24/09/2010
Mi-saison
Jeudi 16, c’était la désormais traditionnelle présentation du programme de la saison pour le Théâtre de la Semeuse et le Centre Culturel de la Providence. Ou plus exactement, le programme de la mi-saison, jusqu’au 19 décembre.
Cette année, je me contenterai de vous diriger vers le site de l’association La Semeuse pour télécharger le détail de cette programmation (cliquez ICI). En effet, il y a plusieurs choses intéressantes, et je préfère y revenir plus en détail ultérieurement.
La batterie de mon appareil photo était presque déchargée, aussi, peu d’images de la soirée, mais quelques commentaires, apportés tout d’abord par Aline DI MAGGIO, qui s’occupe des relations publiques.
l’Illustre Théâtre : Bonjour Aline, j’ai une question bien précise à te poser, mais tout d’abord, peux-tu nous résumer le parcours qui t’a conduit jusqu’ici ?
Aline DI MAGGIO : À la base, j’ai une formation de comédienne. Je fais du théâtre depuis toute petite ; j’ai commencé, j’avais six ans. J’ai jamais arrêté. J’en ai fait à Nice, j’en ai fait à l’école, au collège… J’en ai fait aussi à la Semeuse ; pas très longtemps parce que j’ai dû "arrêter" pour mes études. Et très rapidement je me suis rendue compte que je ne pouvais pas faire autre chose que ça.
Donc je suis parti à Paris ; j’ai fait le Cours Florent… Je suis restée cinq ans là-bas ; j’ai monté une troupe, j’ai essayé de jouer : ça a été une expérience très enrichissante mais très difficile.
l’Illustre Théâtre : On s’imagine qu’à Paris, il y a plus de monde, plus de spectateurs, que ça "bouge" plus, et donc que c’est plus facile qu’en province !
Aline DI MAGGIO : En fait, c’est pire… c’est un monde fermé…
l’Illustre Théâtre : Un système de réseau ?
Aline DI MAGGIO : Voilà. Si tu ne connais pas les bonnes personnes, déjà c’est impossible. Nous, ça nous a coûté de l’argent pour jouer… on était bien obligés de louer les endroits… Donc à un moment donné, j’ai été assez dégoûtée de ce milieu — du "milieu parisien".
l’Illustre Théâtre : C’est quand même formateur comme expérience.
Aline DI MAGGIO : Ah ! oui, c’est très enrichissant et puis ça apprend à avoir la rage, à se battre… et puis, même, le fait de jouer devant peu de personnes, ça apprend plein de choses.
l’Illustre Théâtre : Alors après, tu es employée par la Semeuse…
Aline DI MAGGIO : Je me suis dirigée vers l’enseignement du théâtre. C’est vrai qu’en travaillant à la Semeuse, ça m’a permis de rencontrer des gens, et ça m’a donné envie de me relancer là-dedans ; mais ça reste pour l’instant quelque chose… pour le plaisir. Voilà, il y a ce projet qu’on me propose, « AL », j’ai adoré la pièce en la lisant…
l’Illustre Théâtre : J’en viens justement à ma question, puisque tu vas jouer dans cette pièce : lorsqu’on donne des cours d’art dramatique à des élèves, et puis que l’on monte sur une scène pour endosser un rôle, que l’on risque ainsi de se trouver sous le regard de ses élèves, est-ce qu’on a le sentiment de se mettre encore plus en danger ? Qu’est-ce que ça fait d’avoir ses élèves parmi le public ?
Aline DI MAGGIO : Ça fait peur. Ça fait peur et en même temps, je pense que c’est important. Moi, ça m’a apporté… de remonter sur scène en étant en parallèle enseignante pour le théâtre ça m’a apporté plein de choses parce qu’il y a certains trucs qu’on oublie quand on ne monte plus sur scène. On dit à ses élèves « il faut faire ça, il faut faire ça… », et en remontant sur scène, on se rend compte de ce qu’on a pu leur dire.
l’Illustre Théâtre : Un prof doit jouer.
Aline DI MAGGIO : Un prof doit jouer. Je trouve que c’est important de continuer à apprendre. Moi par exemple, je donne des cours ET je prends des cours. C’est un métier qui ne s’arrête jamais : on n’est jamais parfait.
l’Illustre Théâtre : Une dernière question : est-ce qu’à la Semeuse, vous prévoyez une action culturelle qui dépasse le simple cadre annuel, un projet qui soit plus ample que la seule programmation pour la saison ?
Aline DI MAGGIO : On en parle. On aimerait, mais cela n’est même pas à l’état de projet, par manque de moyen. On en est parfois à gérer l’urgence : la programmation, par exemple, est faite pour la moitié de la saison seulement.
Merci Aline pour ces précisions.
Puis c’est Frédéric REY, responsable de ce lieu, qui me précise un point de vue qu’il venait d’énoncer durant sa présentation :
l’Illustre Théâtre : Peux-tu ré-expliquer pour nos lecteurs le point de vue esthétique que tu as abordé tout à l’heure ?
Frédéric REY : J’aime voir les comédiens en trois dimensions. J’aime le jeu qui est à 360°, j’aime que ça joue large, que le jeu soit partout.
l’Illustre Théâtre : Le jeu "en frontal", comme dans un théâtre à l’italienne, pose problème ?
Frédéric REY : Oui, parce que ça t’oblige à voir quelque chose qui est comme sur un écran : tu es là [geste de la main vers la gauche] il sont là [geste de la main vers la droite].
l’Illustre Théâtre : Le fameux quatrième mur…
Frédéric REY : Lorsque le public est tout autour de la scène, tu es obligé, toi, en tant qu’acteur, de donner énormément de ta présence, dans tous les sens.
Merci à toute l’équipe pour son accueil ; nous reviendrons bientôt sur certains spectacles prévus ici et qui valent le déplacement.
Le parvis de La Providence est aménagé pour recevoir des spectacles en extérieur, ce qui était prévu ce soir-là. La pluie arrivant, les musiciens qui devaient clôturer cette soirée ont malheureusement dû se réfugier à l’intérieur et se livrer à un rapide montage/démontage de toute leur sono !
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27/08/2010
Les dernières du Coursier
« Après 200 représentations venez assister aux 1O dernières du Coursier. »
Pour ce spectacle, je peux faire toutes les louanges et autres dithyrambes les plus élogieuses. Et pour une raison bien simple : j’ai participé à la création de cette comédie absolument hilarante il y a maintenant deux ans.
Personne alors ne faisait confiance à Alfred, pourtant fort de 10 ans de one-man-show (ainsi que 10 autres années en tant que guitariste de blues, ce qui sert toujours dans le monde du spectacle Vivant).
Il m’a fait lire un de ses manuscrits, puis m’a demandé si ça me plairait de monter ce spectacle avec lui. Nous avons répété tous les mardis soir pendant six mois, améliorant sans cesse le scénario et les dialogues, tout en peaufinant la mise en scène.
Puis ce fut le baptême du feu, au mois de juin et… un très grand succès, je puis l’affirmer sans fausse modestie.
Motivé par cette réussite — pas facile au mois de juin, alors que l’Euro de football faisait planer son ombre sur les salles vides — il a été décidé de programmer notre « Coursier » toute la saison 2008-2009 au Théâtre du Cours. Pour cette période, j’étais engagé ailleurs et ne pouvais pas revenir sur ma promesse, c’est donc mon camarade Frédéric SCOTTO qui m’a remplacé, et qui a eu le plaisir de prolonger le succès de cette comédie, en la jouant plus de 200 fois. Il sera encore présent aux côtés d’Alfred pour ces dernières dates à Nice.
C’est donc un spectacle rodé, porté par une forte complicité entre les deux comédiens, que je vous propose d’aller voir ; un duo qui repose sur le système de l’emmerdeur et de l’emmerdé. La mise en scène utilise largement l’absence de quatrième mur ; c'est-à-dire que les comédiens s’adressent au public, voire le font participer lorsque l’ambiance s’y prête…
Cet événement a lieu au théâtre ATHENA, rue Alsace-lorraine à Nice.
Ce lieu, qui a été crée il y a un an à peine, possède une bonne acoustique et peut accueillir 100 spectateurs.
Réservations : 04 93 53 24 83 et 06 34 41 55 81
Et aussi dans les points de vente habituels : Fnac, Ticketnet, carrefour, Cityvox, billet reduc… etc.
Ce soir, vendredi 27 août ;
mardi 31 août, mercredi 1er, jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 septembre ;
mardi 7, mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 septembre.
— Chaque représentation est à 20h00.
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16/07/2010
Dialogues à la radio
Je les ai vus — et entendus — plusieurs fois, ces fameux Diablogues.
Écrits au départ pour la radio par Roland DUBILLARD, cette pièce à sketches est devenue célèbre dans les années 70’s.
« Une partition musicale à deux voix, une petite merveille d'humour absurde, un texte agile, drôle et intelligent. Ce spectacle, composé de plusieurs sketches, peut être joué en théâtre d'appartement, en séminaire d'entreprise, dans un salon de coiffure, dans un commissariat de police, à la plage, dans un autobus, sur une scène nationale, dans un restaurant gastronomique (ou une pizzeria), dans un club de ping-pong ou tout autre lieu insolite ! »
Cliquez sur l'affiche pour regarder la bande-annonce de ce spectacle.
Je conseille vivement ces Diablogues, déjà bien rodés, qui se joueront ce mardi 20 juillet à 20h00, au théâtre de la Semeuse, à Nice.
Tarif unique : 10 Euros
Renseignements et réservations sur http://www.mardiscomedies.fr/ (vous arriverez sur une page d’accueil, il suffira de choisir en haut l’onglet [Réserver en ligne], de choisir votre spectacle et de vous laisser guider).
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27/06/2010
Restera, restera pas
Régulièrement, je visite tous les sites et les blogs en lien sur notre Colonne de Gauche, et je vérifie s’ils sont toujours actifs.
En effet, je n’ai pas envie d’envoyer les lecteurs sur des pages introuvables et autres informations périmées.
C’est la raison pour laquelle certains liens disparaissent de la liste, pas beaucoup heureusement.
En plus de cette petite vérification de routine, je suis en train de réorganiser cette fameuse Colonne de Gauche. Les liens sont désormais trop nombreux pour tenir sur une seule liste.
Il y aura donc bientôt (c’est un peu long à effectuer) trois catégories :
1- les Compagnies
2- les Artistes
3- les Salles
J’en profite pour vous annoncer un nouveau lien, celui de la Cie Une Petite Voix m’a Dit.
Ce site a un graphisme simple, épuré même, comme je les apprécie. Toutes les rubriques ne sont pas encore renseignées — alors même que certains blabla qui s’y trouvent déjà n’étaient pas nécessaires — mais dans l’ensemble, on peut accéder à toutes les informations principales concernant cette compagnie.
Vous pouvez d’ores et déjà cliquer sur le lien à gauche — ou sur l’image — pour aller visiter leur site.
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26/05/2010
Huis clos
Cette célèbre pièce de Jean-Paul SARTRE est à l’affiche les jeudi 27 mai à 21h00 et jeudi 3 juin à 20h00 au
théâtre de la Cité
3 rue Paganini à Nice
On m’annonce un prix relativement exceptionnel (et unique) de 10 Euros, au lieu des 20 habituellement pratiqués dans cette salle.
Les réservations se font au 06 62 21 04 64
J’avais déjà évoqué cette œuvre en parlant des « causes occasionnelles » (cliquez ICI pour relire l’article).
L’annonce que l’on me fait parvenir en parle aussi !
mise en scène de Meyer COHEN
avec Meyer COHEN, Danyele UZAN, Claire DEVAL, Philippe TESTORI
Un garçon d'étage introduit, dans un salon style Empire, Garcin le journaliste publiciste, Inès l'ancienne employée des postes et Estelle, la mondaine. Ainsi débute un hallucinant huis clos. Ils vont se livrer un combat de mots qui leur fera entrevoir le sens de la vie et de la mort. Ils s'interrogent sur leur damnation et se cachent sous le masque de la mauvaise foi. Chacun a besoin de l'autre pour exister, prendre conscience de soi : le regard de l'autre est aussi une menace.
La violence, l'humour, le désespoir et la révolte traversent cette pièce d'une simplicité diabolique et à la mécanique implacable.
La naissance de Huis Clos par JP sartre
« Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment ou j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et le voulais qu'ils jouent une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire, je voulais qu'ils restent tout le temps en scène. Je me suis demandé comment mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'entre elle jusqu'au bout de l'éternité.
C'est la que m'est venue l'idée de les mettre en enfer et de les faire chacun le bourreau des deux autres. »
« On meurt toujours trop tôt ou trop tard... » Inès
« Le bourreau c'est chacun de nous pour les deux autres... » Inès
« Ça m'est égal, lâche ou non pourvu qu'il embrasse bien... » Estelle
« Alors c'est ça l'enfer... Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres... » Garcin
THEATRE DE LA CITE - 04 93 16 82 69 (en lien Colonne de Gauche !)
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Ensuite, ce week-end à Carros, ne manquez pas le
14ème festival de théâtre de rue
Les 28, 29 et 30 mai 2010.
Pour plus d’info, cliquez sur l’image
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13/05/2010
Histoire d’Ô
Tous ceux qui auront la chance d’être disponible ce samedi 15 mai prochain, n’hésitez pas un instant à vous rendre à Beausoleil pour écouter (et voir)
L’Ô à la Bouche
loop-poésie pour deux voix
« Vous connaissez l’histoire de l’Amour fou ? Comment il a vécu ; comment il est mort ? Ça vous a plu ; vous en redemandez encore ? Alors, écoutez comment en mettant bout à bout ses chansons, nous racontons l’histoire de la Passion selon Serge. »
Je connais bien Marie-Pierre FOESSEL : chanteuse à la fois très pro et dotée d’une fantaisie communicative, elle est douée d’un talent certain.
J’avais déjà assisté à la première mouture de son spectacle (cliquez ICI pour relire l’article). Mais d’après le message qu’elle me fait parvenir, il s’agit d’une refonte importante : « Ce projet est totalement différent du précédent. C’est un spectacle de théâtre musical à part entière. On y raconte une histoire d'amour — avec toutes ses vicissitudes ! La musique est réécrite au gré de nos voix (uniquement les voix, pas de piano, guitare ou autres instruments) ; nous utilisons des "loops" et effets pour créer les accompagnements. Nous avons mis un an à l’écrire. »
Je vous le répète : à Beausoleil, ce samedi soir, vous allez vous régaler !
Mise en scène et direction d’acteurs : Philippe LECOMTE — Cie Voix public
Conception : Marie-Pierre FOESSEL
Direction musicale : David AMAR
Création lumières : Philippe MAURIN
Ingénieur du son : Christophe POULIGNIER
Organisation : IMAGO production - David BENAROCHE
www.myspace.com/oalabouche
Samedi 15 mai à 20h30
Théâtre Michel Daner
27, bd de la République à Beausoleil
Réservation : 04 93 78 87 00
Tarif : 10 €uros
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L’autre proposition de sortie est plus "risquée", dans la mesure où je ne connais que le lieu et deux des artistes.
La proposition m’a pourtant séduite. C’est ce que l’on appelle une « performance », et qui peut aboutir à quelque chose de très créatif.
FEMMES SOUS PERF
La Cie ICI COMME AILLEURS propose trois performances artistiques, confrontant des fragments de textes littéraires ou dramatiques avec des dispositifs multimédia, à l'intérieur d'installations plastiques.
La danse crée le lien avec les mots et les images, et par le mouvement, dialogue avec les représentations du corps.
Les thèmes abordés seront :
la représentation du principe féminin et sa relation avec le masculin ;
le passage du sujet à l'objet et de l'objet au sujet ;
la merchandisation du corps.
1ère installation : « Dialogue 2 Tours ».
Deux tours, deux voix qui s'élèvent... Paroles de femmes qu'on devine, qui se donnent à entendre mais pas encore à voir.
2ème installation : « Perf sur lieux de vente ».
Deux femmes posées comme des objets prêts à être consommés, leurs bouches en gros plan sur des écrans vidéos, des mots pleins les lèvres..
3ème installation : « le Lien ».
La danse est une ardoise, les mouvements une écriture, Le Lien aux corps peu à peu...
Conception : Lila BOUDJEMA
Réalisation : Philippe MAURIN
Interprétation : Emma LAURENT, Émilie PIRDAS, Lila BOUDJEMA
MUSEAV
10 bis place Garibaldi à Nice
Samedi 15 mai à 20h30
Tarif : 6 €uros
Philippe MAURIN
Plasticien Scénographe
Philimaur@orange.fr
Tél : 06 84 01 13 38
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26/03/2010
A l'arrache
Les deux premières annonces sont faites "à l’arrache", comme on dit. Mais bon, il n’est pas encore trop tard pour aller se régaler d’un spectacle.
Et tout d’abord :
Fables de ma fontaine
de Claude NOUGARO, par la Compagnie EPIGRAMME (coproduction théâtre Francis Gag)
Ce vendredi 26 mars 2010 à 21h00
au THEATRE FRANCIS GAG
rue de la Croix, Vieux Nice
avec : Emmanuelle LORRE et au clavier Michaël CREUSY.
Une comédienne et un pianiste jouent et rythment dix-sept fables, comme autant de situations et de personnages, tour à tour émouvants, drôles, mélancoliques, cocasses.
Textes tendres et féroces, tristes et joyeux, truculents et légers, jeux de mots, de vie, de verve et d’impertinence !
Un spectacle où la langue du bois se parle sur un banc, ce canapé du pavé. Quelques pigeons, une hirondelle, un papillon, un ange, une cheminée, un théâtre… le tour est joué !
17 textes de NOUGARO, joués, parfois fredonnés, avec beaucoup d'humour.
Créé en 2002, Fables de ma fontaine a été le dernier spectacle de Claude NOUGARO pour lequel il avait « décidé de laisser couler la fontaine de son inspiration ».
Héros de la castagne lexicale, taureau noir du swing, nous connaissons tous Claude NOUGARO, auteur, compositeur et interprète talentueux à la voix chargée de soleil. Orfèvre des mots, musicien autant que poète, il avait le sens du rythme et des rimes. Dans Fables de ma fontaine, c’est le poète, le faiseur de rimes que nous retrouvons sur les chemins de la poésie buissonnière ; pas de chansons, mais des textes, des fables avec morale, parfois immorales.
Je rajouterai que j’ai déjà vu ce spectacle : Emmanuelle LORRE y a toujours cette "présence", cette empreinte si personnelle, cette aura qu’elle dégage.
Bien sûr, elle donne une interprétation différente de celle de Claude NOUGARO, mais c’est ce que l’on attend d’une artiste.
Renseignements et réservations : 04 92 00 78 50
Tarifs : normal : 12 € — réduit : 9 €
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Ensuite, vous pourrez souffler jusqu’à dimanche avec :
Prévert & Imprévus
Fantaisie musicale
Distribution : Clément ALTHAUS, Oriane PONS, Vanessa PONT, Sabine VENARUZZO
Au piano : Elodie VÉLIA
Régisseur son & lumière : Michaël CREUSY (tiens, encore lui !)
Nouvelle version avec le regard extérieur pétillant d'Isabelle SERVOL
dimanche 28 mars 2010 à 18h30
au Casino de Beaulieu-sur-Mer
>>> ENTREE LIBRE ! <<<
Réservations au 04 93 01 02 21
Les extraits vidéo de spectacles sont souvent trompeurs, toutefois, vous pouvez tout de même cliquer ICI pour vous rendre compte du choix des chansons ainsi que du style des chanteurs.
Ce spectacle fait partie d’un genre qui a le vent en poupe ces dernières années (les Frères Jacques avaient déjà défriché ce chemin, puis plus près de nous Chansons Plus Bifluorée) : un récital de chant mis en scène et traité avec un humour décalé.
Cependant, la Cie Une petite Voix m’a dit semble un peu moins fofolle que ses camarades du Cri du Chœur, par exemple.
La Cie Une petite Voix m'a dit :
www.unepetitevoixmadit.com - 06 20 72 37 27
Espace Associations Nice Centre - 45, Promenade du Paillon 06000 Nice
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Enfin, une sortie à programmer au mois d’avril :
Le Songe d’une nuit d’été
Théâtre musical d’après l’œuvre de William SHAKESPEARE
« Le Songe » de la compagnie Miranda est baroque, pluriel, déraisonnable… Cette histoire est un parcours initiatique, étrange, dans le monde de la nuit où l’on brave les interdits, où l’on transgresse les limites, où l’on se dévoile dans l’unique but de se découvrir : du costume élisabéthain au déshabillé vinyle, Shakespeare transforme cette quête de soi, sensuelle, en un rire au parfum d’interdit.
Avec 13 artistes sur scène :
Florent CHAUVET, Jean FRANCO, Cécile GUICHARD, Elodie NICOLINI, Frédéric RUBIO, Hugues SALGAS, Serge SARDU, Sylvia SCANTAMBURLO, Christophe SERVAS, Jérôme SCHOOF, Jan SITTA, Thierry SURACE ; en binôme Julie GALOPIN et Sandrine LESCOURANT.
Adaptation et mise en scène : Thierry SURACE
Assistante mise en scène : Sylvia SCANTAMBURLO
Chorégraphie : Angelo MONACO
Costumes Opéra de Nice : Émilie CARPENTIER
Décors : Jean-Luc TOURNÉ
Création masques : Marie LEFOL
Production Compagnie Miranda, coproduction Théâtre Toursky de Marseille, collaboration Opéra de Nice, co-réalisation Théâtre 13.
Durée du spectacle : 1h40
Vendredi 23 et Samedi 24 Avril 2010 à 20h00
Espace Magnan
31, rue Louis Coppet à NICE
Réservations : 04 93 86 28 75
Compagnie Miranda
Tél : 04 93 84 21 35
catherine@compagniemiranda.com
Le communiqué de presse — que vous pouvez télécharger en cliquant ICI — est un peu bavard, mais c’est bien naturel, la compagnie fait ce qu’elle peut pour faire connaître sa nouvelle création.
J’en retiendrai deux éléments, qui me semblent vrais : « Le Songe d’une nuit d’été » est la pièce la plus baroque écrite par William SHAKESPEARE.
Enfin, créer un spectacle à partir d’un texte, connu ou pas, demande que l’on ait un parti pris. C’est un risque que doit prendre le metteur en scène.
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