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03/10/2010

C’est pas sympa pour Monsieur Cohen

Ce n’est pas le titre d’une pièce, pourtant ça se passe dans un théâtre. Comme je vous l’avais annoncé (cliquez ICI pour relire l’article), le Théâtre de la Cité est repris par la Cie Miranda.
Jusque-là, c’est plutôt une bonne nouvelle : le fondateur de ce théâtre privé, Meyer COHEN, ayant atteint l’âge respectable de 75 ans, on pouvait craindre une fermeture définitive pour cause de retraite, sans aucun repreneur.
La Cie Miranda, fondée par Thierry SURACE en 1995, a les reins suffisamment solides pour un tel projet (pas seulement côté finance, investir un tel lieu est compliqué : il faut programmer des spectacles pour toute la saison, communiquer, mettre au point une structure d’enseignement… c’est un ensemble de savoir-faire de professionnels).

Qu’est-ce qui me chagrine alors ? Les propos inutiles, voire incohérents, du gratuit « la Strada ». Encore eux ! décidément, on va finir par croire que je leur en veux !
Mais lisez-donc le sous-titre de l’article qui est consacré à l’événement : « Une oasis de liberté pour la création est née à Nice. L’ambition d’ouvrir un Pôle Théâtral, privé, absoud de toute contrainte consualiste est une bonne nouvelle. Miranda a repris le Théâtre de la Cité. Nice se réveillerait-elle ? »
Ainsi, à en croire le rédacteur, ce Théâtre de la Cité n’était pas, jusqu’à aujourd’hui, un véritable espace de liberté. Monsieur Meyer COHEN n’avait rien créé de réellement indépendant. Nice dormait, sans aucun théâtre digne de ce nom…
Ce n’est pas très sympa, non, mais c’est surtout injuste. Je suis convaincu que Thierry SURACE et toute la Cie Miranda ont le plus grand respect pour le travail accomplis depuis la création de cette salle en 1994.
L’article devient réellement incohérent lorsqu’on lit : « Créé par M. Meyer Cohen, ce lieu qui a vu défiler nombre d’artistes a retrouvé une perspective, et son créateur qui a eu la maturité d’en assurer la transmission est à célébrer tant le partage, mais aussi l’exigence de qualité l’ont toujours guidé. »
Qu’a voulu dire son auteur ? Qu’il était temps que M. COHEN s’en aille, ou bien qu’il fut un homme de grand talent ?

Je crains que cet article, et même toute la ligne éditoriale de la Strada, ne soient guidés par une seule obsession : montrer une posture "de Gauche" et "engagée".
Pour être crédible, faut-il qu’une gazette traitant de culture affecte d’être farouchement gauchiste, libertaire et révoltée ? Car le malheur est que, souvent, cela sent le réchauffé ! Toutes leurs diatribes contre le grand capital et contre le consensus mou, elles arrivent toujours trop tard, ou bien manquent d’exemples concrets.
D’autre part, je connais pas mal d’artistes qui ne sont pas de Gauche. Cela ne les empêche pas d’être excellents, même si je suis rarement d’accord avec eux.

Cela est dommage, car dans ce même article, on y bouscule aussi les idées reçues sur la production privée. Mais cela passe inaperçu au milieu d’un flot de texte inutile (les syndicalistes et les partis politiques n’écrivent pas mieux, mais ils collent d’avantage à l’actualité et ils ont un discours beaucoup plus subtil et structuré.)

26/03/2010

A l'arrache

Les deux premières annonces sont faites "à l’arrache", comme on dit. Mais bon, il n’est pas encore trop tard pour aller se régaler d’un spectacle.

Et tout d’abord :
Fables de ma fontaine
de Claude NOUGARO, par la Compagnie EPIGRAMME (coproduction théâtre Francis Gag)

Ce vendredi 26 mars 2010 à 21h00
au THEATRE FRANCIS GAG
rue de la Croix, Vieux Nice

avec : Emmanuelle LORRE et au clavier Michaël CREUSY.

 

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Une comédienne et un pianiste jouent et rythment dix-sept fables, comme autant de situations et de personnages, tour à tour émouvants, drôles, mélancoliques, cocasses.
Textes tendres et féroces, tristes et joyeux, truculents et légers, jeux de mots, de vie, de verve et d’impertinence !
Un spectacle où la langue du bois se parle sur un banc, ce canapé du pavé. Quelques pigeons, une hirondelle, un papillon, un ange, une cheminée, un théâtre… le tour est joué !
17 textes de NOUGARO, joués, parfois fredonnés, avec beaucoup d'humour.

Créé en 2002, Fables de ma fontaine a été le dernier spectacle de Claude NOUGARO pour lequel il avait « décidé de laisser couler la fontaine de son inspiration ».
Héros de la castagne lexicale, taureau noir du swing, nous connaissons tous Claude NOUGARO, auteur, compositeur et interprète talentueux à la voix chargée de soleil. Orfèvre des mots, musicien autant que poète, il avait le sens du rythme et des rimes. Dans Fables de ma fontaine, c’est le poète, le faiseur de rimes que nous retrouvons sur les chemins de la poésie buissonnière ; pas de chansons, mais des textes, des fables avec morale, parfois immorales.

Je rajouterai que j’ai déjà vu ce spectacle : Emmanuelle LORRE y a toujours cette "présence", cette empreinte si personnelle, cette aura qu’elle dégage.
Bien sûr, elle donne une interprétation différente de celle de Claude NOUGARO, mais c’est ce que l’on attend d’une artiste.

Renseignements et réservations : 04 92 00 78 50
Tarifs : normal : 12 € — réduit : 9 €

 

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Ensuite, vous pourrez souffler jusqu’à dimanche avec :

Prévert & Imprévus
Fantaisie musicale
Distribution : Clément ALTHAUS, Oriane PONS, Vanessa PONT, Sabine VENARUZZO
Au piano : Elodie VÉLIA
Régisseur son & lumière : Michaël CREUSY (tiens, encore lui !)
Nouvelle version avec le regard extérieur pétillant d'Isabelle SERVOL

dimanche 28 mars 2010 à 18h30
au Casino de Beaulieu-sur-Mer

>>> ENTREE LIBRE ! <<<

Réservations au 04 93 01 02 21

Les extraits vidéo de spectacles sont souvent trompeurs, toutefois, vous pouvez tout de même cliquer ICI pour vous rendre compte du choix des chansons ainsi que du style des chanteurs.
Ce spectacle fait partie d’un genre qui a le vent en poupe ces dernières années (les Frères Jacques avaient déjà défriché ce chemin, puis plus près de nous Chansons Plus Bifluorée) : un récital de chant mis en scène et traité avec un humour décalé.
Cependant, la Cie Une petite Voix m’a dit semble un peu moins fofolle que ses camarades du Cri du Chœur, par exemple.

 

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La Cie Une petite Voix m'a dit :
www.unepetitevoixmadit.com - 06 20 72 37 27
Espace Associations Nice Centre - 45, Promenade du Paillon 06000 Nice

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Enfin, une sortie à programmer au mois d’avril :

Le Songe d’une nuit d’été

Théâtre musical d’après l’œuvre de William SHAKESPEARE

« Le Songe » de la compagnie Miranda est baroque, pluriel, déraisonnable… Cette histoire est un parcours initiatique, étrange, dans le monde de la nuit où l’on brave les interdits, où l’on transgresse les limites, où l’on se dévoile dans l’unique but de se découvrir : du costume élisabéthain au déshabillé vinyle, Shakespeare transforme cette quête de soi, sensuelle, en un rire au parfum d’interdit.

Avec 13 artistes sur scène :
Florent CHAUVET, Jean FRANCO, Cécile GUICHARD, Elodie NICOLINI, Frédéric RUBIO, Hugues SALGAS, Serge SARDU, Sylvia SCANTAMBURLO, Christophe SERVAS, Jérôme SCHOOF, Jan SITTA, Thierry SURACE ; en binôme Julie GALOPIN et Sandrine LESCOURANT.

Adaptation et mise en scène : Thierry SURACE
Assistante mise en scène : Sylvia SCANTAMBURLO
Chorégraphie : Angelo MONACO
Costumes Opéra de Nice : Émilie CARPENTIER
Décors : Jean-Luc TOURN
É
Création masques : Marie LEFOL

Production Compagnie Miranda, coproduction Théâtre Toursky de Marseille, collaboration Opéra de Nice, co-réalisation Théâtre 13.

Durée du spectacle : 1h40

Vendredi 23 et Samedi 24 Avril 2010 à 20h00
Espace Magnan
31, rue Louis Coppet à NICE
Réservations : 04 93 86 28 75

Compagnie Miranda
Tél : 04 93 84 21 35
catherine@compagniemiranda.com

 

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Le communiqué de presse — que vous pouvez télécharger en cliquant ICI — est un peu bavard, mais c’est bien naturel, la compagnie fait ce qu’elle peut pour faire connaître sa nouvelle création.
J’en retiendrai deux éléments, qui me semblent vrais : « Le Songe d’une nuit d’été » est la pièce la plus baroque écrite par William SHAKESPEARE.
Enfin, créer un spectacle à partir d’un texte, connu ou pas, demande que l’on ait un parti pris. C’est un risque que doit prendre le metteur en scène.