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23/03/2009

Disparition

Tout d'abord, une annonce assez urgente :

L'association la Scène Déménage cherche un comédien bénévole ;
Il s'agit d'un rôle dans une comédie, à l'affiche à la mi-juin − « le Bérêt de la Tortue » ;
L'âge n'est pas précisé ;
Les répétitions se font une fois par semaine (le jour n'est pas défini).

Pour vous faire une idée, allez voir leur site en cliquant sur l'image. (l'ergonomie est inhabituelle, mais on finit par s'y faire)

Illustre-Casting.JPG

Ce site est désormais en lien sur la Colonne de Gauche.

Il y a les sites qui viennent allonger la liste, mais il y a ceux qui en disparaissent.
Celui de la Cie Alcantara tout d'abord. Sa fondatrice m'a déclaré que cette structure était mise en sommeil. Que vont faire chacune des membres (compagnie composée exclusivement de femmes...) se réuniront-elles de nouveau un jour ? Je n'ai pas pu obtenir plus de précision. C'est en tout cas fort dommage car leurs productions étaient souvent d'une grande qualité. (cliquez ICI pour relire un compte-rendu)

Le second site qui n'apparaît plus dans la liste de liens est celui de « Babeth (et Piaf) », qui présentait les spectacles d'une chanteuse, Élisabeth, et son répertoire des chansons d'Édith PIAF. Les dernières nouvelles remontent, elles aussi, à 2007.(cliquez LA pour relire l'interview)

En effet, il me semble que cette fameuse Colonne de Gauche n'a d'utilité que si l'on est sûr de trouver au bout des sites qui sont mis à jour régulièrement.

20/03/2009

Quelques annonces avant le week-end

Mais N'te Promène Donc Pas Toute Nue
Le Bocal — Nice

Le communiqué de presse nous annonce ceci :

« Un Feydeau Champagne Classé Grand Cru
Changement complet de registre avec ce classique de FEYDEAU, ici épuré et allégé de tout son désormais inutile décorum propre au théâtre bourgeois fin 19ème/début 20ème siècle pour aboutir à une farce moderne et colorée qui, par moments, bouleversant les codes rigides de la trop traditionnelle, voire poussiéreuse, comédie de boulevard, grâce à ses dialogues d'une savoureuse incongruité, ses situations ahurissantes, bascule délibérément dans l'esprit délirant et surréaliste du burlesque, faço
n Buster KEATON.

Chez lui, le député Ventroux passe le plus clair de son temps à enjoindre à son épouse Clarisse de se vêtir décemment. Celle-ci, en effet, a la fâcheuse habitude de s'exhiber en chemise à longueur de journée sous le regard du domestique et des éventuels visiteurs, qui comme on peut s'y attendre vont arriver d'une manière totalement impromptue. »

Auteur : Georges FEYDEAU
Interprètes : Vanessa BELLAGAMBA, Jean-François SANTOLINI, Ralp
h SCHÜTTE & Agnès CROUTELLE
Metteur en scène : Jean-Louis RUSSO

 

Ne te promène donc pas toute nue.jpg

Je rajouterai à ce communiqué une réflexion toute personnelle :
S'il est une chose qu'il faut dépoussiérer, c'est le mot « dépoussiérer » lui-même ! En effet, trop de gens, depuis déjà longtemps, ont recours à cet argument usé jusqu'à la corde. Les bons vieux décors façon « Au Théâtre ce Soir » ont certes un air de déjà vu, mais ce n'est pas une raison pour employer un ton condescendant. Car enfin, on pourrait répliquer que les «farces modernes et colorées qui, par moments, bouleversent les codes rigides de la trop traditionnelle, voire poussiéreuse, comédie de boulevard», on en a vu des tonnes, et qu'elles aussi mériteraient d'être, à leur tour, dépoussiérées !
Je rajouterai que c'est parfois un prétexte pour ne pas faire de décor ni de costume du tout. Il est facile alors de prétendre par la suite que l'on se réclame de Jacques COPEAU...
Il n'est pas constructif d'opposer un genre à un autre. Il y a suffisamment de spectacles et (presque) suffisamment de public pour laisser une place au soleil à chaque genre.

Malgré cette remarque, je recommande ce spectacle pour deux raisons :
Jean-Louis RUSSO et sa C
ie Série Illimitée tournent maintenant depuis plusieurs années dans les Alpes-Maritimes et ses spectacles ont un style bien à eux — On peut aimer ou ne pas aimer ce style, mais au moins on va voir un spectacle qui a un parti pris, qui va dans une direction ;
Ensuite, j’ai eu la chance de travailler avec R
alph SCHÜTTE, et sans le flatter, je peux vous assurer qu’il est un comédien EXCELLENT (j’en serais même un peu jaloux).

Le Bocal
6, Rue Prince Maurice
06000 Nice
Réservations : 04 92 15 17 34 — 06 03 13 86 14

Du 24/04/09 au 10/05/09
Les dimanche à 16H00
Les vendredi et samedi à 20H30

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MOULIN à PAROLES

Je ne vais pas faire un "copier/coller" de la présentation qui se trouve sur le site du Théâtre du Port, cliquez sur l'image pour aller le lire.

Moulin à Paroles-02.jpg

 Tout ce que je peux rajouter, c'est que j'ai déjà vu ce spectacle il y a environ quatre ans, et que j'en ai gardé le souvenir d'un texte intéressant et bien interprété.

les 20-21-22 et 27-28-29 mars
« MOULINS à PAROLES » d’Alan BENNETT
Au Théâtre du Port — Nice

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Ce Week-end, du 20 au 22 mars
Au Théâtre ANTIBEA (Vieil Antibes)

« Rhinocéros ou comment résister
»

d'Eugène IONESCO C
ie Série Illimitée
Cycle Ionesco pour le 100
ème anniversaire de sa naissance
Vendredi et Samedi à 20H30, dimanche à 16H00
Réservations au : 04 93 34 24 30 — 06 03 13 86 14

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Enfin, une info concernant les plus jeunes

CENTRE DE LOISIRS 6/12 ans - DOMINANTE CULTURELLE

Dans le cadre du « Contrat Enfance Jeunesse », Ville de Nice et CAF
LA PETITE ACADÉMIE DES ARTS
Au Centre Culturel « la Providence » — Vieux Nice

Thèmes des mercredis jusqu'à juin 2009 : Chant, danse, musique et théâtre au pays des romains, en vue de la nuit des musées du 16 Mai en collaboration avec le musée de Nice-Cémenelum, et ensuite Carnet de Voyage.

Thème vacances d'Avril 2009 : Fêtons la "Renaissance du Printemps" (dessin, peinture, chant, danse et théâtre en folie).

Renseignements et inscriptions:
La Semeuse, 2 montée Auguste Kerl — Vieux Nice
Téléphone : 04 93 92 85 00

11/03/2009

Du papier à la chair

Si nous avions habité à 50 mètres du TNN (Théâtre National de Nice), nous n'aurions pas eu à prendre la voiture et à chercher une place ; mais nous serions rentrés trop vite aussi ! Nous n'aurions pas eu droit à ces quelques minutes où, sur la route, nous n'avons rien d'autre à faire que nous livrer au plaisir de parler du spectacle, avant de retrouver notre quotidien.
Il me semble que c'est un des intérêts de la Culture en général, que de provoquer les échanges entre individus.
Avec ma compagne, sur le chemin du retour, nous avons parlé de la pièce que nous venions de voir : Making Off

Making Off, ce fut d'abord un roman. Le premier opus d'une bibliographie aujourd'hui très étoffée pour une écrivain d'à peine 30 ans, Claire LEGENDRE.
L'adaptation à la scène est de Linda BLANCHET. « L'écriture crue, drôle et brutale de Claire Legendre a été une vraie rencontre. Je suis heureuse de partager ma découverte en portant à la scène l'univers dense de cet auteur bien vivant. » nous confie-elle sur la plaquette de présentation.

Making Off le livre comme la pièce raconte l'histoire d'un journaliste qui a la chance de pouvoir interviewer le sulfureux et très secret Caïn SHOESHINE, cinéaste maudit boudé par Hollywood mais adulé en Europe. S'installe peu à peu un climat tendu et noir.

Le dernier projecteur éteint, je me suis rendu compte qu'il y avait deux sortes de spectateurs : ceux qui ont déjà lu le roman et ceux qui ne le connaissent pas encore.
Ca tombe bien, ma ravissante compagne n'avait jamais lu Making Off, tandis que moi, oui. Je lui ai demandé d'écrire ici ce qu'elle m'avait confié quelques instant plus tôt :

N'ayant pas lu le roman, je suis arrivée tel le naïf de service devant le spectacle. Je ne m'y suis pas ennuyée... c'est déjà pas mal.
Une ambiance qui tient en haleine. De la tension palpable. Une inquiétude latente, dont on a du mal à définir à quoi elle tient. Le décalage entre le ton et les propos ? Le côté obsessionnel du héros, avec ses phrases répétées « Regarde la caméra. » « Regarde la caméra. » ?
Et pourtant, une impression plutôt mitigée. J'ai été lassée par certains choix de la mise en scène. Un petit relent d'originalité et de modernité choc à tout prix.
Je me suis demandée trop souvent si les moyens utilisés étaient là pour émouvoir, ajouter, dire, créer ? Les comédiens nus sur scène, à quoi ça sert ? Le propos aurait-il été moins efficace sans cela, sans certains autres effets censés être dérangeants ?
Rien n'est moins sûr...
J'ai bien peur que le texte n'ait été plus dessevi qu'autre chose. Dommage.

Et voilà, je le disais plus haut : ceux qui n'ont pas lu le roman sont en quelque sorte lésés. En effet, ils n'ont pas l'occasion d'apprécier la façon dont le style de l'auteur est restitué. Claire LEGENDRE semble avoir écrit cette première œuvre comme une mosaïque, avec une accumulation de phrases très courtes, et dont on ne perçoit le sens qu'au bout d'un certain temps de lecture, avec du recul.
Il m'a semblé ressentir la même chose en voyant le spectacle se dérouler sous mes yeux. Les premières minutes, on se demande bien ce qu'on fait là, à regarder des comédiens quelconques dans une mise en scène ordinaire... Manipulation ! En réalité, la pièce décolle sans que vous puissiez dire à quel moment.
Je rejoint toutefois ce qu'écrit ma compagne : les choses les plus efficaces ne sont pas les plus spectaculaires. Des trouvailles de mise en scène discrètes et efficaces permettent de recréer ce climat de danger et cet univers singulier dans lequel plonge le journaliste. Point n'était besoin de nous déballer toute cette chair, même si elle est au centre du prétexte de l'histoire.
C'est d'ailleur pour cela que, croyant la pièce terminée, j'ai commencé à applaudir, imité alors par quelques autres. Puis deux ou trois rires qui fusent dans l'obscurité. Le rire de ceux qui savent : la pièce n'est pas finie, on doit d'abord voir un danseur nu se mouvoir sur le sol, avant le noir final.
Applaudissements. Sauf les quelques uns qui ont quittés les lieux immédiatement.
Je le répète, ceux qui n'ont pas lu le roman seront plus désarçonnés. Les autres auront davantage de jubilation.

Ce spectacle se joue encore les jeudi 12 et vendredi 13 mars au TNN, dans la salle « Michel SIMON ». Cette salle, la plus petite des deux (318 places quand même) est en forme d'amphithéâtre. Le "vrai" amphithéâtre, celui défini par les grecs et qui occupe légèrement plus qu'un demi-cercle, avec la scène au centre. Dans les théâtres romains, les gradins formaient souvent un demi-cercle exact, mais la scène était repoussée au fond, en longueur.

Je ne terminerai pas cet article sans vous donner le lien du « site officiel » de Claire LEGENDRE. IL est beau, mais c'est son contenu qui mérite surtout le détour. Cliquez sur l'image pour le découvrir.

Illustre-Making Off-01.JPG

02/03/2009

International - suite

c'est une note très brève, juste pour mettre en avant la note laissée ici par un lecteur du... Québec !

"Eh bien,
sachez que je vous lis aussi du Québec! Peut-être encore plus loin, mais l'intérêt théâtral ne connaît pas vraiment (quoique!) la distance!
Bien à vous.."

Il vous suffira de cliquer sur l'image pour arriver jusqu'à son blog.
Manifestement, il s'agit de quelqu'un qui bosse vraiment dans le milieu du théatre.
Je n'ai pas eu le temps de trop approfondir mais il me semble que nous traitons parfois de sujets semblables, comme par exemple de très vieux articles de journaux...
Et puis il y a les sujets que je n'ai jamais traités ici, et qu'il sera intéressant de lire.

Illustre-Québec.JPG