23/12/2012
CLARA ET JERRY : LE RETOUR
Eh oui, nous rejouons Deux sur la Balançoire les vendredi 28 et samedi 29 décembre à 19h30 et le dimanche 30 décembre à 16h00.
Durant ces trois représentations, vous pourrez voir Clara et Jerry se rencontrer, jouer à s’aimer, se chamailler… et puis, et puis, et puis… Jerry Ryan l’avocat qui a quitté le Nebraska pour New-York, profondément marqué par la demande de divorce de sa femme. Clara la p’tite danseuse qui n’est pas si cruche que ça. Leur union aurait pu fonctionner, mais…
Nous serons à nouveau accueillis par le théâtre Belle Cour, 14 rue Trachel à Nice.
Renseignements et réservations au 04 93 87 08 86
Tarif = 16 € — réduit = 13 €
Et quand je dis « nous », c’est Sophie PERRONE et moi-même, la cie l’Impromptu quoi ! Et non pas la troupe du Rhum, comme l’a indiqué le Journal Nice-Matin. Je n’en veux pas au journal, au contraire je le remercie de la place qu’il nous a donnée cette semaine dans ses colonnes, mais c’est tout de même la deuxième fois qu’on nous confond, tout ça parce que l’on joue la même pièce !
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16/12/2012
DIFFICILE SYNTHÈSE
Ma rubrique laissons bosser les autres est peu fournie, je ne prends pas assez le temps d’aller voir ce qui est écrit sur d’autres sites.
Je répare aujourd’hui ce laisser aller en vous proposant d’aller lire l’article de Jean-Pierre THIBAUDAT sur le blog THEATRE ET BALAGAN (sous titre : Chronique ambulante d'un amoureux du théâtre, d'un amateur de l'Est et plus si affinités.)
Un article qui synthétise les problèmes de fond que rencontre le Spectacle Vivant. Je ne reprocherai à son auteur que le peu d’exemples concrets pour appuyer son discours. De plus, le paysage culturel français est très varié, les situations complexes. Difficile d’en dresser UN portrait.
Cliquez sur l'image pour aller sur le site.
Le seul point qui me semble infondé, c’est son insistance à proscrire la notion d’ "artiste en résidence".
Je ne connais pas de compagnie ayant eu à se plaindre d’avoir été accueillis en résidence par une autre structure. Je dirai même plus : tout ce temps passé à travailler avec des moyens mis à disposition par d’autres offre souvent d’excellents résultats.
Il est vrai que chacun a son expérience, et Jean-Pierre THIBAUDAT a certainement connu des situations qui justifient son propos. Mais là encore, cela manque d’exemples précis.
Pour finir, je dirai que les nombreux commentaires sont aussi intéressants que l’article lui-même — que son auteur ne le prenne pas mal, c’est juste un constat, pas une critique. Prenez donc le temps de les lire car, même si certains sont vindicatifs, partisans et peu documentés, ils n’en soulèvent pas moins des questions intéressantes… sur lesquelles je reviendrai.
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08/12/2012
C’EST UN DÉTAIL MAIS…
Je vous jure que le théâtre Georges Brassens, à Saint-Laurent-du-Var, ne me reverse pas un seul centime sur les recettes réalisées. Et c’est en toute liberté que je vous conseille d’aller voir
La secrète obscénité de tous les jours
de Marco Antonio De La PARRA
par l’Émetteur Compagnie
« Deux exhibitionnistes se disputent le banc public qui fait face à un collège de filles… Leur confrontation va révéler la conscience que les plus belles idées ont été perverties par ceux qui avaient en charge de les appliquer. Pour survivre dans ce nouvel ordre des choses, il faut se travestir, se fondre dans le paysage, perdre son identité, tricher avec soi-même comme avec l’autre, être constamment «en représentation». Du vaudeville au tragique en passant par la farce, le clown, le huis-clos psychologique, l’écriture du chilien De La Parra offre une hypertrophie du langage théâtral ».
Mise en scène et interprétation : Olivier JEANNELLE et Laurent PÉREZ
Je ne connais ni l’auteur, ni le texte, ni la compagnie, ni les comédiens-metteurs en scène. Alors pourquoi vous conseiller d’aller voir cette pièce au théâtre Georges Brassens ? Parce que c’est au théâtre Georges Brassens justement. C’est peut-être un détail, mais j’ai pu constater que les programmateurs de cette salle avaient souvent le nez creux.
Réservation : 04 92 12 40 64
Tarif : 11,50 Euros — réduit : 7,50 Euros
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Pour ceux qui veulent sortir à Nice, la compagnie La Saeta présente
Phèdre
D’après Jean Racine
« Phèdre, le personnage mythique, le chef d’oeuvre de Racine, le monument littéraire de la tragédie classique, mais aussi une manière pour nous aujourd’hui à travers ce texte de parler et d’explorer les fonds du coeur et de l’âme humaine et de l’éternelle lutte qui s’y joue entre désir, concupiscence, culpabilité et recherche d’absolu…
Phèdre est perdue dans son univers mental, égarée dans le labyrinthe de ses fantasmes et de ses passions : seule sur scène avec un musicien, accompagnant les méandres de la pensée et de la parole de Phèdre par les notes, percussions, sons et boucles de sa contrebasse à la fois organique et électronique. »
Ce qui m’incite à vous conseiller ce spectacle, c’est uniquement cette petite précision, indiquée juste après le titre : « d’après ».
C’est peut-être un détail, mais j’ai déjà vu Frédéric FIALON dans une adaptation de King Lear de Shakespeare, avec seulement deux personnages et le résultat était plus que bon.
Le reste de « l’équipe de recherche », comme ils se désignent eux-mêmes, n’est pas non plus composée de bras cassés :
sur scène : Emma Laurent, Frédéric Fialon, Jean-Christophe Bournine
écriture sonore et musique live : Merakhaazan
conseiller à la mise en espace : Paul Laurent
conseillers lumières : Marie-Jeanne Laurent et Michaël Creusy
recherche scénographique : Lydie Dassonville et Mathilde Ferry
Ce sera également le week-end prochain, les vendredi 14 décembre et samedi 15 décembre à 20h30.
Au théâtre de la Semeuse, 2 montée Auguste Kerl, dans le Vieux-Nice.
Réservation : 04 93 92 85 08
Tarif : 15 Euros — réduit : 12 Euros
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C’est peut-être un détail, mais depuis toutes ces années passées au contact du Spectacles Vivant, j’ai parfois été déçu par le comportement des uns et des autres, parfois en colère, parfois découragé même.
Les différents intervenants sont peu organisés entres eux et la crise frappe aussi les artistes de scène. Et pourtant j’ai toujours confiance dans l’avenir de la culture et du théâtre en particulier. Je ne sais pas pourquoi.
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04/12/2012
TROIS DAMES D'AGRÉABLE COMPAGNIE
J’illustre parfois mes propos avec quelques photos que je réalise moi-même. J’en ai malheureusement raté une que je tenais pourtant à réussir.
En effet, comme je l’avais annoncé, je suis allé au théâtre Bellecour voir Trois dames sur une île déserte.
Son auteur, Gilles ABIER, a surtout produit des livres pour la jeunesse, enfants et adolescents, mais cet opus là est fait pour les adultes. Texte écrit pour trois personnages féminins (comme le titre le laisse supposer). Trois rôles "équilibrés", dans le sens où chacun occupe une place importante. Comme je l’avais supposé, un texte bien écrit. Une situation improbable mais à laquelle tout le monde croit au bout de cinq minutes. Des personnages bien dessinés, et tenus jusqu’au bout.
Comme je l’avais supposé, une mise en scène sobre destinée à laisser sa place au texte, tout en le soulignant quand il faut. (Cela semble évident, mais selon qu’un des trois personnages est en fond scène pendant que les deux autres sont à l’avant scène, cela peut souligner les différences de rapport ; ou encore, si les personnages intervertissent les places qu’ils semblent occuper d’habitude cela peut indiquer un basculement important dans le déroulement de l’histoire ; il y a également le rapport qu’un comédien entretient avec un ou plusieurs accessoires…)
Ma compagne était d’accord pour dire que nous avons passé un bon moment de théâtre.
« Et la photo alors ? » pensez-vous en lisant ces quelques lignes. Mais puisque je vous dis que je l’ai loupééée ! Quel dommage, car j’aurais bien aimé capter le regard, l’attitude qu’une des comédiennes a eu à un moment précis. Il s’agissait d’une réaction qu’elle avait en entendant les propos d’une des deux autres.
C’est que Trois dames sur une île déserte est le genre de texte qui nécessite de la part des comédiennes une capacité à écouter vraiment ses partenaires. En effet, la situation est tout à fait irréelle : ces trois pauv’Dames attendaient tranquillement un train sur un quai ordinaire lorsqu’elles se sont retrouvées toutes ensemble sur le sable chaud d’une île déserte (ou presque). Quoi de plus banal, n’est-ce pas ? En outre, ces trois personnes viennent chacune d’un univers différent, elles n’ont rien de commun — sauf un secret, qui vous sera révélé si vous allez assister à l’une des représentations…
Alors, il a fallu que chaque comédienne valide les propos des deux autres partenaires par une écoute parfaite. Ainsi, la mise en scène de Christine BERNARD a fonctionné !
Et comme je n’ai pas loupé toutes les photos, en voici quatre, en espérant vous donner envie d’aller voir ce spectacle qui tourne depuis un an environs.
Il faudra toutefois attendre le début du mois de mai pour pouvoir en profiter.
Je viens de louer un DVD à la médiathèque Louis Nucéra, provenant d’une série d’interviews avec des personnalités du cinéma, réalisées dans les locaux de l’Actor’s Studio. Celui-ci présentait l’acteur Clint EASTWOOD. Modeste, didactique, un humour typique des shows à l’américaine, il répond aux nombreuses questions d’un public déjà conquis. Et à un moment, il souligne l’importance et la difficulté à écouter vraiment ses partenaires, au cinéma comme au théâtre. Il explique même que beaucoup d’acteurs sont capables de bien dire leurs répliques, mais peu savent écouter.
Lorsque c’est à nous de parler, ou d’agir, c’est plus facile de jouer, car on peut se raccrocher à quelque chose de tangible, de physique même. Notre souffle et nos gestes nous permettent d’y croire davantage. Ils sont presque une bouée à laquelle on s’accroche, comme un élève débutant s’accroche au premier accessoire venu pour évacuer son angoisse. Mais lorsqu’on doit seulement écouter ce que d’autres disent, on est démuni. Mais que font mes mains ? Pourquoi ai-je autant de doigts ? Et mes pieds, ne doivent-ils pas bouger ? Ce serait mieux, hein, s’ils bougeaient ? Le public me regarde, c’est certain, il me regarde ne rien faire, il doit penser que je ne joue pas. Si seulement j’avais quelques mots à prononcer, histoire de me cacher derrière…! Mais bon sang que c’est dur d’écouter vraiment ! Les regards se croisent, on sait que l’on joue, on sait que l’autre joue, on sait que l’autre sait…
Henri LEGENDRE, mon premier professeur de théâtre, affirmait que le public regarde davantage celui qui écoute et non pas celui qui parle. A mon avis, je pense qu’il exagérait un peu, mon observation au milieu des spectateurs montrant qu’on regarde surtout la personne qui parle. Toutefois, il est vrai que notre regard effectue des aller et retour entre le locuteur et la ou les personnages qui reçoivent les paroles, afin de valider ce qui est dit. D’où la tentation de faire semblant d’écouter en opinant du chef plus que nécessaire.
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01/12/2012
EN GUISE DE DÉSERT
Demain, après de riches Rencontres organisées par Regard Indépendant, je filerai au théâtre Bellecour, 14 rue Trachel à Nice, pour aller voir
Trois Dames sur une Île déserte
de Gilles ARBIER
« Annie est une artiste peintre fauchée vivant à paris. Jeanne jongle à Londres entre ex maris et jeunes amants. A saintes, Suzanne poursuit sa triste vie de provinciale esseulée. Leurs regards se croisent et l'improbable se produit : elles se réveillent sur le sable chaud d'une île déserte.
Entre l'incompréhension de l'une, l'effroi de l'autre, et l'inquiétante tranquillité de la troisième, elles font connaissance. Chacune porte en elle un lourd passé : une peine de coeur que le temps n'a pas effacée.
De révélations en aveux, d'éclats de rire en déchirements, il apparaît clairement qu'elles ont aimé le même homme. Alexandre. Mort il y a vingt ans. Par qui ? Pourquoi ? Isolées du monde, toute vérité est bonne à dire… »
C’est un spectacle présenté par la Cie les Mots en Scène, donc cela me paraît intéressant à priori (nous verrons bien).
Il reste encore deux représentations :
aujourd’hui samedi 1er à 19h30 et demain dimanche 02 à 16h00.
Réservations au 04 93 87 08 86
Tarif = 16 € / réduit = 13 € (sur Billet-réduc, comme d’hab…)
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