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28/10/2010

Rencontre

La 12ème édition des Rencontres Cinéma et Vidéo s'ouvrira le jeudi 18 novembre 2010 au VOLUME et se poursuivra jusqu'au dimanche 21 novembre au MUSEAAV et au cinéma MERCURY, à Nice.

Pendant ces quatre journées, la production régionale et indépendante sera mise à l'honneur à travers un format original qui fait un retour en force : le film super-8.
Au programme, de nombreux courts métrages, des rencontres avec les auteurs, de la musique, des cartes blanches à des associations partenaires, et la désormais traditionnelle Nuit du Cinéma qui sera consacrée au péplum (de minuit jusqu'à l'aube !)

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L’objectif de ce rendez-vous : permettre au public curieux de découvrir la production cinématographique régionale. Nous accueillerons entre autres Gérard COURANT, cinéaste atypique adepte du Super-8 pour une carte blanche comprenant quelques-uns de ses fameux Cinématons, portraits filmés de gens connus et moins connus.

L’association Regard Indépendant, organisatrice de cet événement, présentera à cette occasion sa nouvelle collection de super-8 tourné-montés réalisés sur le thème de « La première fois ».

Le concept du "tourné-monté" est simple : chaque participant utilise une seule bobine de film Super-8. Le réalisateur n’a pas droit au découpage ni au montage, ni au laboratoire. Une fois son film terminé, il rend la bobine — sans savoir si le film est techniquement réussi, car nous ne sommes pas en numérique, il n’y a aucun moyen de vérifier !
Lors de soirées organisées spécialement, tout le monde, réalisateurs et public, découvrent ensemble les œuvres produites.
Depuis quatre ans, l’association Regard Indépendant organise de tel événements, en imposant à chaque fois un thème (« sur la route », « insomnies », « à la vie, à l’amour, à la folie »… etc.)

Cette année, quatre réalisateurs allemands de Köln (Cologne -Allemagne) ont été invités à se joindre aux créateurs de la région. Une douzaine de films devraient être présentés en compagnie de la traditionnelle sélection des Straight 8 anglais (association londonienne d’où est partis ce phénomène) et d'une carte blanche au festival tourné-monté de Strasbourg.

La « Nuit du Cinéma » assouvira nos pulsions cinéphiles avec les courts métrages proposés par Héliotrope et deux longs métrages mythiques, deux péplums : Jason et les argonautes de Don CHAFFEY avec les créatures fantastiques de Ray HARRYHAUSEN et le délirant Monty Python, la vie de Brian, relecture décalée de la vie du Christ.

Cette édition poursuivra l'exploration des interactions entre images et musique avec les groupes Outcrossed, Les arbres qui marchent et Les Veines pour trois ciné-concerts en ouverture au Volume et au MUSEAAV.

Nous vous convions à découvrir le détail de cette 12ème édition sur notre site

www.regardindependant.com

Renseignements pour le public : 06 23 07 83 52 / regardindependant@gmail.com

13/10/2010

FALICOMÉDIES

C’est avec un mois de décalage que je parle de ce festival organisé sur la commune de Falicon du 8 au 12 septembre.
C’était le 8ème ! Huit années consécutives, c’est déjà une performance lorsqu’on sait toutes les difficultés qu’il faut surmonter.

Début septembre, les soirées sont encore belles, même si on sent qu’elles sont plus courtes. Mais pourtant, Mme Françoise OLIVIER (Cie l’Entrée des Artistes), l’organisatrice de ces rencontres, pense qu’elle décalera la prochaine édition au mois de juin, en partie pour des raisons de financement (les collectivités concernées seront plus promptes à aider financièrement si ce festival a lieu pendant la saison touristique). Rien de sûr pour l’instant, et quelle que soit la période choisie, je ne manquerai pas de vous l’annoncer, car la programmation est bonne dans l’ensemble, et le lieu très agréable.

J’ai ainsi pu assister à la première de Cirque à Deux, comédie écrite par Barry CREYTON (acteur et auteur dramatique australien). La pièce a été traduite et adaptée par Michèle LAROQUE et Jean-Michel RIBES.
« Alexandra et Georges se retrouvent par hasard, quelques années après leur divorce houleux. C'est le point de départ pour une suite de malentendus, quiproquos et gags débordant de tendresse et à l'efficacité imparable, ponctués de séances chez leur psy respectif.

Le parcours mouvementé d'un couple hors normes qui ne peut vivre ni ensemble, ni séparé. L'implacable efficacité des comédies anglo-saxonnes du remariage. »

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Si le sujet n’est pas très original, les dialogues sont très bien écrits et la pièce est très drôle, très fine ; les deux comédiens, Emmanuelle LORRE et Marc BRET, sont parfaits dans leur rôle.
Et encore, c’était la première ! Une bonne première, déjà au point, sans accroc particulier.

C’était la troisième fois que la Cie l’Épigramme venait produire ses créations  durant ce festival (en effet, l’an dernier, c’était la première pour Fable de ma Fontaine, d’après des chansons de Claude NOUGARO et, précédemment, la première pour Rencontre, de Guy FOISSY — par ailleurs président d’honneur de ce festival).
Aussi ai-je demandé à Emmanuelle LORRE, comme une boutade, si elle avait décidé de faire toutes ses premières ici, à Falicon. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas contre, et qu’elle se sentait bien dans cet endroit.

Ce spectacle est appelé à tourner dans différentes salles de notre région. Il sera notamment à l’affiche du Théâtre de l’Impasse, à Nice, tous les week-ends du mois de novembre, les vendredi et samedi à 20h30 et les dimanches à 17h00.
Renseignements, réservations et tarifs au 04 93 16 17 51 (portable : 06 84 35 62 77).

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03/10/2010

C’est pas sympa pour Monsieur Cohen

Ce n’est pas le titre d’une pièce, pourtant ça se passe dans un théâtre. Comme je vous l’avais annoncé (cliquez ICI pour relire l’article), le Théâtre de la Cité est repris par la Cie Miranda.
Jusque-là, c’est plutôt une bonne nouvelle : le fondateur de ce théâtre privé, Meyer COHEN, ayant atteint l’âge respectable de 75 ans, on pouvait craindre une fermeture définitive pour cause de retraite, sans aucun repreneur.
La Cie Miranda, fondée par Thierry SURACE en 1995, a les reins suffisamment solides pour un tel projet (pas seulement côté finance, investir un tel lieu est compliqué : il faut programmer des spectacles pour toute la saison, communiquer, mettre au point une structure d’enseignement… c’est un ensemble de savoir-faire de professionnels).

Qu’est-ce qui me chagrine alors ? Les propos inutiles, voire incohérents, du gratuit « la Strada ». Encore eux ! décidément, on va finir par croire que je leur en veux !
Mais lisez-donc le sous-titre de l’article qui est consacré à l’événement : « Une oasis de liberté pour la création est née à Nice. L’ambition d’ouvrir un Pôle Théâtral, privé, absoud de toute contrainte consualiste est une bonne nouvelle. Miranda a repris le Théâtre de la Cité. Nice se réveillerait-elle ? »
Ainsi, à en croire le rédacteur, ce Théâtre de la Cité n’était pas, jusqu’à aujourd’hui, un véritable espace de liberté. Monsieur Meyer COHEN n’avait rien créé de réellement indépendant. Nice dormait, sans aucun théâtre digne de ce nom…
Ce n’est pas très sympa, non, mais c’est surtout injuste. Je suis convaincu que Thierry SURACE et toute la Cie Miranda ont le plus grand respect pour le travail accomplis depuis la création de cette salle en 1994.
L’article devient réellement incohérent lorsqu’on lit : « Créé par M. Meyer Cohen, ce lieu qui a vu défiler nombre d’artistes a retrouvé une perspective, et son créateur qui a eu la maturité d’en assurer la transmission est à célébrer tant le partage, mais aussi l’exigence de qualité l’ont toujours guidé. »
Qu’a voulu dire son auteur ? Qu’il était temps que M. COHEN s’en aille, ou bien qu’il fut un homme de grand talent ?

Je crains que cet article, et même toute la ligne éditoriale de la Strada, ne soient guidés par une seule obsession : montrer une posture "de Gauche" et "engagée".
Pour être crédible, faut-il qu’une gazette traitant de culture affecte d’être farouchement gauchiste, libertaire et révoltée ? Car le malheur est que, souvent, cela sent le réchauffé ! Toutes leurs diatribes contre le grand capital et contre le consensus mou, elles arrivent toujours trop tard, ou bien manquent d’exemples concrets.
D’autre part, je connais pas mal d’artistes qui ne sont pas de Gauche. Cela ne les empêche pas d’être excellents, même si je suis rarement d’accord avec eux.

Cela est dommage, car dans ce même article, on y bouscule aussi les idées reçues sur la production privée. Mais cela passe inaperçu au milieu d’un flot de texte inutile (les syndicalistes et les partis politiques n’écrivent pas mieux, mais ils collent d’avantage à l’actualité et ils ont un discours beaucoup plus subtil et structuré.)