14/02/2007
L'Ô a la Bouche
Tiens, puisque l’on parle de l’IMPASSE, ils proposent un spectacle, demain 14 février à 21h00, pour les amoureux étourdis qui ont oublié de prévoir leur soirée (on leur pardonne, l’amour est toujours étourdissant).
En effet, Marie-Pierre FOESSEL, que nous avons déjà accueillis ici, interprète des chansons de Serge GAINSBOURG, en se les appropriant et en les accommodant à sa sauce : une sauce jazzy fort réussie grâce à ses talents conjugués à ceux du pianiste, Yann FISHER.
« L’Ô à la Bouche » : poésie lubrique et autres affinités.
Si l’amour vous donne des ailes, volez donc à l’IMPASSE écouter les mélodies connues et celles moins connues aussi de monsieur Gainsbarre.
Tarif unique : 15 €uros avec une conso.
l’IMPASSE-THÉÂTRE
Rue de la Tour
04 93 92 66 25 ou 06 70 62 19 34
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09/02/2007
En lieu et place
Pour illustrer mon optimisme quant à l’avenir du Spectacle Vivant, je parle souvent du nombre de lieux qui se sont ouverts ces dernières années. Mais je n’avais pas encore eu l’opportunité de recueillir les propos de ceux qui se sont lancés dans cette aventure. Cette page blanche est aujourd’hui remplie, car nous accueillons, Derrière le Rideau, le Théâtre de l’IMPASSE.
Cette salle a vu le jour à l’automne dernier, grâce au travail de la Compagnie CÉLIANDRE. Il s’agit d’une association (loi 1901 – à but non lucratif) « … dont l’objet est l’aide aux jeunes artistes, la promotion des comédiens et l’organisation de soirées caritatives au profit de grandes causes ; créées en 1995 pour aider la lutte contre le Sida… » Cette structure souhaite mettre en place quelques formules originales, comme par exemple des séances à 18h30 pour les personnes ayant des problèmes de déplacement ou d’horaire. Quatre des membres de la Cie CÉLIANDRE s’occupent entièrement de ce lieu de spectacle : Michelle QUADRI, Dominique BRENOT, Fabrice VANISCOTTE et Noël DUCHENE. C’est ce dernier qui a pris le temps de répondre à mes questions :
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J’ai pu constater pour l’instant que la programmation était assez éclectique. Est-ce une démarche volontaire ou bien une recherche d’identité ? Comment cela se passe, comment se conçoit la programmation de ta salle ?
Noël : Ce n’est pas « ma salle », c’est vraiment un théâtre associatif ici. Donc c’est important : c’est une association qui gère ça. Par rapport à la programmation, je dirai qu’on a un peu été forcé ; parce que lorsqu’on a ouvert, on était inconnu, on ne savait pas trop quand est-ce qu’on allait réussir à ouvrir effectivement… On ne savait pas trop, on ne voulait pas se donner de date bien précise pour l’ouverture, compte tenu que c’était nous qui faisions les travaux, donc chaque difficulté nous arrêtait un peu. Mais du coup les premiers temps quand on a ouvert, on a ouvert avec ce qu’on avait dans nos valises : « la Daube au Madère » puis « les Vapeurs de Gwendoline » puis « Moulin rouge ». Et puis après c’est un peu parti à la découverte, aux rencontres, aux coups de cœurs. Ça c’est fait vraiment comme ça, et puis après de bouches en oreilles, les artistes ont envoyé des amis, d’autres artistes ; notre programmation s’est un petit peu faite comme ça. On savait pas trop où on allait : Michelle elle est plutôt côté théâtre, nous on était plutôt côté cabaret et café-théâtre…
« Nous » c’est qui ?
Noël : Dominique et puis Fabrice et moi. Donc on ne savait pas trop où on allait. Et puis, à essayer les choses, et puis à essayer de concilier théâtre et cabaret, on est parti sur quelque chose d’assez coloré au niveau de la programmation. Du moins on va essayer…
Alors, ça se précise ?
Noël : Oui, oui, j’ai l’impression qu’il y a une vraie tendance qui est en train de se faire et de se concrétiser au niveau de la programmation. Parce qu’on s’est rendu compte que les spectateurs de théâtre pouvaient aussi aimer la musique, c’était pas l’un contre l’autre. Et d’offrir, de voir par exemple « Moulin Rouge », qui est à la base un spectacle de danse dans lequel on a greffé de la comédie, de voir l’impact que ça a, ça nous a conforté un petit peu vers le côté cabaret.
C’est l’expérience même qui vous a ouvert une piste…
Noël : Oui… Là en janvier, on vient de tester le premier festival de la chanson française à l’IMPASSE. Donc la scène était ouverte à de grands auteurs de textes français. Donc on voulait garder quand même ce côté texte parce qu’on est avant tout un théâtre on n’est pas un café-concert, ou on n’est pas un bar qui fait de la musique ; on est avant tout un théâtre, mais dans la chanson française il y a de tels textes et tu peux y mettre de telles émotions que c’est du théâtre. Et c’est du théâtre en chanson.
La frontière est mince entre les deux univers, c’est sur un fil…
Noël : C’est sur un fil, mais en même temps… tu restes quand même dans une logique de texte et de musique ; même si c’est de la chanson. La chanson, ce n’est pas un art mineur hein, comme dit Gainsbourg… Mais ça a été très beau, ça nous a enchanté, ça a enchanté le public ; et on s’est dit notre souhait il est là dedans : faire du théâtre… coloré, je dirais. Avec de la chanson. Là on accueille les clowns, on les avait déjà programmés, on les reprogramme, parce que le public enfant il nous intéresse aussi, et puis c’est des spectacles où même en tant qu’adulte t’apprends tout ! Enfin moi en tant que comédien adulte, c’est une grande leçon de voir un clown. C’est très difficile ! C’est très, très difficile. En quelques instants il faut que ça passe du rire au larme, c’est un travail formidable qu’ils font avec beaucoup de talent, et c’est coloré quoi. Et eux ils trouvaient pas où se faire programmer.
Ah bon ?
Noël : Clown pour adultes, tu ne trouves pas à te faire programmer : les théâtres n’en veulent pas parce que c’est pas assez sérieux, les cafés-théâtres n’en veulent pas parce que c’est pas vraiment l’esprit café-théâtre… Donc ils trouvaient pas à se faire programmer, si ce n’est pour les séances typiques "enfants" les mercredi après-midi ou les dimanches après-midi ; mais pas pour un public adulte. Or moi je trouve qu’on est tous des grands enfants. Il n’y a pas d’âge pour avoir son étiquette d’enfant. Et les voir… moi ils m’amusent pendant une heure tous les soirs. Tu vois je les revois le lendemain, et ben c’est d’autres choses. En plus c’est du direct… Donc là tu vois, février, c’est carrément la Cie de l’Arpette qui déboule à l’IMPASSE, avec trois spectacles de clown et… on fonce là dedans quoi. On verra bien si ça marche ou si ça marche pas, c’est pas le souci pour l’instant.
En tout cas vous voulez essayer.
Noël : En tout cas on a envie d’essayer.
Vous êtes quatre ainsi à vous occuper de ce lieu. Qui fait quoi ? Les tâches sont-elles précisément réparties ? Pour toutes les questions qui sont posées au quotidien, comment ça se passe : pourquoi ce spectacle là va être retenu et pas un autre, qui va dire oui, allez je signe. Qui décide ?
Noël : Il y a beaucoup de coups de cœurs. Dès fois on a l’occasion d’aller voir les spectacles et de se rendre compte des choses. Là, on a dégoté récemment un très joli spectacle – moi je l’ai pas vu, tu vois… Mais la plupart des autres fois on n’a pas eu l’occasion. Que ça soit les clowns, la première fois où on les a programmés on ne les avait pas vus ; que ce soit des chanteurs… si, il y a deux groupes quand même qu’on avait vu. Mais c’est des coups de cœurs, on n’a pas besoin de voir non plus tout le spectacle…
D’accord, mais là tu me dis « on » : il y a bien un moment donné où vous devez signer un contrat, un chèque… prendre une décision, aller dans une direction… Mais le « on », est-ce que c’est toujours la même personne ?
Noël : Non. On essaye de faire passer l’information. Dès fois on reçoit des choses par mail, sur la boite officielle du théâtre, donc ça tourne tout de suite sur les quatre ordinateurs de chacun. Quand on a un contact, on en parle ensemble tous les quatre. On essaye de tenir au courant et… ne serait-ce que le fait de raconter aux autres ce qui vient de se passer, dès fois ça clarifie beaucoup les choses, ça pose les choses. Donc c’est déjà une première étape et après au moins les quatre sont au courant. Celui qui transmet se fait soit l’avocat dans le bon sens soit dans le mauvais sens de la personne qu’il vient de voir, et les autres peuvent avoir un regard critique. C’est pratique aussi parfois parce qu’il y en a qui vont dire oui facilement… Et puis c’est important qu’il y ait l’homogénéité du bureau, et puis c’est une passion commune donc il faut aussi que ça reste quelque chose de commun, au niveau des rencontres en ce qui concerne l’association…
Donc ça fonctionne vraiment de façon associative.
Noël : Il n’y a pas de réunion formelle mais on se voit tout le temps…
Comment cela se passe lorsqu’une compagnie prend possession des lieux ? Comment s’y adapte-t-elle ?
Noël : Quand on rencontre des gens qui sont intéressés par "passer à l’IMPASSE" (c’est joli !), moi je leur dis : venez voir ; et généralement c’est ce qu’ils font. A six heures, quand je t’attendais [ la vache ! C’est vrai, j’étais en retard ! ], j’ai eu un coup de téléphone d’un musicos, qui est auteur de chansons, et qui est intéressé. Je lui dis : bien, écoutez, venez voir, et puis après on en reparle – il doit arriver. C’est la première chose. Donc après ils découvrent le plateau. Il y en a déjà qui sont repartis en disant : il n’est pas suffisamment grand, ce qui est complètement concevable… Si les locaux leurs conviennent, si les lumières leurs conviennent…
La hauteur sous plafond, la superficie, la régie et la sono…
Noël : Et donc après quand ils reviennent pour s’installer, généralement ils tombent pas dans un endroit inconnu : ils ont déjà vu… D’autant que l’accès au théâtre est facile. Donc ça se passe simplement.
Je pensais qu’il y avait des difficultés particulières à adapter un spectacle à un lieu, par exemple comme celui là parce qu’il est en disposé en longueur.
Noël : Tu parles du côté artistique ?
Oui, chaque compagnie qui prépare un spectacle le fait dans un local en particulier, elle doit ensuite l’adapter aux autres lieux qui l’accueilleront.
Noël : Évidemment, évidemment de partout ils ont la charge de s’adapter à l’endroit, vu les entrées de rideau qu’il y a, vu l’avant-scène ; par exemple, ça peut-être aussi une mise en scène qu’ils refont…
Mais jusqu’à présent ça s’est toujours bien passé ?
Noël : Jusqu’à présent ça s’est toujours bien passé. On a déjà modulé le théâtre pour s’adapter au spectacle. En enlevant les rideaux, en changeant les ouvertures… ça c’est clair mais ça fait partie de l’accueil… leur mettre après les lumières telles qu’ils les veulent etc. c’est comme dans tous les théâtres.
Accueillez-vous, de fait, principalement des troupes qui sont du département ou bien est-ce que la plupart viennent d’ailleurs ?
Noël : Pour l’instant, on fait dans le local ! C’est le bouche à oreille qui nous permet d’entrer en contact avec les troupes locales. Exception : nous avons accueillis Luc BRIAN en janvier (le « Brel »), qui venait d’avignon. Et nous devons travailler avec son association « Isé Chansons » [pour voir leur site, cliquez ICI ] en faisant des échanges : il est prof de chant et d’expression scénique et nous devrions accueillir certains de ses élèves. De même, nous devrions organiser des stages de chant et tu verras sur le site que les intervenants sont des pointures.
Dans la jeune histoire du théâtre de l’IMPASSE, as-tu déjà des bons et même des mauvais souvenirs ?
Noël : Des souvenirs bons, mmmh… Moi c’est surtout les souvenirs des gens. Le premier flash, c’est par exemple pour le 31 décembre, c’était de voir toute la salle… C’était beau ! Tous les gens, tous les messieurs avaient la cravate, le nœud-pap, la veste ; les dames étaient bien coiffées, de beaux vêtements, il y en avait même qui étaient avec des boas… Et puis tous avec leur verre de champagne. Et quand ils sortent tout ce qu’ils te disent : « on a passé une super soirée ! Merci ! C’était génial ! » Alors tu te dis bon : c’est vrai que le prix, tous les théâtres le font, il est plus élevé pour cette séance [ de 9 à 16 €uros en moyenne pour un tarif ordinaire, les théâtres pratiquent généralement le soir de la saint Sylvestre un tarif unique de 30 €uros, incluant souvent un accueil au champagne NdR ], donc qu’est-ce qu’elle a de plus particulier ? Mais non, il y avait une atmosphère. C’est là justement où on en revient à ce que tu disais : dès fois on est serré dans les théâtres, on se dit pourvu qu’on soit bons parce que sinon ils vont râler pour le prix. Et ici c’était un peu la même chose, et de voir tous ces gens… mais vraiment ça m’a fait une émotion quoi. Je me suis décarcassé, ON s’est décarcassés, on a donné tout ce qu’on pouvait mais le résultat il est là quoi.
Par contre as-tu eu des déceptions, des galères et des mauvais souvenir ?
Noël : …
Si tu n’en as pas tant mieux !
Noël : Tu sais , on attend pas grand chose forcément de ceux dont on pourrait espérer… Donc, non, pas de déception… C’est pour ça qu’il y a toujours cette idée aussi de coup de cœur qui me paraît importante. Parce que t’es pas triste en fait. C’est plutôt des coups de cœurs avec les gens, avec des choses que représente le théâtre de l’IMPASSE plutôt que des déceptions. Ou alors il y en a eu, mais on les tourne, on les oublie tellement vite que je ne m’en souviens même plus, quoi… C’est humide ! Ça c’est une grosse déception. Mais vu le prix du loyer de toute façon il ne fallait pas non plus s’attendre à…
Mais ça ne se sent pas et ça ne se voit pas ! On ne s’en rend pas compte.
Noël : Tu vois ! Donc, tout de suite : c’est une déception, c’est humide, mais on la tourne dans le bon sens : ça ne se sent plus !
Votre regard sur l’univers du spectacle a-t-il changé depuis que vous avez ouvert l’IMPASSE ?
Noël : On avait déjà eu une petite expérience à Antibes, au PYGMALION. Mais, non, est-ce que ça a changé ? Non…
C’est un peu comme le spectateur qui monterait sur scène, il pourrait se dire : « je suis de l’autre côté ». Mais celui qui fait son spectacle, il est accueilli dans un lieu, et là, vous passez à nouveau de l’autre côté, c’est vous qui accueillez.
Noël : Mais c’est vrai que peut-être la première expérience à Antibes nous a bien servis pour l’IMPASSE, donc le côté matériel des choses. Et par contre notre expérience dans l’association CÉLIANDRE qui date quand même de 1997, qui a l’habitude d’organiser des manifestations, qui a l’habitude de créer des spectacles…
Vous n’étiez déjà plus des novices en la matière.
Noël : Non. Enfin, c’est plutôt le côté "une troupe, une compagnie, une association a enfin un lieu où elle va pouvoir s’épanouir". Donc on était habitué à ce côté "coulisse" des choses. Puis donc le fait d’avoir notre lieu, non, ça nous a pas perturbé par rapport au monde du spectacle.
Merci à toi, Noël, de m’avoir répondu.
Les coordonnées de l’IMPASSE-THÉÂTRE sont :
Rue de la Tour (dans le Vieux Nice, place de la Tour, près de la rue Pairolière)
Tél. 04 93 92 66 25 ou 06 70 62 19 34
Pour visiter leur site, cliquez ICI
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Pour récompenser ceux qui ont lu cette note jusqu’à son terme, voici la réponse à la question posée ici il y a dix jours :
qui a dit : « L'acteur doit se vider de lui-même, c'est son premier travail, et le plus important. » Il s’agissait de Louis JOUVET. Devant le nombre impressionnant de réponses (zéro, car je ne compte pas celle de Claudiogene, que je préfère ne pas révéler…), je suis donc encouragé à continuer dans cette voie.
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31/01/2007
Trimages
Le mois de février,Trimages nous annonce 2 spectacles :
Charlotte ODINOT, pour « Incendie Personnel », un one woman show pétillant et décapant.
Après plusieurs mois au Théâtre du Gymnase à Paris, Charlotte ODINOT est en tournée dans toute la France et passera par Trimages ce week-end. « Incendie Personnel » raconte, étape par étape, le parcours d'une jeune fille fraîche émoulue d'un pensionnat de bonnes sœurs, qui va connaître le grand frisson avec un pompier...
Vendredi 02 et samedi 03 à 21h00, dimanche 04 à 16h00.
Plein tarif 14 €uros / réduit 10 €uros
Pour les jeunes spectateurs :
« Pierrot de la Lune » de Catherine LAUVERJON par la compagnie Rouge Ephémère.
Saperlipopette ! Où est passée la Lune ? Embarquement pour un voyage poétique et ludique ! L'aventure drolatique de Pierrot à la recherche de la Lune nous invite à rencontrer Astronomus le savant fou, Ratapoil le rat doux dingue, Legrangus président de la Terre, Couakinou la diva... En suivant Pierrot dans le grand cirque de la vie, le public part à la découverte des menaces qui pèsent sur notre planète, la Terre, l'air, la mer, la faune, la flore, tout ce que nous devons préserver et transmettre aux générations futures ! PS : Ne renoncez jamais à vos rêves !
Spectacle pour petits et grands enfants.
Les samedis 3 et 10 février à 16 h 00.
Tarif unique : 5,50 €uros – 4,50 €uros pour les adhérents Trimages, CE, Comités d’établissement.
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08/01/2007
Vivant
Je ne faillirai pas à la tradition, je présente ici mes meilleurs vœux de bonheur et de culture partagée à toutes les lectrices et tous les lecteurs de l’Illustre Théâtre. Que l’année 2007 fasse vivre le spectacle… et ceux qui le font.
Deux informations, pour commencer cette année.
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LE THEATRE DE LA SEMEUSE PRESENTE
PETIT BOULOT POUR VIEUX CLOWN
De MATEI VISNIEC
Une création de la Compagnie Arkadia
Mise en scène : Stéphane EICHENHOLC
Avec :Sylvain Guiné, Jean-Louis Stora & Eric Guyonneau
" Trois clowns, autrefois partenaires de jeu, se retrouvent dans une salle d’attente pour passer une audition. Ils sont vieux, dépassés, et attendent désespérément que l’on vienne les chercher pour cette audition de la dernière chance. Après la joie des retrouvailles naît l’angoisse de la compétition. Nicollo, Filippo et Peppino se confrontent et luttent pour un boulot incertain. Chacun persuadé de son talent, tente d’imposer sa supériorité à ses amis.
Tout est bon pour ces trois clowns passés de mode pour essayer d’intimider les autres : menaces, hypocrisie, flatterie, trahison, mensonges. Tous les coups sont permis dans cette quête pathétique, drôle et féroce, qui les réunit pour un ultime numéro.
Matéï Visniec signe ici, une comédie tragi-clownesque pleine d'humanité où plane l'ombre de Tchekhov et de Beckett. "
Jeudi 18 janvier, Vendredi 19 janvier et Samedi 20 janvier à 20h30
Vendredi 26 janvier et Samedi 27 janvier à 20h30 et Dimanche 28 janvier à 15h00
Théâtre de la Semeuse, rue du Château, 06300 Nice - Renseignements & réservations : 04.93.92.85.08
Prix des places de 10 à 15 €
Pour les 13/17 ans : 6 €
Gratuité pour les moins de 13 ans
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La deuxième info est relayée par Emmanuelle LORRE :
NIACA - APPEL à MANUSCRITS
11ème Rencontre Méditerranéenne des Jeunes Écrivains de Théâtre - Concours d’Écriture Théâtrale 2007
L’association Niaca organise un Concours d’Ecriture Théâtrale ouvert à tout écrivain :
-résidant les régions : Corse, Languedoc - Roussillon, P.A.C.A. et Monaco
-présentant une œuvre scénique de langue française, comique ou dramatique, à l’exception de l’écriture « café-théâtre » ou « performance d’acteur »
-n’ayant jamais été édité dans le registre théâtre
Parmi les textes déposés, 5 seront sélectionnés par un Comité de Lecture pour être présentés publiquement sous forme de lectures lors de la : 11è « Rencontre Méditerranéenne des Jeunes Ecrivains de Théâtre » qui sera accueillie par le Théâtre Alexandre III à Cannes, en partenariat avec les Ecrivains Associés du Théâtre et la SACD, avec le soutien de la ville de Cannes, du Conseil Général des Alpes-Maritimes et du Conseil Régional P.A.C.A.
En clôture de la 11è « Rencontre », le jury décernera le « Prix d’Ecriture Théâtrale 2007 » L’auteur ne devra pas avoir été publié en librairie théâtrale et aura enregistré son manuscrit auprès d’un organisme de protection de la création littéraire. Les candidatures devront être accompagnées de trois exemplaires « anonymes » du manuscrit, du récépissé de dépôt de l’œuvre à un organisme de protection de la création littéraire et d’une participation aux frais d’organisation de 23 €.
Date limite de dépôt des candidatures : 30 avril 2007.
Dossier d’inscription et règlement du concours sur demande par courrier ou e.mail Niaca 9, Rue Saint Esprit 06 600 ANTIBES TEL : 06.60.37.70.57 et 06.88.75.34.46 e.mail : alexandre@jetcam.net et jeanmarc.weber@gmail.com www.niaca.net
Association loi 1901 inscrite sous le n°: 0061014134 S/P de Grasse
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31/12/2006
Un burlimaglouf
Écolier, j’ai pu aller voir deux ou trois spectacles, soit que nos institutrices nous accompagnaient dans une des MJC, soit que la troupe venait jusqu’à nos préaux.
Mais celui qui a marqué ma mémoire d’enfant, c’est un spectacle hybride, dans lequel une marionnette rêvait qu’elle se transformait en un être humain véritable. (« … j’ai rêvé que j’étais devenuuu un VRAAIIII Burlimaglouf ! … ») Marionnettes donc et comédiens se partageaient la vedette, et mes yeux d’enfant s’étaient régalés.
Ces souvenirs vieux de 35 ans sont remontés à la surface lorsque je suis allé visiter le site de la Compagnie ARKETAL. Allez donc y jeter un coup d’œil en cliquant ICI, ce groupe d’artistes installé à Cannes depuis plus de 20 ans semble avoir pas mal de choses à montrer. Parmi les 96 vœux que je dois formuler pour 2007, je fais celui d’aller voir un de leurs nombreux spectacles programmés pour cette année à venir, peut-être même de faire un stage, si par extraordinaire j’en avais le temps.
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15/12/2006
C'est Lorre
C’est la deuxième partie de cette interview consacrée à Emmanuelle LORRE.
Emmanuelle, qu’est-ce que cela fait de mettre en scène une personne qui a le statut de "célébrité", comme Numa SADOUL ; cela a-t-il représenté une barrière dans ton travail ? Quelle a été ton approche de la question ?
Emmanuelle : J’en ai fait complètement abstraction, et ce n’était plus du tout une barrière au moment où je l’ai mis en scène, dans la mesure où ça faisait déjà plusieurs années qu’on se connaissait lui et moi ; où je l’ai remplacé de temps en temps dans ses ateliers, où il m’avait lui mis en scène dans « les Bonnes » avant. Et c’est vrai que lorsque moi je l’ai mis en scène à la demande de Meyer COHEN – je les ai mis en scène tous les deux dans « Inconnu à cette Adresse », de Kressman Taylor – donc pour moi, c’était plus le personnage, le Numa SADOUL connu etc., c’était un ami. On a noué des liens d’amitié profonds, donc pour moi on travaillait entre amis, entre personnes habituées à travailler ensemble. C’était plus le Numa SADOUL public, en fait, déjà à ce moment là. Mais c’est vrai que lorsque je l’ai rencontré au début j’étais très impressionnée. Et ça passe vite, parce que c’est vraiment quelqu’un de simple, c’est quelqu’un qui est dans l’écoute, c’est quelqu’un qui est dans le partage, qui est dans l’accueil, c’est quelqu’un de vraiment humble ; et en tant que comédien il est encore plus humble, parce qu’il se sent plus débutant comédien que metteur en scène – parce qu’il a fait énormément de mises en scène d’opéras qui ont fait grand bruit… Ah oui, oui, il a fait des trucs pas possibles [ Notamment « Madame Butterfly » ; pour en lire un des nombreux commentaires, cliquez ICI ]. Là il a une certaine assurance, et cette assurance il ne l’a pas quand il est comédien. Donc au contraire quand tu le mets en scène il est presque plus fragile.
Si j’ai bien compris, chacun a mis en scène les autres, c’est "chacun son tour" en quelque sorte. D’une manière plus générale, est-ce que c’est facile de diriger ceux qui t’ont dirigée ? De mettre en scène un metteur en scène ?
Emmanuelle : Ça peut, ça peut poser des problèmes, mais en fait tout dépend des comédiens qui sont sur le plateau et de l’humilité qu’ils ont et de l’envie d’avancer ou pas. Mais là la question ne s’est pas posée, parce que, en l’occurrence, dans « Inconnu à cette Adresse » j’avais donc Meyer COHEN et Numa, et c’est vrai que tous les trois, d’ailleurs Meyer il le dit lui aussi, on s’est tous mis en scène les uns les autres, on a tous joué les uns avec les autres, on a fait toutes les combinaisons possibles, sauf je crois Meyer et moi dans une mise en scène de Numa SADOUL…
Il faudra le faire alors !
Emmanuelle : Il faudrait que ce soit le prochain volet. Donc on était quand même dans une espèce d’habitude de travail mutuel, commun… Donc ça non plus ça ne s’est pas posé. Alors c’est vrai qu’ils ont tous les deux un œil de metteur en scène et qu’en plus c’était dans le théâtre de Meyer, c’était la production de Meyer, c’est vrai qu’à deux trois reprises, moi je leur ai dit « Non mais oh ! D’accord, mais ce sont mes idées, après on voit… » ; mais ça c’est très très bien passé, parce qu’on a l’habitude de bosser ensemble.
Est-ce que c’est au Conservatoire, en 1988-1990, que tu as fait tes premières armes ? Pourquoi avoir choisit pour ta formation d’aller vers cette institution ?
Emmanuelle : Non, ça n’a pas été la première fois. En fait j’ai un grand-père qui était comédien, qui était au Cercle Molière, donc j’ai eu accès au virus théâtral très jeune, quand j’étais enfant, et j’ai toujours voulu faire ça. J’ai grandit dedans tu vois. Puis moi en plus j’ai passé quelque temps à vivre chez mes grands-parents, donc forcément… C’est vrai que lorsque j’avais cinq ans, je savais que je voulais être comédienne. Donc j’ai talonné, talonné, talonné ; jusqu’à ce que, lorsque j’ai eu onze ans, mon grand-père demande à m’inscrire aux cours du Cercle Molière. Alors ils ont réfléchi avant… Parce qu’à l’époque il n’y avait pas de cours de théâtre pour enfants ou pour ados, tu vois tout ce qu’on fait maintenant. C’est pas que je sois d’un âge canonique, mais c’est assez récent finalement. Parce que mine de rien, j’avais quand même onze ans il y a vingt-trois ans. Donc il n’y avait pas de cours comme ça. Donc j’étais la p’tite gamine au milieu de gens de tous les âges. Après, j’ai tenté le concours d’entrée au conservatoire…
Comment se passe un concours de Conservatoire ?
Emmanuelle : Écoute, moi celui du Conservatoire de Nice, j’ai pas eu le sentiment qu’il soit très dur. A l’époque, au concours d’entrée on présentait une scène. Moi j’avais présenté une scène que j’avais pas mal travaillé au Cercle Molière avant.
Tu as combien de temps pour préparer une scène ?
Emmanuelle : À cette époque là, c’était une scène au choix. Tu la choisis toi, donc tu arrives avec ta scène qui est déjà prête. Maintenant, je ne me souviens pas si c’était une scène classique ou une scène moderne qui était imposée. Moi ce que je sais c’est que j’avais choisi une scène extraite de « Ruy Blas », de Victor HUGO. Après, ça dépend : quand j’ai tenté le concours du Conservatoire de Paris, c’est pas pareil. Tu arrives en présentant deux scènes classiques, deux scènes modernes et c’est eux qui choisissent : passez moi ça et ça… Ça dépend des écoles, ça dépend des conservatoires. Je ne sais pas comment ça se passe maintenant au Conservatoire de Nice, je sais pas. Puis après j’ai été au Cours Simon.
Pourquoi ? Tu as sentis qu’il fallait un complément, que le Conservatoire ne suffisait pas ?
Emmanuelle : Non, ça ne me suffisait pas. Et puis bon, comme tout le monde j’avais envie de monter à Paris parce que… le paysage théâtral Niçois était quand même très différent à ce moment là.
C’est vrai que ça a évolué depuis…
Emmanuelle : Il y avait moins de compagnies, il y avait moins de lieux… Voilà, je me suis dit : pour en faire mon métier, je pars d’abord me former à Paris, et j’essaye de réussir à Paris. Moi j’étais comme tout le monde, j’avais des rêves de Conservatoire de Paris, j’avais des rêves de Comédie Française, en toute simplicité bien sûr ! Et puis j’ai fait des stages, et puis j’ai bossé sur Paris. Jusqu’au jour où j’ai décidé de revenir. C’est vrai qu’à chaque fois que je venais en vacance chez mes parents, je me rendais compte qu’il y avait des compagnies qui se montaient, qui continuaient à exister, qui se développaient, qu’il y avait des lieux qui se créaient et qui perduraient, et ça donnait envie.
C’est la fin de cette deuxième partie ; la troisième et dernière partie de l’interview très bientôt…
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12/12/2006
La Cie ALCANTARA nous communique ceci :
La Cie ALCANTARA présente:
Pomme d'amour
Un doux voyage porté par les mots de Boris Vian, Raymond Queneau, Paul Eluard, Jacques Prévert…
Spectacle jeune public
Compagnie Alcantara
Texte et création : Emilie Atlan
Distribution en alternance : Sophie Sergio / Marie-Jo Gonzalez
Emilie Atlan et Johanna Piraino à l'accordéon
Mise en scène : Emilie Atlan
2 personnages : Joséphine et Le marchand de sable
N’avez-vous jamais pensé que le Marchand de Sable pourrait un jour apparaître ?
Croyiez-vous que la Magie d’un soir fut possible ?
Pourrez-vous imaginer vivre un temps dans un Paris décalé, pour quelques petits cailloux ?
Joséphine y croit, elle…
Enfourchez votre cheval de bois…
Fermez les yeux… Le manège tourne…
Nous sommes partis.
11 tableaux,
Durée du spectacle : 50 mn
Poèmes et chansons : Boris Vian
Raymond Queneau
Jacques Prévert
Paul Eluard
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Je connais bien Sophie SERGIO, co-fondatrice de cette compagnie. Je sais qu’elle est une comédienne douée. Je n’ai en revanche pas encore vu de spectacle dit " jeune public " réalisé par la Cie Alcantara.
Si d’aventure l’un d’entre vous emmenait sa progéniture croquer cette « pomme d’amour », qu’il n’hésite pas à laisser ici ses impressions. Les spectacles pour enfants se sont beaucoup développés ces dernières années, et il serait intéressant d’en avoir quelques petits comptes-rendu.
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