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28/11/2012

IT’S A KIND OF MAGIC

J’en remets une dernière couche. Oui, je sais, j’insiste un peu trop peut-être, mais c’est que ce festival est très particulier, on y voit des choses que l’on voit rarement ailleurs.
Et puis, c’est le résultat du travail de toute une équipe. Les membres de l’association Regard Indépendant ont bossé toute l’année pour que cet événement puisse avoir lieu une fois de plus.
Alors n’hésitez pas : cliquez ICI pour consulter le programme et faire la connaissance de tout un univers vraiment magique.

regard indépendant,festival,rencontres

22/11/2012

JE SUIS CITÉ

Une erreur s’est glissée dans l’Agenda Théâtre de Nice-Matin, paru hier mercredi 21 novembre. En effet, comme le montre l’image ci-dessous, on peut lire à la page XIV que Sophie et moi-même jouons notre spectacle Deux sur la Balançoire ce week-end au Théâtre de la Cité.
Il n’en est rien ! C’est une erreur de la part de ce quotidien. La vérité est qu’une autre compagnie a choisi de monter la même pièce. C’est une coïncidence, nous ne nous sommes pas concertés ; personne ne nous avait prévenu que cette pièce serait jouée presque en même temps par une autre compagnie que la nôtre.
Ce week-end, ce seront donc Claire et Denis DUTHIEUW, dans une production de la Troupe du Rhum et les Feuilles d’Or, qui joueront avec cette fameuse Balançoire.

Quant à notre compagnie — l’Impromptu — nous espérons jouer (enfin !) les 28, 29 et 30 décembre, au Théâtre Bellecour. Rien n’est encore sûr, car les conditions pour obtenir les droits pour Deux sur la Balançoire sont assez strictes et difficiles.
Je ne manquerai pas de vous tenir informés dès que la situation sera plus claire.

Illustre-A l'affiche-Je suis Cité-Nice Matin 02.jpg

Sacré Nice-Matin, quels déconneurs…

16/11/2012

QUATRE BRIQUES

LORENZACCIO n’est pas la pièce que je préfère chez Alfred de MUSSET. Toutefois, elle est tout à fait intéressante et j'ai même eu envie d’en retranscrire ici quelques bribes, dont certaines qui ressemblent à des aphorismes.

« PHILIPPE. — Qu’il t’est facile à toi, dans le silence du cabinet, de tracer d’une main légère une ligne mince et pure comme un cheveu sur ce papier blanc ! qu’il t’est facile de bâtir des palais et des villes avec ce petit compas et un peu d’encre ! Mais l’architecte qui a dans son pupitre des milliers de plans admirables ne peut soulever de terre le premier pavé de son édifice, quand il vient se mettre à l’ouvrage avec son dos voûté et ses idées obstinées. »

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« LE CARDINAL. — Étiez-vous hier à la noce des Nasi ?
LA MARQUISE. — Oui, j’y étais.
LE CARDINAL. — Et le duc en religieuse ?
LA MARQUISE. — Pourquoi le duc en religieuse ?
LE CARDINAL. — On m’avait dit qu’il avait pris ce costume, il se peut qu’on m’ait trompé.
LA MARQUISE. — Il l’avait en effet. Ah ! Malaspina, nous sommes dans un triste temps pour toutes les choses saintes !
LE CARDINAL. — On peut respecter les choses saintes et, dans un jour de folie, prendre le costume de certains couvents, sans aucune intention hostile à la sainte Église catholique.
LA MARQUISE. — L’exemple est à craindre et non l’intention. »

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« PHILIPPE — Si le saint appareil des exécutions judiciaires devient la cuirasse des ruffians et des ivrognes, que la hache et le poignard, cette arme des assassins, protègent l’homme de bien, O Christ ! l’honneur des Strozzi souffleté en place publique, et un tribunal répondant des quolibets d’un rustre ! Un Salviati jetant à la plus noble famille de Florence son gant taché de vin et de sang, et, lorsqu’on le châtie, tirant pour se défendre le coupe-tête du bourreau ! Lumière du soleil ! j’ai parlé, il n’y a pas un quart d’heure, contre les idées de révolte, et voilà le pain qu’on me donne à manger, avec mes paroles de paix sur les lèvres ! Allons, mes bras, remuez ! et toi, vieux corps courbé par l’âge et par l’étude, redresse-toi pour l’action ! »

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«     LORENZO. — La vie est comme une cité, on peut y rester cinquante ou soixante ans sans voir autre chose que des promenades et des palais ; mais il ne faut pas entrer dans les tripots, ni s’arrêter, en rentrant chez soi, aux fenêtres des mauvais quartiers. …/… S’il s’agit de tenter quelque chose pour les hommes, je te conseille de te couper les bras, car tu ne seras pas longtemps à t’apercevoir qu’il n’y a que toi qui en aies.

     PHILIPPE. — Je conçois que le rôle que tu joues t’ait donné de pareilles idées. Si je te comprends bien, tu as pris, dans un but sublime, une route hideuse, et tu crois que tout ressemble à ce que tu as vu. »

Et maintenant que je relis ces quelques répliques, je me dis qu’elles sonnent moins bien que lorsque j’ai lu la pièce ! Magie de l’auteur, qui sais fabriquer un édifice complet, et dont chaque brique semble belle, parce qu’elle fait partie d’un bel ensemble ? Je ne sais pas…

13/11/2012

ON VA FAIRE UN CARTON

Un grand bravo à Stéphane CODA qui signe ici la bande-annonce des 14èmes Rencontres Cinéma & Vidéo à Nice.
Elles se dérouleront les jeudi 29 et vendredi 30 novembre ainsi que le samedi 1er décembre 2012.
Trois lieux pour vous accueillir : le cinéma Mercury, le MuseaaV et le Volume.


Et merci à toutes celles et à tous ceux qui ont bien voulu être présent à l'écran (je ne pouvais pas y être, mais j'ai fournis les cartons !)

09/11/2012

LE NEZ ROUGE AU MENTON

La compagnie l’Arpette, spécialisée depuis longtemps maintenant dans le travail de clown, produira bientôt un de ses spectacles au Lavoir Théâtre de Menton : La Vie en Douce.

« Rémy et Lionel Cachemire sont deux frères d'une quarantaine d'année. Ils vivent ensemble dans un appartement devenu la scène d'une véritable Odyssée du quotidien.
La vie de tous les jours devient pour ces deux frères un spectacle, une aventure, un terrain de combat, un numéro de cirque...
Ils sont beaux dans leur simplicité et leur maladresse mais brillent aussi par leur virtuosité à détourner avec panache l’insignifiant et l’ordinaire. »

Spectacle non pas "jeune public" mais "à voir en famille" car la Cie l’Arpette constate que les jeunes viennent rarement tout seul au théâtre…!

Illustre-A l'affiche-Nez rouge au menton-Affiche la Vie en Douce-01.jpg

Interprété par : Olivier DEBOS, Fabrice DOMINICCI et Wilfrid HOUSSIN
Mise en scène de Nathalie MASSEGLIA

La Cie l’Arpette est bien entendu en lien sur la Colonne de Gauche.

C’est au Lavoir Théâtre
Boulevard du Fossan à Menton
Le samedi 17 novembre à 20h30 et le dimanche 18 novembre à 15h30.
Renseignement / réservation au 04 93 41 41 55
Tarif : 14 € — Réduit 11 €