roi », pièce d’ALFRED JARRY, qui donna à la langue française le mot « ubuesque ». Je ne sais pas si le spectacle est à la hauteur des compliments fait dans la presse, mais j’aime cette pièce et j’espère aller la voir. Et comme dirait le Père Ubu lui-même : MERDRE !