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24/09/2010

Mi-saison

Jeudi 16, c’était la désormais traditionnelle présentation du programme de la saison pour le Théâtre de la Semeuse et le Centre Culturel de la Providence. Ou plus exactement, le programme de la mi-saison, jusqu’au 19 décembre.
Cette année, je me contenterai de vous diriger vers le site de l’association La Semeuse pour télécharger le détail de cette programmation (cliquez ICI). En effet, il y a plusieurs choses intéressantes, et je préfère y revenir plus en détail ultérieurement.

La batterie de mon appareil photo était presque déchargée, aussi, peu d’images de la soirée, mais quelques commentaires, apportés tout d’abord par Aline DI MAGGIO, qui s’occupe des relations publiques.

l’Illustre Théâtre : Bonjour Aline, j’ai une question bien précise à te poser, mais tout d’abord, peux-tu nous résumer le parcours qui t’a conduit jusqu’ici ?

Aline DI MAGGIO : À la base, j’ai une formation de comédienne. Je fais du théâtre depuis toute petite ; j’ai commencé, j’avais six ans. J’ai jamais arrêté. J’en ai fait à Nice, j’en ai fait à l’école, au collège… J’en ai fait aussi à la Semeuse ; pas très longtemps parce que j’ai dû "arrêter" pour mes études. Et très rapidement je me suis rendue compte que je ne pouvais pas faire autre chose que ça.
Donc je suis parti à Paris ; j’ai fait le Cours Florent… Je suis restée cinq ans là-bas ; j’ai monté une troupe, j’ai essayé de jouer : ça a été une expérience très enrichissante mais très difficile.

l’Illustre Théâtre : On s’imagine qu’à Paris, il y a plus de monde, plus de spectateurs, que ça "bouge" plus, et donc que c’est plus facile qu’en province !

Aline DI MAGGIO : En fait, c’est pire… c’est un monde fermé…

l’Illustre Théâtre : Un système de réseau ?

Aline DI MAGGIO : Voilà. Si tu ne connais pas les bonnes personnes, déjà c’est impossible. Nous, ça nous a coûté de l’argent pour jouer… on était bien obligés de louer les endroits… Donc à un moment donné, j’ai été assez dégoûtée de ce milieu — du "milieu parisien".

l’Illustre Théâtre : C’est quand même formateur comme expérience.

Aline DI MAGGIO : Ah ! oui, c’est très enrichissant et puis ça apprend à avoir la rage, à se battre… et puis, même, le fait de jouer devant peu de personnes, ça apprend plein de choses.

l’Illustre Théâtre : Alors après, tu es employée par la Semeuse…

Aline DI MAGGIO : Je me suis dirigée vers l’enseignement du théâtre. C’est vrai qu’en travaillant à la Semeuse, ça m’a permis de rencontrer des gens, et ça m’a donné envie de me relancer là-dedans ; mais ça reste pour l’instant quelque chose… pour le plaisir. Voilà, il y a ce projet qu’on me propose, « AL », j’ai adoré la pièce en la lisant…

l’Illustre Théâtre : J’en viens justement à ma question, puisque tu vas jouer dans cette pièce : lorsqu’on donne des cours d’art dramatique à des élèves, et puis que l’on monte sur une scène pour endosser un rôle, que l’on risque ainsi de se trouver sous le regard de ses élèves, est-ce qu’on a le sentiment de se mettre encore plus en danger ? Qu’est-ce que ça fait d’avoir ses élèves parmi le public ?

Aline DI MAGGIO : Ça fait peur. Ça fait peur et en même temps, je pense que c’est important. Moi, ça m’a apporté… de remonter sur scène en étant en parallèle enseignante pour le théâtre ça m’a apporté plein de choses parce qu’il y a certains trucs qu’on oublie quand on ne monte plus sur scène. On dit à ses élèves « il faut faire ça, il faut faire ça… », et en remontant sur scène, on se rend compte de ce qu’on a pu leur dire.

l’Illustre Théâtre : Un prof doit jouer.

Aline DI MAGGIO : Un prof doit jouer. Je trouve que c’est important de continuer à apprendre. Moi par exemple, je donne des cours ET je prends des cours. C’est un métier qui ne s’arrête jamais : on n’est jamais parfait.

l’Illustre Théâtre : Une dernière question : est-ce qu’à la Semeuse, vous prévoyez une action culturelle qui dépasse le simple cadre annuel, un projet qui soit plus ample que la seule programmation pour la saison ?

Aline DI MAGGIO : On en parle. On aimerait, mais cela n’est même pas à l’état de projet, par manque de moyen. On en est parfois à gérer l’urgence : la programmation, par exemple, est faite pour la moitié de la saison seulement.

Merci Aline pour ces précisions.

Puis c’est Frédéric REY, responsable de ce lieu, qui me précise un point de vue qu’il venait d’énoncer durant sa présentation :

l’Illustre Théâtre : Peux-tu ré-expliquer pour nos lecteurs le point de vue esthétique que tu as abordé tout à l’heure ?

Frédéric REY : J’aime voir les comédiens en trois dimensions. J’aime le jeu qui est à 360°, j’aime que ça joue large, que le jeu soit partout.

l’Illustre Théâtre : Le jeu "en frontal", comme dans un théâtre à l’italienne, pose problème ?

Frédéric REY : Oui, parce que ça t’oblige à voir quelque chose qui est comme sur un écran : tu es là [geste de la main vers la gauche] il sont là [geste de la main vers la droite].

l’Illustre Théâtre : Le fameux quatrième mur…

Frédéric REY : Lorsque le public est tout autour de la scène, tu es obligé, toi, en tant qu’acteur, de donner énormément de ta présence, dans tous les sens.

Merci à toute l’équipe pour son accueil ; nous reviendrons bientôt sur certains spectacles prévus ici et qui valent le déplacement.

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Le parvis de La Providence est aménagé pour recevoir des spectacles en extérieur, ce qui était prévu ce soir-là. La pluie arrivant, les musiciens qui devaient clôturer cette soirée ont malheureusement dû se réfugier à l’intérieur et se livrer à un rapide montage/démontage de toute leur sono !

30/10/2009

Programmons un peu

Voici quelques annonces à des dates très diverses. Aujourd’hui, le public est devenu capricieux, et la plupart du temps choisi un spectacle au dernier moment. Mais que cela n’empêche pas certains de programmer à l’avance leurs sorties dans les théâtres de la région.

 

Et tout d’abord, rendez-vous au Théâtre ANTIBEA, à… Antibes, pour aller voir
Le Journal d’un Fou, de GOGOL
Auxence Ivanovitch Propritchine, le héros du Journal d’un fou, est un misérable fonctionnaire. Il appartient à ce petit prolétariat de la bureaucratie russe « l’homme de petite envergure ». A plusieurs égards, il est le plus humain des êtres créés par Gogol : sa révolte et sa fierté de petit fonctionnaire, son rêve d’accéder à l’amour de Sophie, la fille de son directeur, sa revendication d’un droit à l’existence plénière d’homme en font une exception dans le monde des êtres mutilés de Gogol. Ce qui rend imprévisible l’oeuvre de Gogol, c’est l’art de combiner le normal et le pathologique, l’humain et le délire, en un mot l’art de faire souffrir le héros devant nous. Sans sa mesquinerie, sans son amour propre, nous toucherait-il ? Une performance d’acteur !

Production : Antibéa Comédie d’Antibes
metteur en scène : Dominique CZAPSKI
acteur : Dominique CZAPSKI
lumière : Jean-Pierre FRANCES

J’avais déjà vu jouer ce texte par Stéphane HEICHENHOLC, à Nice. C’est une très bonne pièce. Dominique CZAPSKI n’est pas un débutant et je pense que ce spectacle sera intéressant. Ceux qui habitent vers Antibes ont là une bonne raison de ne pas rester à la maison.

Les portes du théâtre sont ouvertes 1/4 d’heure avant la représentation.

Soirées à 20h30, matinées le dimanche à 16h00.

Les spectacles commencent à l’heure précise.

L’accès peut être refusé aux retardataires.

PARKINGS LES PLUS PROCHES : La Poste, Port, Pré aux pécheurs, Place Nationale, Saint Roch.

Les vendredi 30 et samedi 31 octobre à 20h30 et le dimanche 1er novembre à 16h00

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Vu du pont
Théâtre Michel Daner — BEAUSOLEIL

Tout l'univers d'Arthur MILLER dans cette pièce qui emprunte sa forme à la tragédie grecque.

Illustre-Vu du Pont-01.jpgBrooklyn au début du siècle dernier, dans le quartier de Red Hook où vivent les dockers italiano-américains.
Eddy et Béa Carbone, tous deux émigrés italiens, élèvent leur nièce Katie comme leur propre fille. Tandis qu'ils accueillent chez eux deux cousins de Béa, débarqués du pays clandestinement, le plus jeune des deux s'éprend de Katie.
Le rapprochement des deux adolescents engendre une profonde inimitié entre les deux hommes, conduisant Béa à s'interroger sur la nature réelle des sentiments de son mari à l'égard de la jeune femme…

Pour Arthur Miller, l'histoire de cet homme que l'attrait semi-conscient pour sa nièce conduira à trahir sa famille et à se voir rejeter par sa propre communauté, présente toutes les caractéristiques de la tragédie grecque.


Auteur : Arthur MILLER
Artistes : Alexandra BELLON, Laura RICCI, Noël DURAND, Patrice GIACCHI, Brice LANDWERLIN, Henri LONG, Robert MONTHÉARD
Metteur en scène : Patrice GIACCHI (06 14 22 18 38)

Le samedi 28 novembre 2009 à 21h00
Durée du spectacle ~ 01h30
Tarif : 11,00 €

Théâtre Michel Daner
Salle municipale (~ 140 places)
3, place de la Libération
06240   BEAUSOLEIL

Tél. 04.93.41.71.51

 

Illustre-Vu du Pont-02.jpg

 

A.D.A. : L’Argent des autres
TNN — NICE

Jerry Sterner ● Mise en scène Daniel Benoin ● Adaptation et texte français Daniel Benoin, Linda Blanchet ● Avec Daniel Benoin, Michel Boujenah, Alexandra Lamy, Marie-France Pisier, Pierre Vaneck ● Décor Jean-Pierre Laporte ● Costumes Nathalie Bérard-Benoin ● Lumière Daniel Benoin ● Vidéo Benoit Galera, Jean-Pierre Laporte ● Assistante à la mise en scène Linda Blanchet ● Production Théâtre National de Nice

L'action se passe de nos jours à Paris et dans le Massif Central. L'entreprise industrielle de fils et câbles métalliques dirigée par André Jorgenson fait vivre une bonne partie de la population de la région. Elle survit grâce à des participations achetées dans des manufactures de produits dérivés. Un prédateur financier, loup grossier sans scrupule, se penche sur cette entreprise et propose à son directeur une profitable restructuration… Le duel va s'engager.

France 2 diffusera en direct la soirée du 31 octobre à 20h30. A.D.A. : L’Argent des autres sera le premier direct d’une pièce depuis la province. C’est le TNN qui aura en effet cet honneur, juste récompense au 1er CDN de France et à son public.

Il est vrai que Daniel BENOIN a au moins cette qualité : il sais remplir les salles.

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Un nouveau théâtre, « La Comédie de Nice », ouvre ses portes cette saison avec
Le Clan des divorcées
 
Cette comédie absolument irrésistible met en scène trois femmes qui divorcent, Stéphanie d'Humily de Malanpry, une bourgeoise qui quitte un berger ardéchois, Mary Bybowl, une british un peu délurée qui, elle, quitte un homme de plus et Brigitte la rurale qui elle aussi divorce.

Les frères VARDAR ont connu la réussite il y peu, sur Paris. Il viennent à Nice tenter de poursuivre l’aventure. Je crois que c’est Éric COLLADO qui gèrera sur place le théâtre.

Auteur : Alil VARDAR
Artistes, en alternance : Eric COLLADO, Laetitia GIORDA, Corinne FRÉDÉRIC, Alil VARDAR, Dominique DEVERS, Alice GAULON.
Metteur en scène : Hazis VARDAR, collaboration artistique Pascal LÉGITIMUS

du 08 octobre au 15 décembre, tous les jours sauf les lundi
à 20h00 du mardi au samedi, à 15h00 les dimanche
Durée du spectacle ~ 01h20
Tarif : 18,00 €

La Comédie de Nice (~ 240 places)
12, rue Auguste Gal
06300   NICE

Tél. 04 93 56 99 74

Cliquez sur l'image pour accéder à leur site.

 

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Lao
Lavoir Théâtre — MENTON

Témoignage : c'est l'histoire d'une fille qui part avec une valise sur les routes du monde.
« En 2004, dans le vieux train bleu roumain qui va vers la mer, je rencontre Lao, un p'tit mec de 4 ou 5 ans, crasseux et pieds nus, qui veut voler mes cigarettes, et puis aussi que je devienne sa maman… Ca sert à quoi une rencontre si elle s'arrête là ? »

Le Théâtre du Lavoir est un pôle du Spectacle Vivant à Menton qu’il me semble important de maintenir, de par sa programmation variée et de qualité.
J’ai déjà joué avec Émilie JOBIN, et je peux dire que c’est une excellente comédienne. En revanche, je ne sais pas ce qu’elle est capable de faire en tant que metteur en scène.
Le site de la Cie Arnika (qui a parfois un fonctionnement capricieux) vous renseignera sur l’origine du spectacle. Cela me semble digne d’intérêt (Cliquez sur l’image).

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Auteur : Mandine GUILLAUME
Artistes : Mandine GUILLAUME
Metteur en scène : Stephan RAMIREZ, Émilie JOBIN

le samedi 21 novembre à 20h30 et le dimanche 22 novembre à 15h30

Lavoir Théâtre (~ 90 places)

63, bd du Fossan

06500   MENTON

30/11/2008

Décembrrrrrre

Le frrrrrroid arrive, réchauffons-nous dans les salles de spectacle ! Examinons le menu des prochains jours :

Avec Raymond DEVOS tout d'abord et

MATIÈRE À RIRE

À La Semeuse, un spectacle de sketches du grand humoriste, disparu le 15 juin 2006 (eh oui, déjà…)

Mise en scène de Jean CORSO

« Le clown de théâtre est apparu au début du XIXème siècle. Certains artistes voulurent mélanger Shakespeare et le cirque. Ce fut un bide total : le public voulait des acrobaties, pas du texte. Puis au XXème siècle, les comédiens burlesques firent leur apparition, comme Raymond DEVOS et COLUCHE qui, dans tous leurs spectacles, ont gardé dans leurs gestes et état d’esprit une attitude typique du clown. »

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Les vendredi et samedi à 20h30, le dimanche à 15h00
du 05 au 20 décembre 2008
Durée : 1h45

Théâtre de La Semeuse
2, montée Auguste Kerl 06000 NICE
Réservation au 04 93 92 85 08

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GEORGE & ALFRED

De Marie-Françoise HANS
Mise en scène de Philippe LECOMTE
avec Claire TULOUP et Denis DUTHIEUW

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« Nous sommes transportés au cour de la dernière nuit d'amour de deux amants de légende : George SAND et Alfred de MUSSET.
Cette pièce nous offre une évocation vertigineuse de l'amour impossible entre ces deux romantiques, faisant un théâtre de leur relation tumultueuse. 
»

Ces deux comédiens nous ont habitués à des spectacles qui tiennent la route ; d'autre part, c'est une pièce qu'ils produisent depuis quelques temps déjà.
Si, par malheur, je ne pouvais pas assister à une des représentations, j'espère qu'un des lecteurs ou lectrices de ce blog pourra y aller et nous en rapporter quelques impressions.

Illustre-Décembrrrrrre-02.jpgIllustre-Décembrrrrrre-03.jpg


Cette pièce a également été jouée dans le cadre du festival OFF d'Avignon. La plaquette de présentation nous en apprend plus sur l'auteur :
« Marie-Françoise HANS est auteur, scénariste, professeur et journaliste. A 16 ans, elle voulait être comédienne. Après deux ans au Conservatoire d’art dramatique de Rouen, changement de cap avec des études de lettres.
Dans les années 70, elle enseigne le français. Parallèlement, elle commence à écrire et devient l’auteur de plusieurs romans et essais dont «
Les femmes et l’argent » aux Éditions Grasset, « Les femmes, la pornographie, l’érotisme » aux Éditions du Seuil.
En tant que scénariste, entre autres, elle coécrit avec Colo TAVERNIER les scénarios du film de Bertrand TAVERNIER «
Une semaine de vacances » en 1980 puis de la série TV « Les Jurés » réalisée par Bertrand ARTHUYS en 2007 et diffusée sur France 4 en 2008.
En 1997, elle renoue avec sa passion de jeune fille en écrivant pour le théâtre : «
Louise » met en scène la poétesse Louise LABÉ, suivra ensuite « George et Alfred », puis « La Fille de son père » et « Tante Mathilde ». Son œuvre est essentiellement consacrée aux femmes, leur place dans la société, la féminité d’aujourd’hui. »

Les vendredi et samedi 5,6, 12 et 13 décembre à 20h30 et
Les dimanche 7 et 14 décembre à 16h00
Durée : 1h20

Théâtre du Port
5, place île de beauté à NICE
Tarif : 15 €uros
réduit : 10 €uros
Réservation au 04 93 56 47 62

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Téléthon 2008

La Cie Humaine et le Conservatoire proposent
Samedi 6 décembre 2008 de 10h30 à 17h00

RELAIS DANSE

Une journée autour de la danse
235 danseurs, 35 musiciens
- Spectacle musical et chorégraphique
- Démonstrations de danseurs non stop
- Couloir d’images : projections vidéo, diaporamas, exposition de photos…

• 11h -11h45 : Présentation de la partition musicale de « Tierkreis » de Stockhausen par Frédéric FUOCHI, musicologue Palais Lascaris Nice, puis extraits ;
• 12h -12h45 : Présentation de la partition chorégraphique de « Tierkreis » de Stockhausen par Bertrand PAPILLON, professeur de danse contemporaine au CRR Nice puis extraits ;
• 12h45 -13h30 : Rencontre avec le chorégraphe Eric OBERDORFF ;
• 14h -15h : Spectacle « Tierkreis » de Stockhausen (Auditorium du CRR) ;
• 15h15 -17h : Improvisations des danseurs de la Cie Humaine

Entrée : 5€ au profit du Téléthon 2008

Conservatoire à Rayonnement Régional
127, avenue de Brancolar à Nice
04 97 13 50 00
www.cnr-nice.org

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Enfin, pour les heureux veinards qui seront à Grasse à la mi-décembre, voilà un spectacle qui attise la curiosité :

Le Bal des Fous

Il s'agit, comme pour la Cie Le Navire, d'une structure itinérante, qui va là où elle peut se poser.
A Grasse, ce sera sur le Cours Honoré Cresp (dans le centre ville : comme le centre est petit, on ne peut pas le manquer).

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Magnifique voyage hors du temps où la marionnette rejoint le cinéma d'animation. Moby Dick de MELVILLE, Le Crocodile de DOSTOÏEVSKI et Le pêcheur de Tolède de TCHEKHOV. Trois histoires extraordinaires, trois hommes dont le destin bascule : un capitaine aveuglé par son désir de vengeance mène son équipage vers une mort certaine ; un fonctionnaire avalé vivant par un crocodile cède à l'appel de la célébrité facile et éphémère ; un prêtre fanatique s'est juré de soumettre les corps et les âmes par le bras de la Sainte Inquisition, et sème le trouble dans l'esprit d'un homme amoureux.
Les 4 musiciens et 5 marionnettistes nous entraînent sur un rythme endiablé dans ce
Bal des Fous aux accents de spectacle forain, tour à tour cinéma en trois dimensions, cabinet de curiosités ou petite place de village en Espagne. Car comme d’habitude avec le Cinérama, la pièce commence et finit dans la rue !
A l’origine de ce spectacle il y a d'abord la rencontre de la compagnie « Quarantième Rugissant » (et leur Cinérama) avec « Les Chiffonnières » :
Cie Le Quarantième Rugissant
Le Cinérama est né de la rencontre entre un comédien et une musicienne, Arnaud VIDAL et Natacha MUET. En 1995, animés par des passions communes, notamment pour les arts forains, ils créent leur propre compagnie « Le Quarantième Rugissant », et transforment leur caravane d’habitation en roulotte de spectacle afin de reconstituer une salle de cinéma à l’ancienne. Une roulotte-théâtre, construite comme un objet rare, un écrin de rêve entre le voilier, l'Orient-Express et le théâtre à l'Italienne, avec ses bois précieux, cuirs et tissus de qualité, laiton et dorures. Ils veulent faire partager leur engouement pour le théâtre forain du siècle dernier, tout en créant des histoires et des musiques résolument actuelles. La roulotte évolue au fil des créations, s’ouvrant tour à tour vers le haut, à l’arrière, pour aboutir à la forme finale du « Théâtre Voyageur et Démontable » construit pour Le Bal des Fous.
La Cie des Chiffonnières
Steffie BAYER, plasticienne, Camille TROUVÉ, marionnettiste et, ici encore, Natacha MUET, décident en 1996 de croiser leurs arts et fondent une troupe de théâtre de marionnettes en musique. Elles créent un univers insolite se rapprochant des arts bruts, caractérisé par la récupération de rebuts et le détournement d’objets du quotidien. La rencontre entre l’univers haut en couleur d’Italo CALVINO et les marionnettes suspendues des Chiffonnières donne naissance à un spectacle, Le Baron Perché, et un disque. La relation entre image et musique reste au centre de leur travail de création : l’image se construit en relation si étroite avec l’univers sonore que la musique prend une place narrative.

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Les représentations auront lieu les lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 à 19h30.
Je sais, ce n'est pas évident pour beaucoup d'arriver là-bas à l'heure, mais l'avantage d'un tel horaire est qu'on ne se couche pas trop tard si l'on travaille le lendemain !

Tarifs : de 13 à 18 €uros
Durée du spectacle : 1h45
Renseignement et réservations au 04 93 40 53 00

Je met également en lien, colonne de gauche, le site du Théâtre de Grasse. Je ne l'ai pas encore parcouru en entier, mais il m'a semblé bien conçu et complet.
Ce théâtre a, semble-t-il, évolué dans le bon sens. En effet, on lui reprochait autrefois de pratiquer des tarifs trop élevé et une programmation sans intérêt.
Les différents échos que j'ai pu en avoir disent aujourd'hui le contraire. Affaire à suivre donc.

12/09/2008

C'est (bientôt) la rentrée

Sans être tout à fait désert, le mois d’août fut très calme. La rentrée se profile. Les curieux qui sont allés visiter les théâtres et les compagnies mises en lien ici constateront qu’elle s’effectue souvent à la fin de septembre ou au tout début d’octobre.

Si vous utilisez la désormais célèbre « colonne de gauche », vous pourrez trouver déjà quelques infos :

 

Sur le site de l’association « la Semeuse », cliquez sur [Des spectacles] puis, en bas de la page qui s’affiche, sur [télécharger la plaquette de la saison culturelle].

 

Celui de la Cie Arketal est un peu plus compliqué, même s’il est très beau : sur la page d’accueil, cliquer sur [Entrer], une autre fenêtre s’ouvre. Si vous l’avez déjà vue, cliquez sur [Passer l’intro]. Le sommaire est affiché en bas, toujours peu lisible mais très graphique : cliquer sur [Calendrier]. Cliquer alors en haut à droite sur [Cliquez ici pour voir le calendrier].

On constatera que cette Cie tourne dans toute la France et parfois au-delà, mais qu’elle n’oublie pas pour autant notre département. Simplement, les dates étant plus rares, il faut rester attentif et ne pas rater leur passage.

 

Sur la page d’accueil de la Cie l’Arpette, cliquez simplement sur [L’AGENDA]. (ou bien d’abord restez quelques secondes à regarder les photos du spectacle de clown « Nez pas gourmand qui veut »)

 

Idem pour la Cie Sîn : cliquez simplement sur [Agenda] en haut de la page.

 

Le calendrier de la Cie Debi-Debo est lui aussi visible en cliquant sur [Actualité] dans la page d’accueil.

 

Sur le site de l’Espace Magnan, il suffit de cliquer sur [spectacles]. On arrive directement sur la page des programmes : l’ensemble de la saison est renseigné sur la colonne de gauche, le spectacle à l’affiche est détaillé sur la colonne centrale.

Pour le prochain spectacle, il y a même une vidéo de présentation. Je n’ai pratiquement jamais présenté de vidéo sur ce blog, car il me semble que cela cause plus de tort à un spectacle que cela ne le sert.

Capter un spectacle en vue de le diffuser ou bien d’en présenter des extraits est une affaire de pro — des spécialistes de la spécialité, comme dit si bien ma copine ! Les prises de vue réalisées à partir d’une seule caméra, sans prise de son sur la scène et sans travail de mixage sont généralement médiocres.

 

Sur la page d’accueil de la Cie la voix du Silence, il faudra cliquer sur [Entrer] pour passer l’intro, puis sur [voir nos dates et réserver en ligne]. Une fenêtre "Pop-Up" s’ouvre alors pour afficher la programmation.

Si vous avez activé un anti Pop-Up, il faudra autoriser, au moins temporairement, cette fenêtre à s’ouvrir. Le site est plutôt joli, mais assez lent. Parfois même, lorsque vous cliquez sur une rubrique, vous retournez directement à l’intro, qui en plus met plusieurs secondes à s’ouvrir ! C’est assez énervant, heureusement que cette compagnie monte des spectacles de bonne qualité.

 

En cliquant sur le lien du Cercle Molière (vénérable institution de 86 ans !) on arrive directement sur la programmation. Ceci dit, le premier spectacle est annoncé à une date qui ne correspond pas avec celle affichée par le théâtre Francis Gag, qui accueille la compagnie. Affaire à suivre…

     

Avec le site du Théâtre de la cité, on peut cliquer sur deux choix : [Programme adultes] ou [Programme enfants].

 

Sur le site du Théâtre de l’Alphabet, on clique sur [Programme] pour obtenir… le programme. La pièce à l’affiche est en caractères gras.

 

Pour le site du Théâtre du Cours, là encore il faut cliquer sur [Entrez] pour arriver sur la page d’accueil. Puis ensuite sur [Demandez le programme], on arrive alors sur un programme qu’il faut faire défiler pour le lire en entier, en s’aidant des très discrètes petites flèches sur la droite.

Souvent, ce théâtre programme une seule, parfois deux comédies pendant toute la saison.

 

Après avoir cliqué sur [La Programmation] sur le site du Théâtre du Verseau, je suis arrivé sur une page qui affiche le titre « > L'ACTUALITÉ> La Pièce > SAISONS 2008-2009 », une photo d’un montage/démontage d’un décor et… rien d’autre, un grand carré vide.

Le titre montre bien que ce site n’est pas laissé à l’abandon, mais l’absence de renseignement me laisse perplexe.

 

Le Théâtre Trimages n’a pas encore terminé son programme, mais c’est pour bientôt, il faut guetter, en sélectionnant l’onglet [Programmation].

 

Il n’y a aucune illustration dans cette note. Mais en revanche, je suis fier de déclarer que mes photos ont servi pour illustrer le blog de Luce COLMENT !

30/09/2007

« Jeunesse » et « Tout Public »

Ces deux catégories de spectacles englobent à elles seules une bonne part de la programmation de nos théâtres. Il faut dire que le générique « Tout Public » sert à définir une foultitude d’œuvres différentes mais qui, pour des raisons de communication, passent mieux dans ce créneau. Pour ce qui est de « Jeunesse », s’il est aisé de déterminer qu’un spectacle est fait pour les petits enfants, il est plus difficile de décider si tel ou tel spectacle NE doit PAS être vu par des enfants.

Pour cette rentrée, le Théâtre Trimage n’échappe pas à la règle : des spectacles pour la jeunesse donc et aussi pour tout le monde. Voici leur communiqué :

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Samedi 6 et dimanche 7 octobre à 16h00 : Les 12 travaux d’Herculine
d’après Catherine Lauverjon, par la compagnie Rouge Ephémère. Mise en scène : Catherine Lauverjon. Avec : Eve Lafarge et Serge Millet

Odyssée européenne pour enfants de 5 à 12 ans.
Herculine, petite fille dotée d'une grande force, est aussi très gourmande ! Un jour, profitant de l'absence de son cousin Eurystar, elle dérègle l'ordinateur à cause de ses doigts dégoulinants de confiture... Pour réparer sa faute, Herculine renonce aux sucreries et part affronter 12 épreuves à travers 12 pays européens. À l'issue de son périple de 12 mois, elle revient triomphante en décembre, aux guides d'un traîneau magique en compagnie du Père Noël !

Tarif unique : 5, 50 €

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Samedi 13 et dimanche 14 octobre à 16h00 : L’Histoire de ceux qui sauvèrent le Monde
d’après d'Hugo Musella, par la compagnie Voix Public. Avec : Frédéric Fialon, Jérôme Kocaoglu et Hugo Musella

L’histoire de deux garçons pas comme les autres qui, un jour, sauvèrent le monde. Un spectacle jeune public – tout public (mutants compris) à partir de 6 ans !  Ils ont été grands et puissants, presque des dieux, et un jour, à eux deux, ils sauvèrent le monde. Mais avant toutes leurs aventures, ils ont été Baptiste et Christian. Deux enfants différents dans un orphelinat…

Tarif unique : 5, 50 €
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Samedi 20 octobre à 21 h 00 et dimanche 21 à 17 h 30 : Thé à la menthe ou t’es citron ?
de Patrick Haudecœur et Danièle Navarro, par la compagnie Agora.
Une comico-caustique-comédie menée à cent à l'heure ! De quoi passer une excellente soirée en famille.
Une répétition de théâtre, c'est déjà pas facile. Mais, le fils du producteur qui joue comme un pied dans le premier rôle c'est terrible. Surtout quand la "première" tourne à la catastrophe ! Hilarant ! De quoi passer une excellente soirée en famille !
Plein tarif : 14 € / Tarif réduit : 10 € (étudiants, chômeurs, seniors, adhérents Trimages, FNAC, Virgin, CE, groupes de 10 personnes)

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23/09/2007

Apéro

Apéritif vendredi soir dernier à La Semeuse, pour présenter la saison 2007-2008. Plus exactement au Centre Culturel de la Providence, cette fameuse église désacralisée au sujet de laquelle j’ai déjà écrit ici qu’elle était un lieu atypique et beau. Discours de Frédéric REY qui annonçait les spectacles à venir cette saison, en présence parfois des artistes eux-mêmes. Isabelle COUTIN, quant à elle, nous parlait de la programmation pour « enfants et jeunes ».

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« Mondanité superflue ! » s’écriront certains. Je prétends le contraire. Il s’agit pour une structure associative de rassembler ses troupes, de donner un élan et de poursuivre ses efforts. Efforts qui ont permis à La Semeuse de devenir un pôle culturel reconnu dans le Spectacle Vivant. Ce n’est pas facile de définir le programme d’une saison, puis de le mettre en œuvre (sans jeu de mots). Éclectisme et partenariat sont peut-être des atouts pour faire plus que survivre.
Il faut tout de même préciser que cette association, très ancienne, dispose d’une assise assez large : une visite de leur site vous le démontrera en cliquant ICI. Et tant qu’à visiter ce site, allez donc à la rubrique « Des spectacles », vous pourrez y télécharger l’intégralité du programme, au format PDF.

Diverses choses ont retenu mon attention
 (après, ce sera une question de fiances personnelles…) :
JONATHAN LIVINGSTON LE GOÉLAND, par la Cie ART&CO. Je suis curieux de voir une adaptation de la célèbre histoire écrite en 1970 par Robert BACH (un film était sortit trois ans plus tard, mais je ne le connais pas).
FANDO ET LIS, par la Cie SÎN. J’ai déjà travaillé ce texte de Fernando ARRABAL. C’est une des premières pièces qu’il ait écrites et j’ai toujours préféré ce qu’il faisait à ses débuts. Intensité dramatique parfois insupportable (j’ai déjà vu des spectateurs quitter la salle, pris de nausée) la cruauté et la naïveté des personnages adultes qui se comportent comme des enfants sont une des composantes essentielles d’un univers absurde crée par cet écrivain d’origine espagnole. Je recommande également la lecture de son roman « Viva la Muerte – Baal Babylone », pour mieux comprendre qui est ARRABAL.
TARTUFFE (de l’incontournable MOLIÈRE), par la Cie L’IMPROMPTU. J’ai envie de voir quelle sera la mise en scène de Jacques FENOUILLET, également écrivain et comédien qui a certainement des défauts, comme tout un chacun, mais qui n’a jamais fait la moindre concession lorsqu’il s’agissait de théâtre. Je n’ai pas pensé à lui poser la question, mais je me demande si le nom de la compagnie ne fait pas référence justement à MOLIÈRE : on sait que (je veux dire « on nous apprend au collège que ») sa pièce « l’École des Femmes » avait déchaîné contre lui les foudres de gens puissants et agressifs. Une des répliques de MOLIÈRE à ces attaques contre lui avait été la création de « l’Impromptu de Versailles ».

Ensuite, j’ai appris "le retour de l’enfant prodigue" ; blague à part, il s’agit de L’AMOUREUSE, la première pièce écrite par Luce COLMANT. Cette comédienne et metteur en scène, co-fondatrice de la Cie Vis Fabula, a œuvré de longues années dans notre département, puis est allé poursuivre son activité à Paris. Elle nous revient donc juste l’espace d’un moment, le temps de nous faire découvrir sa première création en tant qu’écrivain.
Enfin, il faut noter que le programme annonce plusieurs spectacles de marionnettes, dont certains également pour les adultes. L’aperçu présenté ce vendredi, après les annonces et les remerciements, m’a donné envie de les découvrir entièrement.

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  Les adultes comme les enfants découvrent, émerveillés, que l’artiste peut très bien évoluer sur la scène en même temps que sa marionnette.
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15/08/2006

Demandez le programme !

J’ai reçu en juin le programme du TNN. Je n’avais pas encore pris le temps de l’examiner. Je pense que cette saison, je vais prendre un abonnement, malgré mes modestes revenus (à les croire transparents). Malgré aussi le système contraignant imposé par le TNN : « au moins un spectacle par poste », sachant qu’il y a cinq postes. Parmi les œuvres proposées - 58, mais pas toutes au seul Théâtre de Nice – il y en a 13 qui ont retenu mon attention. Faute de temps et de moyen, il faudra bien que j’élague encore, au moment de poster mon bulletin.

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P.P.P. : Petite Parenthèse Pognon : pour payer son abonnement, le TNN autorise un échelonnement en trois fois : à la souscription, puis le 1er décembre et le 1er février. Il suffit d’envoyer trois chèques datés du jour de la souscription.

Le premier spectacle à ouvrir la saison au TNN sera « la Cantatrice Chauve », d’EUGENE IONESCO. Plus encore au théâtre que dans d’autres univers artistiques, la reprise d’une œuvre est chose courante. Comme beaucoup, j’aime aller voir une pièce que je connais déjà, mais dont la mise en scène est nouvelle. Certaines pièces classiques ont même été montées plusieurs milliers de fois. Mais sans aller jusque là, il est toujours enrichissant de voir un texte connu sous un éclairage medium_Blogatoire-TNN-01.jpgnouveau. L’auteur est un des pères d'un genre théâtral qu’on appelle le théâtre de l'absurde, et qui traite, entre autres, des problèmes de communication. Il n’est pas le seul, LUIGI PIRENDELLO, par exemple, s’était attaqué à ce problème, dans un tout autre genre. Ceux qui découvriront le texte en percevront tout de suite le côté absurde et presque fou, mais attention, ces dialogues ne sont pas écrits n’importe comment. Il ne suffit pas de divaguer dans tous les sens pour pouvoir imiter le style de IONESCO.

Enfin, « La Cantatrice Chauve », c’est la fameuse pièce que l’on joue, sans interruption depuis 1957 – presque 50 ans – au Théâtre de la HUCHETTE, à PARIS. (Une petite salle de 100 places qui, d’après les commentaires, n’a pas été rénovée depuis sa création en 1948.)

J’ai toutefois hésité à retenir ce spectacle, car la mise en scène sera signée DANIEL BENOIN, l’actuel « patron » du TNN, dont le travail est d’une qualité inégale. De plus, dans la distribution, on trouve SOPHIE DUEZ, que je n’apprécie pas toujours. Cela ne veut pas dire que ces artistes là soient mauvais, chacun d’eux ayant déjà accompli de belles choses, cela signifie simplement que ce n’est pas gagné d’avance. Hum, bref… Passons vite au deuxième choix :

« Les Invisibles » commence véritablement la saison, mais le spectacle se déroulera sous un chapiteau installé sur le terrain de tennis de La Semeuse, près du Château, dans le Vieux-Nice. 3 pièces, écrites il y a environs cent ans. Pour avoir d’avantages de détails sur ce spectacle, cliquez ICI. Je l’avoue, je l’ai retenu d’abord parce que je connais bien deux des comédiens qui vont s’y produire : MARIE-NOËLLE VIVIANI, qui a débuté au THÉÂTRE de l’ALPHABET, et qui travaille actuellement au sein de la Compagnie LA SAETA ; et STÉPHANE EICHENHOLC, à la fois comédien, metteur en scène et excellent professeur. Il a fondé la Compagnie ARKADIA, dont les spectacles ont été produit dans de nombreux lieux de la région PACA. (« Acrobates », d’ISRAËL HOROVITZ ; « Le Journal d’un Fou », de GOGOL ; « Moulin à Paroles »… etc…) Il a également joué pour le cinéma et la télévision.

Le troisième spectacle que j’aimerais aller voir est « Faust – La Signature ». Parce que, je l’ai déjà dit dans d’autres articles, j’aime les talents qui se mélangent. Ici, il s’agit d’une collaboration entre deux structures : le Théâtre AKHE de ST-PETERSBOURG et le Teatro LINEA de SOMBRA de MEXICO. Le programme laisse entendre que les comédiens jouent également avec la lumière et le son, et même avec « certaines lois de la physique » ! Affaire à suivre…

Ensuite, « Vêtir Ceux Qui Sont Nus » se jouera à la mi-décembre. Cette pièce est de LUIGImedium_Blogatoire-TNN-03.3.jpg PIRANDELLO – tiens tiens, je parle encore de lui ! Cet auteur italien, prix Nobel de littérature en 1934, a participé au renouvellement de la dramaturgie moderne. S’il était préoccupé par le problème que pose la compréhension de l’autre, ses pièces traitent surtout du dédoublement (thème du miroir ou de la gémellité) Il a écrit des romans, de la poésie ainsi que de nombreuses pièces, dont la fameuse « Six personnages en quête medium_Blogatoire-Theatre_National_de_Strasbourg-01.2.jpgd'auteur » ou « Ce soir on improvise ». Ce spectacle est produit par le Théâtre NATIONAL de STRASBOURG, ce qui est de très bon augure. En effet, ce théâtre, qui est un des rares Centre Dramatique National basé en province, a produit quantité de très bons spectacles. Il accueille l’une des trois seules Ecoles Professionnelle Supérieure d'Art Dramatique – avec PARIS et plus récemment LILLE.

Mon cinquième choix – qui terminera cette première partie, car la liste est trop longue pour un seul article – est Amphitryon. Elle est, avec DOM JUAN, la pièce la plus inclassable du répertoire de MOLIERE. Il s’agit, ni plus ni moins, des Dieux MERCURE et JUPITER qui s’amusent à mystifier les humains, en prenant leur apparence. Cette comédie est composée d’un prologue et de trois actes, le tout écrit en vers de longueurs inégales. Là aussi, comme chez PIRANDELLO, jeux de miroirs et jeux d’identité. Cette œuvre à part nous a laissé un nom commun : celui de « sosie », qui est donc à l’origine le nom propre du valet, dont MERCURE aura pris l’apparence. Les possibilités de mise en scène restent nombreuses, et peut-être aurons-nous là de bonnes surprises.

La suite très bientôt…

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