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08/03/2013

ALFRED VERSUS ALFRED

J’ai assisté hier soir à la première de Toutou, une comédie signée Agnès et Daniel BESSE.

Bien écrite, intelligente, le contraire de la grosse cavalerie.
Cela raconte l’histoire d’un couple, Alex et Zoé, dont le chien s’est égaré. Privé de leur précieux Toutou, ils vont parler de leur chien puis glisser d’un sujet à l’autre et finir par remettre en question leur relation. Pavel, l’ami d’enfance d’Alex, choisi ce moment pour s’inviter chez eux. Son sans-gêne et ses manières "brut de décoffrage" vont-elles envenimer les choses ou bien résoudre de vieux conflits ? Rassurez-vous, c’est une vraie comédie, donc la fin est heureuse.

Henri MASINI, qui joue le rôle d’Alex, signe également une mise en scène classique mais efficace. (A noter qu’il joue en alternance avec Nicolas CARRE.)
Le rôle de Zoé est joué par Claudine BAILET, qui a déjà travaillé avec Henri.
Enfin, l’ami d’enfance est interprété par Alfred, qui mérite à mon avis une mention très bien : un jeu juste et précis, une présence forte, aucune fausse note… on avait l’impression qu’il en était à sa 100ème représentation !
Il nous a montré qu’il était capable de jouer différemment que dans ses propres pièces. En effet, ceux qui ont eu la chance d’assister au Coursier, ou les Escargots en bavent aussi ou encore Même les Cons ont droit au Bonheur, se rappellent sûrement d’un Alfred tout en énergie et constamment dans l’improvisation, avec ses avantages… et ses inconvénients. Il a montré là une nouvelle facette de son talent, que l’on pouvait déjà deviner dans On purge Bébé, la pièce précédente qu’il avait également jouée avec Henri MASINI.

toutou,alfred,l'atelier,l'alphabet

Je vous conseille donc ce spectacle, qui est programmé tous les jeudi, vendredi et samedi à 20h30 (et pas le dimanche !) jusqu’à la fin du mois de juin.
C’est au théâtre de l’Atelier, 18 rue de la barillerie, derrière le Cours Saleya à Nice.
Renseignements / réservations au 04 93 01 35 48 et bien entendu sur Billet Réduc.
Tarif = 20 € — réduit = 10 €

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C’est également à Nice, au théâtre l’Alphabet, 19 rue Delille, que vous pourrez assister à une représentation du Banc, de Gérald SIBLEYRAS.
Avec Gérard-Philippe SELLES et Norbert JOUVE, de la compagnie Le Solstice.

J’ai déjà vu cet excellent spectacle (cliquez ICI pour relire l’article) il vaut le déplacement et mérite que le public vienne nombreux.
C’est le vendredi 08 (aujourd’hui !) et samedi 09 mars à 21h00 et dimanche 10 à 16h00
Renseignements / réservations sur tous les sites de billetterie.
Tarif = 15 € — réduit = 12 €

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27/02/2013

EN AVRIL, MARCHE SUR UN FIL

Je communique parfois ici les annonces de stages, car il me semble que cette façon de se former est différente, voire complémentaire, des deux ou trois heures de cours que l’on peut prendre de façon hebdomadaire.
Cette fois-ci, c’est un stage proposé par un professionnel que j’ai déjà cité sur ce blog.

L’ÉTAT CRE’ACTEUR (Stage théâtre adultes)

aura lieu en avril 2013
Le vendredi 26 de 14h à 18h
Les samedi 27 et dimanche 28 de 10h à 13h et 14h à 18h

Prix : 130 €

Dirigé par Didier DUPUIS :
Metteur en Scène, Comédien et Professeur de théâtre.
Formé à l’école Russe, Comédie Italienne et Roy-hart [centre artistique situé dans les Cévennes et dédié depuis 40 ans à la recherche vocale]
Improvisation — Masque — Escrime — Pantomime — Chant — Danse.

Comédien de transformation, Didier DUPUIS évolue dans les répertoires classiques et contemporains, autant dans la comédie que dans le drame.
Il signe des mises-en scène qui sont présentées dans les Opéras, les Arènes, les Palais des congrès, les Festivals de renommée Nationale.
Formateur, depuis plus de 20 ans, il dirige de nombreux cours et stages sur le jeu de l’acteur auprès de publics variés.

Illustre-Laissons bosser les autres-En avril marche sur un fil-Didier Dupuis-02.jpg

PROGRAMME du STAGE

Axe central de l’art théâtral, l’acteur doit pouvoir s’engager dans sa globalité, ce n’est qu’à cette condition qu’il aura une véritable force d’expression.

L’acteur doit être en mesure de modifier toute sa personne, s’il veut aller à la rencontre de son personnage.

La Question perpétuelle : par quelles étapes passe l’acteur pour pouvoir incarner son Personnage ?

Revenir aux "fondamentaux" de l'acteur : déchiffrage approfondi d'un texte pour y trouver tout ce que l'auteur y a mis comme indications de jeu ; construction par l'acteur de l’interprétation ; prolongement des intentions de jeu dans l'espace.

Je vois trop souvent des acteurs qui n’ont d’autre solution de jeu que de faire appel à des clichés.
Je vois trop souvent des acteurs qui veulent jouer tous les mots du texte… L’acteur ne doit pas systématiquement jouer, il faut qu’il sache déjouer.
Je vois trop souvent des acteurs tendus, ces acteurs forcent leur jeu, croient avoir de l’émotion et être dans la sincérité… Hélas, ils se trompent.
Ensemble, dans le respect de l’unicité de chacun, de façon ludique, nous allons reconsidérer tout cela, ouvrir les champs du possible, donner la priorité au jeu de l’acteur.

Renseignements et inscriptions : 06.09.97.48.03 ou 04.93.87.08.86
Lieu du stage : Théâtre BelleCour – 14 rue Trachel – 06000 NICE

Tiens, le Théâtre BelleCour c’est là où nous allons rejouer « Deux sur la Balançoire » ! J’ai même pas fait exprès, heureux présage.

24/02/2013

L’EFFET DE GATTIÈRES

Nous étions seulement quatre dans la salle. Seulement quatre spectateurs venus de Nice… au milieu d’une salle pleine à craquer de Gattièroises et de Gattièrois.

Chose promise, je suis donc allé voir Les Fées de la Rampe samedi dernier, à Gattières.
Il s’agissait bien d’une "salle polyvalente", c'est-à-dire un lieu difficile à investir. Difficulté d’y installer tous les éclairages voulus ainsi qu’une régie millimétrée ; acoustique délicate… Mais les organisateurs ainsi que la troupe ont réussi à adapter les lieux (ça fait partie du travail des comédiens et du metteur en scène) et le spectacle pouvait commencer.

La photo ci-dessous vous montre le décor, simple mais suffisant. Les trois comédiennes en ont pris possession. Une très bonne énergie et aussi un plaisir de jouer visible permettaient à ce trio de femmes d’emporter l’adhésion du public (mention spéciale pour Gabrielle ROSSI).

Illustre-Le rideau est tombé-L'effet de Gattières- 01.jpg

J’insiste sur la prestation des comédiennes, car le texte m’a semblé moyen. L’auteur, Brigitte RICO, nous était présentée comme celle qui a co-écrit certains textes de Noëlle PERNAT. Or celui que l’on avait à entendre ce soir là n’avait pas la même finesse, une intrigue trop simple… Bref, ce texte n’est pas son meilleur opus.
C’est la raison pour laquelle je dis que ce sont bien les comédiennes qui, ce soir-là, ont porté le spectacle, et elles l’ont bien porté car le public ne regrettait pas d’être venu.

Voilà qui me rassure car je vais jouer avec deux des trois comédiennes le 02 juin dans La Famille Hernandez. Je suis persuadé qu’elles tiendront parfaitement leur rôle.

J’avais écrit, dans mon précédent billet, qu’il s’agissait de leur dernière représentation. Au temps pour moi, ce spectacle va probablement continuer de tourner, simplement, il n’y a pas encore d’autres dates de prévues actuellement.

gattières,brigitte rico,comédiennes

15/02/2013

LES FÉES DE GATTIERES

Demain samedi 16 février à 21h00, je serai à Gattières, en tant que spectateur cette fois, ouf ! Je vais aller voir la dernière représentation de la comédie écrite et mise en scène par Brigitte RICO :

Les fées de la rampe

Avec : Danielle PERETTI - Wilma GIACCHERO - Gabrielle ROSSI

« Il était une fois au crépuscule de leur immense carrière, trois monstres sacrés du théâtre : Gréta, Rita et Marlène, qui se préparaient pour leur dernier passage sur scène. »
Cette comédie a déjà été programmée au Théocali, au théâtre de l’Eau Vive ainsi qu’au Jazz Comédie Club et au théâtre des Oiseaux, à Nice.

brigitte rico,fil de soi,gattières

Je connais deux des trois comédiennes qui joueront ce soir là, mais je ne connais pas le lieu. Il s’agit d’une salle aménagée et non d’un théâtre. Ceci dit, j’ai déjà passé d’excellentes soirées dans ce genre d'endroit "polyvalent", comme à Falicon par exemple (cliquez ICI pour relire l’article). Pourquoi est-ce la dernière ? Je ne le sais pas mais je vous promets de le demander.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’agréable village de Gattières, prenez la R.N. 202, puis empruntez le pont de la Manda, ensuite suivez simplement le fléchage pour arriver sur la commune. Arrivés au centre, vous roulerez quelques centaines de mètres et, laissant la supérette à votre droite, vous tournerez à gauche. L’espace Léon Mourraille est là, en face de l’école.

08/02/2013

PAGNOL ? PÔ PÔ PÔ !

Ce blog sera resté trois longues semaines sans nouvel article. Son auteur est très occupé pensez-vous — avec raison.
La première partie de saison s’est terminée comme elle avait commencé, avec deux spectacles ; et me voilà en train d’en répéter un nouveau, une comédie qui a connu un grand succès dans les années soixante : La Famille Hernandez.

Illustre theatre - Enrtacte - 99 - Pagnol Pô pô pô - Affiche film 01.jpg

L'affiche du film, sorti en 1965

Les plus jeunes ne connaissent sans doute pas cette pièce crée en 1957 par Geneviève BAÏLAC.
Et pourtant, elle garda l’affiche pendant plusieurs années à Paris et fut même portée à l’écran en 1965. C’est par ce spectacle que Marthe VILLALONGA et Robert CASTEL ont pu démarrer leur longue carrière.
Elle raconte les histoires quotidiennes d’une famille de français d’Algérie du quartier de Bal El Oued, à Alger, dans les années 50’. Archétypes plus que personnages véritables, exagérations volubiles et hautes en couleurs, situations burlesques…

Le personnage de l’Instituteur n’est pas "pied noir", il vient de la Métropole et représente le regard extérieur, la sagesse et la modération. Comme dans quelques œuvres de Marcel PAGNOL, notamment Jean de Florette & Manon des Sources, mais aussi la Femme du Boulanger (tandis que c’est Monsieur Brun, le "vérificateur aux douanes", qui aura cette charge dans la trilogie Marius, Fanny et César).
La comparaison avec le monde de Pagnol et celui décrit dans la Famille Hernandez ne s’arrête pas là. Il y a ce plaisir à exagérer les choses, peut-être pour les rendre moins graves. Dramatiser chaque situation pour la rendre moins dramatique, c’est ce paradoxe que l’on retrouve chez les personnages des deux rives de la Méditerranée.
Jusqu’aux déformations de vocabulaire attribuées à l’ignorance de certains personnages. Par exemple le fameux « entention » exclamé par plusieurs d’entre eux, et qui avait déjà été employé par PAGNOL avec le personnage d’Ugolin, amoureux transi et malheureux de Manon, la fille du Bossu (« Cabrioleurs, entention : l’argent, il est pas ici… »).

En 1957, le théâtre de Marcel PAGNOL était célèbre depuis 25 ans. Je me demande si Geneviève BAÏLAC n’a pas été influencée par les multiples galeries de portraits pagnolesques colorées par le soleil. Je n’ai pas la réponse à cela.

Ce fameux personnage de l’Instituteur, c’est moi qui devais le jouer. Étant le seul de la troupe à n’avoir aucune origine pied-noir, j’étais tout désigné pour incarner "celui-qui-n’a-pas-d’accent".
Lors de la première lecture, les comédiens n’étaient pas tous là, et les présents lisaient chacun le rôle de l’un ou l’autre des absents. Pour m’amuser un peu moi aussi, j’ai lu un rôle masculin (je ne sais plus lequel) avec un accent très prononcé, presque caricatural. Une fois la scène achevée, j’ai reposé la liasse de feuilles sur la table, découvrant alors tous les visages tournés vers moi, une lueur d’admiration et de gaîté dans le regard. Il fut décrété sur le champ que je devais laisser l’Instituteur et endosser le rôle de Paulo, jeune homme du quartier de Bab El Oued à l’accent aussi prononcé que son ignorance et amoureux de Rosette.
Séance de lecture inhabituelle, surréaliste, durant laquelle un groupe composé de pieds-noirs félicite un niçois pour son accent pied-noir…

Cette troupe est composée de personnes attachantes et chaleureuses et je ne regrette pas de m’être engagé dans l’aventure.
La metteur en scène, Annie Bianca MONTOYA, a de la méthode et sait ce qu’elle veut. Il y a des moyens et de la bonne volonté, nul doute que ce projet aboutira, le dimanche 02 juin, pour une première représentation aux Arènes de Cimiez.

18/01/2013

PROVIDENTIEL

C’est devenu un rendez-vous auquel j’aime me rendre : l’apéritif de lancement de la saison théâtrale s’est déroulé au Centre Culturel de la Providence dans une ambiance détendue mais attentive.
Vous remarquez que nous sommes en janvier, cela veut dire que l’association la Semeuse organise deux présentations par an, une première au tout début de la saison, et une autre à la mi-saison, comme ce mardi 15 janvier au soir.
C’est qu’il y a beaucoup de choses à présenter. N’oubliez pas que l’association gère deux lieux différents : le Centre Culturel de la Providence donc, situé dans une ancienne chapelle désacralisée ; le Théâtre de la Semeuse, situé montée Auguste Kerl, toujours dans le Vieux-Nice.

semeuse,providence,présentations

Pour l'occasion, le président de l'association était présent.

Oui, j’aime me retrouver au milieu de toutes ces personnes qui s’activent pour la Culture, sans toutefois se pendre pour le nombril du monde.
Et comme chaque année, des artistes viennent de différentes parties du globe, jugez plutôt : l’Ukraine, avec une exposition du collectif Absinth Reality ; la Russie, avec un récital de piano d’Alexander VERSHININ ; l’Inde, avec une incursion dans l’art du Raga (mélodie) et de l’improvisation des sons avec des d’instruments tels que le "tabla" et la "tampura" ; l’Arménie avec sa Deuxième Quinzaine comprenant danses, expositions, projections… ; puis la Corse (oui, c’est en France) avec des chansons de Dominique OTTAVI (en photo ci-dessous).

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Des productions régionales sont également programmées. Je vous en recommande au moins trois !

L’Odyssée
Une production du TNN que j’ai eu la chance de voir l’année dernière (cliquez ICI pour relire l’article) et reprise cette année dans une version remaniée et agrémentée d’une création musicale d’Anthony MAUBERT. C’est Jacques BELLAY, comédien permanent au TNN, qui endosse la fonction de conteur et qui signe la mise en scène.
Un travail original et intéressant, qui nous rappelle que les conteurs ne s’adressent pas qu’aux enfants.
Frédéric REY, qui dirige ce lieu et assure sa programmation, attire notre attention sur le fait qu’il ne reste pas beaucoup de places et qu’il faudra donc se décider rapidement. En effet, s’agissant d’une production du TNN, ses nombreux abonnés ont déjà réservé !
Ce sera du 29 janvier au 16 février, les mardi, vendredi et samedi à 20h30 et le dimanche à 15h00 à La Providence.
Durée annoncée : 1h10.

Comédies(s) Courteline !
Un bel assortiment de plusieurs pièces courtes écrites par le dramaturge, écrivain et maître du Vaudeville. J’en connais au moins trois : Monsieur Badin, Les Boulingrins et La peur des coups (ma préférée, peut-être parce que je la connais mieux).
Le spectacle est mis en scène par Stéphane EICHENHOLC, et sa Cie Arkadia assure la production. Même si l’on n’est jamais à l’abri d’une contre-performance, c’est pour moi un gage de qualité.
Ce sera les jeudi 07, vendredi 08 et samedi 09 mars à 20h30 et dimanche 10 mars à 15h00 à la Semeuse.


Les monologues du Vagin

Cette pièce de l’américaine Eve ENSLER est reprise elle aussi les jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 avril à 20h30, dans le cadre des V-days.
C’est une des comédiennes, Catherine COHEN-SEAT, qui est venue nous parler de cette œuvre. Elle l’a fait de façon impromptue, mais avec une grande clarté et une force de conviction qui m’ont donné envie de revoir ce spectacle, mis en scène par Sylvain GUINÉ — un garçon ! J’avais comme d’habitude mon dictaphone avec moi, et j’aurais été très heureux de pouvoir reproduire ici ses propos mais, malheureusement, je n’étais pas assez près et le son est incompréhensible… De toute façon, je ne pense pas qu’un texte aurait pu reproduire cette aisance à défendre une œuvre et les idées qu’elle contient. Je me souviens qu’elle nous a dit qu’Eve ENSLER elle-même avait été abusée par son père, que le texte écrit dans les années 80’ pouvait sembler daté mais qu’il était terriblement d’actualité, que c’était « pour dénoncer toutes les violences, toutes les souffrances, tout les non-dits que subissent les femmes. » ainsi qu’une ou deux anecdotes amusantes (mais oui, on peut rire avec des sujets graves). Je me souviens surtout qu’elle a eu le talent de convaincre tout son auditoire de venir voir ou revoir cette pièce jouée dans le monde entier depuis 10 ans, et dont les recettes sont systématiquement reversées à une association de défense des femmes.

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Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que vous avez de bonnes raisons de vous rendre à la Semeuse ou à la Providence, que vous habitiez Nice ou bien que vous ne fassiez qu’y passer.
Réservations au 04 93 80 34 12.

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"Kitman" nous a interprété une chanson du groupe Téléphone, New-York avec toi, remaniée à sa façon.
Téléphone - Moi, un spectacle à voir également à la Semeuse !


15/01/2013

CRITIQUES RÉDUITES

Billet Réduc est un site très utilisé par ceux qui souhaitent acheter leurs billets à prix réduit sur Internet.
Il faut reconnaître que c’est pratique et avantageux : vous sélectionnez le spectacle de votre choix (plusieurs critères de recherche possible comme le type de spectacle où la ville ou bien encore le lieu…) puis vous réservez en fonction des dates encore disponibles.
Il faut ensuite confirmer sa commande et indiquer une adresse mail.
Soit vous payez immédiatement par CB, soit vous réservez en téléphonant à un N° surtaxé. Dans les deux cas, le site perçoit donc une participation, puis vous obtenez une contremarque qu’il faut imprimer pour la présenter au guichet du théâtre.

Illustre-Ca et Là-Critique réduite-Billet Réduc-01.jpg

Fort de son succès, le site Billet Réduc a crée des "outils" qui souffrent des mêmes défauts que les Hits Parades d’autrefois. En effet, on vous présente le « top 10 des ventes » et autres listes des meilleurs ; de plus, chaque gros succès commercial est présenté avec une liste de ses performances dans chaque catégorie (3ème des ventes, 7ème des meilleures comédies, 2ème des plus grands trucmuches…)
Ce n’est pas fait pour émanciper le public, car certains spectateurs ne savent se fier qu’à des chiffres qui épatent et ne vont donc voir que des succès commerciaux. Lesquels vont devenir d’encore plu
s gros succès commerciaux, que d’autres iront voir parce que leurs chiffres sont bons…

Pour finir, lorsqu’un théâtre programme une pièce et qu’il inscrit celle-ci sur le site, il n’a pas la possibilité, sur son tableau de bord, de modifier quoi que ce soit des critiques, bonnes ou mauvaises, que laissent les internautes. En théorie.
Un coup d’œil sur les statistiques des spectacles qui marchent le mieux montrent que ceux écrit par Alil VARDAR bénéficient d’une exceptionnelle faveur du public, alors que d’autres moins. Fort de sa vingtaine de théâtres, qui génèrent un chiffre d’affaire non négligeable pour les sites de réservations en ligne, l’auteur du Clan des Divorcés a-t-il pu négocier un meilleur traitement ? Je n’ai aucune preuve à ce sujet.
Tout de même, on peut recommander à tous ceux qui fréquentent ce genre de site de ne pas trop se fier aux critiques présentées avec le spectacle, ni à ses notes et autres "stat" peu intéressantes.

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10 ans de mariage — Auteur : Alil VARDAR  — Théâtre le Palace à Paris
Note des internautes : 9/10 (avec 1228 critiques)
Bravo 87%
Bien 8%
Moyen 2%
Décu 3%

Comme s'il en pleuvait — Auteur : Sébastien THIÉRY — Théâtre Édouard VII à Paris
Note des internautes : 8/10 (avec 275 critiques)
Bravo 61%
Bien 25%
Moyen 7%
Décu 7%

Le Clan des Divorcées — Auteur : Alil VARDAR  — Théâtre la Grande Comédie à Paris
Note des internautes : 9/10 (avec 11868 critiques)
Bravo 86%
Bien 9%
Moyen 2%
Décu 2%

Couscous aux lardons — Auteur : Farid OMRI — Théâtre Montorgueil à Paris
Note des internautes : 8/10 avec 5571 critiques
Bravo 78%
Bien 16%
Moyen 3%
Décu 3%

Le tour du monde en 80 jours — Auteur : Sébastien AZZOPARDI — Théâtre le Splendid à Paris
Note des internautes : 9/10 (avec 2513 critiques)
Bravo 87%
Bien 10%
Moyen 2%
Décu 2%

Ma femme me prend pour un sextoy — Auteur : Sébastien CYPERS — Théâtre Athéna à Nice
Note des internautes : 8/10 (avec 1954 critiques)
Bravo 71%
Bien 19%
Moyen 5%
Décu 5%