Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/02/2008

Liste de Gauche

Encore de nouveaux liens qui viennent s’ajouter à la fameuse « liste de gauche ». Non ! Non ! Il ne s’agit pas d’élections municipales ! Je veux parler de la liste située à gauche de cette page, et qui vous donne les liens vers les autres sites en rapport avec le Spectacle Vivant dans les Alpes-Maritimes.

Et puisque Lisie PHILIP nous a récemment laissé quelques commentaires, commençons par elle. Cette jeune maman, qui a crée sa compagnie de théâtre-danse en 1997, la Cie Antipodes, a commencé vers l’âge de 15 ans une carrière internationale de danseuse, notamment en intégrant les Ballets Béjart Lausanne.
Une blessure à la cheville change le cours de sa vie de danseuse. Elle se forme alors au théâtre, c’est à ce moment qu’elle décide de fonder sa propre compagnie, avec son… compagnon Raphaël THIERS.

Celui-ci, après quelques mois d’expérience dans leur toute nouvelle structure, décide d’abandonner son (très) confortable salaire d’informaticien pour se lancer en plein dans l’aventure Antipodes.
Morena DI VICO, venue d’Italie pour danser sur les scènes azuréennes ; Mathieu GEGHRE qui prête souvent ses talents musicaux ; Richard COVELLO, qui apporte un savoir-faire précieux dans le domaine complexe de l’image et de l’informatique pour la scène (certaines créations sont de vrais laboratoires !)… Lentement, obstacle après obstacle, mais aussi spectacle après spectacle, les artistes de la compagnie, désormais un peu plus nombreux, ont réussi à se faire une place dans le monde très difficile de la danse.

750c246f4aae3ebe13068272eef3c3e7.jpg

Sur le site de la Cie Antipodes, la vidéo d’un de leur spectacle, « Ich Bin Don Quichotte » (qui a vu le jour lors des 7èmes Rencontres Cinéma et Vidéo organisées par Regard Indépendant, youpee !) est très bien réalisée, mais elle ne restitue pas suffisamment toute la magie de cette fusion de la danse et de la vidéo.
Lisie elle-même me le confiait un jour : c’est un genre qui est à la mode, trop ; et certains chorégraphes en mal d’inspiration, et surtout de subvention, n’hésitent plus à ficeler un montage hâtif avec quelques danseurs, une caméra et un écran, afin de plaire aux programmateurs. Alors qu’avec un peu d’imagination, du talent et beaucoup de travail, on crée des spectacles magiques, inoubliables. Aussi, n’hésitez pas à consulter leur site pour vous tenir au courant de leurs prochaines performances. Dans l’immédiat, ce sera lors du prochain « 06 en scène » le 24 mars.

Restons dans le domaine de la danse et allons cliquer sur le 06 danse .
" Ce qui se crée en danse, les spectacles, les compagnies, les coups de cœur dans les Alpes-Maritimes : pour tous ceux qui dansent leur vie ! " indique le sous-titre de ce site.
Il est intéressant et on devine bien l’envie de son auteur de nous faire partager sa passion. Il est à peu près régulièrement alimenté en articles très divers. A consulter régulièrement donc.

21e604c7590ea897647945e8a977b65c.jpgJe parlais des 7ème Rencontres Cinéma et Vidéo : cette manifestation culturelle, centrée sur le cinéma indépendant et émergent, s’est déroulée ces trois dernières années au Théâtre TRIMAGES. Les 10ème Rencontres devraient normalement se tenir également dans ce lieu un peu particulier. Je ne vous en dis pas plus, et vous invite à aller visiter le site et à cliquer sur l’onglet « le théâtre » pour en découvrir toute l’histoire.
Je rajouterai que la programmation offre ces temps-ci la part belle aux spectacles pour enfants. Cela ne signifie pas qu’il n’y a rien pour les adultes, au contraire, le théâtre TRIMAGES cultive son éclectisme.

Pour terminer cette note, je voulais mentionner le site du Théâtre du Cours, où j’ai déjà joué plusieurs saisons, en y laissant des centaines de soirées passées en répétitions et en représentations.
Le Théâtre du Cours, avec ses loges si petites qu’on se demande chaque année comment on va faire pour tous y rentrer et gérer les changements de costumes.
Le Théâtre du Cours, qui programme depuis bientôt vingt ans des comédies contemporaines connues ou moins connues et qui font le régal d’un public remarquablement fidèle.
Le Théâtre du Cours enfin, qui fut créé par Henri MASINI, figure incontournable du Vieux-Nice, et qui fut antiquaire, avant d’être gagné par le virus de la scène. Il a récemment réaménagé une deuxième salle dans la rue voisine, là où se déroulent les cours d’art dramatique, dispensés par Ralph SCHÜTTE, comédien aux multiples facettes.

C’est dingue ça, rien que d’avoir évoqué tous ces artistes, tous ces lieux, j’ai le cœur serré par l’émotion. Je me dis que certaines choses appartiendront bientôt au passé. Et on a beau se répéter que « The Show Must Go On », on pense aussi qu’il faut « Carpe Diem » !

02/09/2007

Colonne de gauche

Hé bien, c’est la rentrée pour tout le monde, même pour les feignants qui auraient délaissé leur blog pendant quelques semaines estivales.
Pour sortir de cette léthargie passagère, j’ai souhaité compléter plus sérieusement la liste des liens vers des sites relatifs au Spectacle Vivant.

D’abord, un lien vers un site qui n’a rien d’azuréen : www.cyranodebergerac.fr ! Donc, un site plutôt international — car la renommée d’Edmond ROSTAND passa rapidement les frontières. Des sites consacrés à un auteur ou à une œuvre ne sont pas rares, j’en rajouterai probablement d’autres. Celui-ci semble être mis à jour assez régulièrement, ce qui n’est pas négligeable.
Puis, un site relatif à un équipage dont j’ai déjà parlé : « le Navire ». Le site arbore en sous-titre « production spectacle ». Il est vrai qu’ils regroupent à eux seuls metteur en scène, administratrice, scénographe, technicien multimédia, musiciens, comédiennes et comédiens. J’ai eu la chance d’assister à un de leur spectacle [ cliquez ICI pour (re)lire l’article ], j’en garde encore aujourd’hui un excellent souvenir.
Ensuite le site de la compagnie "la Voix du Silence", qui travaille sur la Commedia dell’arte, facette du Spectacle Vivant encore riche en ressource, bien qu’elle soit née il y a plus de quatre siècles déjà, lorsque les troupes de comédiens italiens furent obligées de s’exiler pour survivre (après, la situation s’arrangera, mais l’Europe de la Renaissance aura eu le temps d’adopter cette forme d’art).
Ensuite, le site d’une association de production basée à Marseille. Ce n’est pas dans le 06, là encore, je sais, mais ils présentent souvent des spectacles dans notre département (ils sont passés à Nice au début de juin lors du festival « Théâtre aux Arènes »).
Enfin, le lien vers l'Espace Magnan, l’un des lieux culturels devenu incontournable à Nice (Nice-ouest, c’est important de le souligner, car les salles et autres ateliers sont encore inégalement répartis)

Tous ces liens rejoignent donc la colonne de gauche, à la rubrique « Les Artistes, les Compagnies, les Salles ».

14/04/2007

Avez-vous remarqué ?

Avez-vous remarqué ? Il y a du nouveau sur la colonne de gauche. J’ai commencé à y mettre les liens de tous les artistes, toutes les compagnies ou toutes les salles qui disposent d’un site ou d’un blog. Cette liste va grandir au fur et à mesure dans les prochains jours, pour essayer de devenir la plus exhaustive possible.

Les Cies ALCANTARA et ARKETAL ont déjà été évoquées dans nos colonnes [Cliquez ICI et LA pour relire les articles ] ; de la Cie la CITADELLE, j’ai déjà cité un des membres (Stéphane EICHENHOLC). La Cie de l’ARPETTE était programmée au Théâtre de l’IMPASSE, mais tous ses spectacles ont été annulés ! Il nous reste le site… L’Ensemble Orchestral et Choral des Alpes-Maritimes (EOCAM) fera bientôt l’objet d’une interview. Le CERCLE MOLIERE est une des structures les plus anciennes sur la région, presque une institution – ce qui, chez certains, passe pour un défaut. Enfin, le Théâtre de l’ALPHABET est parmi les tous premiers théâtres à éclore sur Nice. Il y a plus de 20 ans, il n’y avait pratiquement aucune salle "indépendante" (quoique subventionnée en partie par des collectivités publiques) : le Théâtre 12, qui a fermé depuis (son créateur, Meyer COHEN, a ensuite fondé le Théâtre de la Cité, rue Paganini) ; le Théâtre du Cours, fondé par Henri MASINI et Jacques FENOUILLET ;  le Bar des Oiseaux, rendu populaire grâce à Noëlle PERNAT ; et, donc, le Théâtre de l’ALPHABET. Installé initialement rue de Roquebillière, dans de grands locaux, il dut être déménagé au 10, bd Carabacel. La programmation d’alors était davantage axée sur le théâtre d’avant-garde, elle se tourne aujourd’hui vers les "classiques". Le lieu fait partie de ces petites salles dans lesquelles il reste possible de jouer (presque) comme au cinéma.

P.P.P. (Petite Parenthèse Pognon) : lorsqu’une salle contient officiellement plus de 49 places, il faut obligatoirement la présence d’un pompier pour assurer la sécurité, au-delà de 99 places, il faut deux personnes, et ainsi de suite par tranche de 50 places. Ainsi, pour des raisons évidentes de coût et d’organisation, les petites salles font souvent moins de 50 places (du moins officiellement !).

Le Théâtre de l’ALPHABET a été fondé par Henri LEGENDRE et Catherine MEUNIER, qui en assurent aujourd’hui encore le fonctionnement : cours pour enfants, adolescents et adultes ; mises en scène des spectacles qui y sont produits… L’enseignement d’Henri LEGENDRE trouve son fondement dans le système mis au point par Constantin STANISLAVSKI : travail sur la concentration, sur les souvenirs personnels et sur l’engagement du comédien ; mais sa pédagogie est davantage basée sur sa propre vision du théâtre et son expérience de la scène. Avant de devenir directeur de théâtre, on m’a dit qu’il avait tenu une librairie et, c’est un avis personnel, cela ne me surprend pas : sa connaissance de la chose littéraire est assez conséquente.

31/12/2006

Un burlimaglouf

Écolier, j’ai pu aller voir deux ou trois spectacles, soit que nos institutrices nous accompagnaient dans une des MJC, soit que la troupe venait jusqu’à nos préaux.

Mais celui qui a marqué ma mémoire d’enfant, c’est un spectacle hybride, dans lequel une marionnette rêvait qu’elle se transformait en un être humain véritable. (« … j’ai rêvé que j’étais devenuuu un VRAAIIII Burlimaglouf ! … ») Marionnettes donc et comédiens se partageaient la vedette, et mes yeux d’enfant s’étaient régalés.

medium_Illustre-Arketal-01.jpgCes souvenirs vieux de 35 ans sont remontés à la surface lorsque je suis allé visiter le site de la Compagnie ARKETAL. Allez donc y jeter un coup d’œil en cliquant ICI, ce groupe d’artistes installé à Cannes depuis plus de 20 ans semble avoir pas mal de choses à montrer. Parmi les 96 vœux que je dois formuler pour 2007, je fais celui d’aller voir un de leurs nombreux spectacles programmés pour cette année à venir, peut-être même de faire un stage, si par extraordinaire j’en avais le temps.

24/10/2006

Théâtre à la Une

medium_NM-02.jpg

Dans Nice-Matin, en un même week-end, trois articles concernant une action pour faire bouger le théâtre (à Cagnes-sur-Mer, à Vence et à Nice). Trois occasions de se réjouir, mais ces efforts seront-ils poursuivit ?

medium_NM-01.2.jpg         medium_NM-03.jpg

18/06/2006

De la scène au pinceau.

J’étais parti pour faire une recherche sur Rainer FASSBINDER, et voilà que je suis tombé sur le blog d’une dessinatrice (OZFACTORY !). Je l’ai mis en liens sur ma liste, qui n’en contient encore qu’un petit nombre.

Promis, la semaine prochaine, je vous parlerai de cet auteur allemand, qui a écrit beaucoup de choses, et notamment de bien belles pièces de théâtre.

21/05/2006

Marcel Pagnol

Je viens de visiter le site officiel de Marcel Pagnol.

Si l’on est passionné par le grand écrivain, tout document relatif à « sa vie et à son œuvre » est le bienvenu. Même (et surtout !) si la moitié du contenu est archi connue, le fan sera toujours ravi de relire tout ce qui traite de son idole. Toutefois, on aura plus de plaisir à consulter l’un des nombreux ouvrages imprimés consacrés à cet artiste. Et si vous ne cherchez à savoir que l’essentiel, ce n’est malheureusement pas sur ce site que vous trouverez le meilleur condensé.

Uniquement pour les amoureux de Pagnol. (Et ils sont nombreux je le sais, j’en suis !)