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01/05/2010

les Martyrans

Bonjour et bienvenus au Théâtre de la Semeuse. Attention : les autorités du Consulat de France au Cameroun n’ayant pas délivré les visas aux artistes, le spectacle « les Martyrans », prévu les vendredi 30 avril et samedi 1er mai à 20h30 et le dimanche 02 mai à 15h00 est annulé. Merci de votre compréhension.

 

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C’est le message que nous entendons sur le répondeur de l’association la Semeuse. L’annulation d’un spectacle est une bien triste nouvelle. Je vais essayer d’obtenir plus de précisions.

17/04/2009

Ca ne se voit pas

Cette annonce devait commencer par :
« Première ce soir de Ô les beaux jours de Samuel BECKETT »
Malheureusement, ce spectacle est annulé. Un spectacle annulé, cela me rend toujours triste.
Pas assez de spectateurs ? Des soucis dans la troupe ? Je le dis souvent, pour un projet qui voit le jour, combien restent dans les tiroirs !
Dommage. Cette pièce (crée aux Etats-Unis en 1960 et crée en France en 1963 avec Madeleine RENAUD) intégrait les directions de mise en scène écrites par l'auteur lui-même et que la Cie Série Illimitée avait choisi de suivre.
Moins connue que En attendant Godot, elle est tout aussi déroutante de prime abord : Le personnage principal, Winnie, est à moitié ensevelie en haut d'un monticule de terre. Elle trompe son ennuis, et l'idée de la mort, avec des mots, et des actes du quotidien.
Je pense toutefois que la compagnie trouvera le moyen de produire son spectacle une autre fois. Il serait surprenant qu'un tel investissement en temps et en travail soit laissé au placard.
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Heureusement, il nous reste une, et une seule, représentation d'un spectacle chanté (« encore un ! » vous exclamez-vous - Mais oui, ça vaut le coup...)
Ce samedi 18 avril à 21h00.

Prince.S
Conte de fées swing

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 « Et si le Père Noël affrontait le Prince Charmant en duel pour lui piquer la Princesse ? Ils règleront ça à coup de pompes manouches sans pitié.
Venez découvrir le spectacle de musique actuelle de la compagnie Une petite Voix m’a dit… dans un concert unique à l’Espace Magnan. Revu et corrigé au cours d’une longue et traumatisante séance d’hypnose sous Walt Disney. »

Espace Magnan
Rue Louis de Coppet
06000 Nice
Réservations – renseignement au 04 93 86 28 75

Clément ALTHAUS (Chant - Guitare – Prince)
Harmony GOMILA (Percus numériques et acoustiques - Chant - Princesse - blonde à forte poitrine)
Patros BUSUTTIL (Guitare - basse - chant - Père Noël exhibitionniste)
Texte et musique : Clément ALTHAUS

Pour se rincer l’œil et l’oreille, cliquez ICI ou encore LA

« Un conte musical étonnant, au cours duquel le trio déjanté et génial a chanté de la techno, du Bach, du flamenco... En tenue de prince, de Père Noël, de chat et aussi en vraie blonde de blagues. Melting-pot heureux et rythme tenu. Le tout mené presto avec même un duel rap improvisé. Une réussite.»
Midi Libre
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Ensuite, un spectacle auquel pourront assister les heureux habitants de la région grassoise (heureux car le Théâtre de Grasse a une programmation remarquable depuis quelques années, j'y reviendrai)

Entre Autre
De et par Jean ROCHEFORT

C'est une promenade en compagnie des auteurs qu'affectionne ce grand comédien, ainsi qu'au milieu de souvenirs tour à tour drôles et touchants.
Dans cet exercice proche du one-man-show, il est épaulé par un accordéoniste réellement virtuose : Lionel SUAREZ. Celui-ci nous montre tout ce que l'on peut faire avec un pareil instrument (ou plutôt : tout ce qu'il peut faire !)

J'ai assisté à ce spectacle au TNN, le mois dernier, ainsi qu'à celui de Fabrice LUCHINI, dans un genre assez proche.

Malgré tout le talent que je reconnais à ce dernier, malgré toute sa légende - méritée - qui le précède, j'ai quand même préféré le côté « familial », non fabriqué de Jean ROCHEFORT.

Les premiers jours, j'avais stupidement conclu que celui-ci était tout simplement moins précis, moins technique que Fabrice LUCHINI, mais c'est une erreur. Le comédien à la moustache sait parfaitement mener sa barque, mais ça ne se voit pas ! C'est lorsque la technique devient transparente qu'elle est parfaitement maîtrisée.

Théâtre de Grasse
2, avenue Maximin Isnard
GRASSE

Renseignements – réservations : 04 93 40 53 04
Tarifs : 34 – 31 - 22 €uros
(C'est un peu cher, parfois le Théâtre de Grasse pratique des tarifs plus élevés que la moyenne ; parfois seulement. C'est son seul défaut.)

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Enfin, tout le week-end, se jouera

NOCES DE SABLE


Par la Cie La Java
Avec : Claire DEVAL et Ali BOUDIAF

 

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La pièce de théâtre du prix Goncourt (niçois !) Didier Van CAUWELAERT, raconte l’histoire de Sylvie, écrivain. Son amant l'a quittée. Elle en a perdu son inspiration : elle ne parvient à écrire que si elle a un modèle sous les yeux et une émotion au coeur. Elle va vouloir se suicider. Bruno est jardinier, un homme simple mais bon gars. Sa femme l'a trompé. Il va vouloir lui aussi en finir avec la vie. Mais Sylvie se donne une dernière chance : elle engage Bruno comme jardinier, à durée déterminée, pour voir. Bruno est encore mieux que prévu : brusque, attirant, insaisissable. Dans un roman, il ferait merveille. Pourquoi ne pas le transformer en personnage, le croquer vivant ? Le posséder au sens propre comme au figuré ? Mais le garçon comprend vite les intentions de son séduisant bourreau. La proie sort ses griffes, la victime devient geôlier.

Catherine LAUVERJON, qui a dirigé les comédiens, nous explique :
 « C’est l’Écriture qui guide la pièce, en est le fil conducteur ; Didier Van CAUWELAERT se glisse au féminin dans le personnage de Sophie pour exprimer à quel point le désir de “l’autre” est un moteur pour l’imaginaire et la création, même si “l’objet” de ce désir (l’autre), doit être sacrifié aux seules fins d’une fiction restituée grâce à l’Ecriture.
Mettre en scène Noces de sable, c’est arriver à concilier la “réalité” et la “fiction”. La réalité c’est la puissance du désir, et les acteurs qui incarnent les personnages doivent jouer sur une gamme émotionnelle très riche, très réaliste : affective, sensuelle, morale, idéologique… sans oublier l’humour ; c’est dans ce sens qu’ils doivent être dirigés… La fiction c’est le rapport à l’Écriture, au livre qui s’écrit au fur et à mesure que la pièce se déroule, donnant l’impression que c’est la fiction de l’Écriture qui invente la réalité du couple, en est le maître ; un sentiment d’étrangeté se dégage. La scénographie doit “inventer” cette étrangeté, le décor doit être intemporel, épuré, afin de placer les per- sonnages hors du temps, hors des contingences matérielles. Il serait intéressant aussi d’avoir recours à des effets scéniques qui déplacent la réalité, une manière de “raconter”, de placer le public dans une fiction… Le symbolisme du sable est omniprésent, par l’adéquation évidente qu’il y a entre les caractéristiques du sable et l’union du couple. Je dirais aussi, pour terminer, que le sable peut aussi être signifié d’une manière impalpable, invisible, mais sonore : “Le chant des dunes”. C’est le son créé par les grains de sable qui, sous la pression du poids, dévalent le long des dunes, composant un chant étrange et beau. »

Je rajouterai que je connais bien les deux comédiens qui joueront ce week-end. Ils ont du charisme et du talent. (Comme beaucoup, ils ont aussi besoin d’être très bien dirigés pour révéler tout leur potentiel. Nous verrons bien.)
D’autre part, ce spectacle a déjà "tourné" dans la région, on dit qu’il est "rodé".
Conclusion : j’espère bien pouvoir y aller samedi.

 

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Auteur : Didier Van CAUWELAERT
Direction d'acteur : Catherine LAUVERJON
Scénographie : Dom CORRIERAS
Avec la participation aux décors de Lydie DASSONVILLE (réalisation des sculptures)

Les vendredi 17 et samedi 18 avril à 21h00
Le dimanche 19 avril à 15h00

Au Théâtre de la Cité
3, rue Paganini
Nice

Tarifs : 10 – 15 €uros
Renseignements et réservations au 04 93 16 82 69

27/12/2007

H E L P ! ! !

Ca y est, c’est arrivé ! Nous aussi ! Nous aussi nous avons annulé une représentation… Samedi dernier, c’était une représentation de « Fando & Lis » qui avait été supprimée, et bien, cela m’avait fait tout autant de peine que pour nous. Je ne supporte pas l’idée que le public soit devenu trop rare au point de devoir clairsemer les représentations.

Je sais, je sais, on me l’a déjà dit : en période de fête, les gens sont moins disponibles pour aller voir un spectacle ; et c’est vrai… en partie.

Je me souviens qu’il y a cinq ans, lorsque approchait la Noël, les réservations se faisaient moins nombreuses, et nous savions que nous allions jouer devant des salles moins remplies. Mais il y avait suffisamment de monde pour maintenir la programmation. On n’annulait pas parce que c’était la Noël !

Non, c’est une certitude et beaucoup de professionnels le disent : la fréquentation des lieux de spectacle est en baisse. Affichage, annonces, horaires adaptés, tarifs avantageux, parking aussi parfois ; rien n’y fait. Les gens préfèrent rester chez eux.

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Ce n’est pas une mauvaise chose en soi que de rester à la maison, et même, tenez, je suis prêt à l’avouer : moi aussi il m’arrive de regarder « Qui veut gagner des millions ». (Mais oui, quelques fois, après le travail, j’ai besoin de me délasser un peu en regardant un divertissement télévisé…) Mais tout de même, dès que j’ai la possibilité d’aller voir du beau, de l’intelligent, de l’humain, de l’art, dès que mes maigres moyens me permettent d’aller à la rencontre de spectacles vivants, j’en profite ! Je ne perds pas une occasion de profiter des ces moments où des femmes et des hommes qui ne se connaissent pas forcément ont décidé de partager ensemble un moment très spécial : la Grande Cérémonie, celle du dialogue collectif.

Que dites-vous ? Ah ! Oui ! C’est vrai, les gens n’ont plus de sou… Vous avez raison de le rappeler. Enfin, presque, car permettez-moi d’évoquer ici le très grand nombre d’écrans de toutes sortes vendus cette année : 71af74ca618ab74431223a40f8f728c3.jpgTV bien sûr, mais aussi portables, consoles de jeux et autres MP4… Même lorsque ce n’est pas raisonnable, il nous reste toujours un petit peu d’argent pour s’offrir de quoi s’occuper les yeux avec de jolis pixels. Et puis, je vous le répète, il ne s’agit pas d’aller toutes les semaines hanter les lieux de spectacles, surtout lorsque les places sont hors de prix (avec un seul billet pour un concert à Nikaïa, on peut s’offrir facilement quatre places de théâtre, même au TNN, voui voui !) Non, disais-je, il ne s’agit pas d’achever de se ruiner sur des sièges parfois inconfortables, il s’agit juste de penser à consacrer deux ou trois soirées par an à découvrir des spectacles aussi beaux qu’étonnants ; à redécouvrir l’émotion partagée et les applaudissements qui partent tout seuls (je sais, je sais, parfois ils ne partent pas tout seul, il y a la « claque », les copains qui viennent à deux ou trois pour rajouter de l’ambiance lorsqu’on est pas trop sûr du résultat).

Allons, dans les Alpes-Maritimes, des salles, il y en a ; des compagnies, il y en a, des spectacles aussi, des volontés, des talents, tout ça se trouve chez nous. Il y a même des programmes, des affiches en quantité, des billetteries, des flashs à la radio ou parfois à la télévision ; on ne manque pas de festivals ni de manifestations culturelles. Tiens, et si on lançait le « Chèque Cadeau Spectacle Vivant » ?

Bon, et bien, ça va mieux moi. J’avais un gros cafard après cette annulation, mais d’en avoir parlé, ça m’a un peu soulagé.

Je vous le répète, pour ma petite personne, ce n’est vraiment pas grave, c’est cette tendance générale qui m’inquiète fortement.

04/04/2007

Annulation (nouvelle question " transversale ")

Pour cet article, j’ai souhaité poser une question à certains artistes qui ont été partie prenante de la mésaventure suivante :

« S’il vous est déjà arrivé d’annuler un de vos spectacles, ou bien de jouer dans un spectacle annulé pour une raison ou pour une autre, comment avez-vous vécu un tel coup ; et surtout, surtout, le travail accumulé pour ce spectacle a-t-il été perdu ou bien a-t-il pu servir de matière pour autre chose ? »

 

Emmanuelle LORRE (Cie l’ÉPIGRAMME) : Oui, ça m'est déjà arrivé d'annuler. Mais une date (ou quelques dates) seulement. Pour cause de maladie (grave) ou par manque de réservations. J'ai connu des projets qui ne voyaient pas le jour, mais je n'ai jamais été, en tant que comédienne, sur une pièce qui finalement ne s'est pas jouée après avoir été travaillée.

medium_Illustre-Emmanuelle_Lorre-07.2.jpgMais en tant que metteur en scène oui. J'avais l'an dernier été appelée par une compagnie pour faire une mise en scène. Et, en cours de route, à environ un mois de la 1ère, les 2 comédiens m'ont fait savoir qu'ils renonçaient au projet dans l'immédiat et annulaient les dates prévues. Ils estimaient ne pas pouvoir être prêts à temps. J'ai très mal vécu cette expérience. C'est douloureux. Tu as l'impression d'être rejetée, trahie, d'avoir fait du sale boulot. D'autant plus que les 2 comédiens ne m'avaient pas fait par de leurs doutes, de leurs craintes, avant de prendre cette décision. Ils en ont parlé entre eux, se sont bien monté la tête, ont pris leur décision dans leur coin, puis m'ont mise devant le fait accompli. Sans que je puisse rien dire, rien faire, rien changer. Ca m'a laissé un goût amer. Et au final, l'impression d'avoir perdu mon temps. De m'être trompée aussi. Donc, pour le moment, je ne peux pas dire que le travail accumulé sur ce spectacle me serve de matière pour une autre création.

 

medium_Blogatoire-Sophie-01.jpgSophie SERGIO (Cie ALCANTARA) : Il m'est arrivé qu'un spectacle soit carrément annulé (et jamais repris) après des mois et des mois de répétitions ; c'est très douloureux, mais j'ai enchaîné aussitôt avec mon premier bébé, j'avais donc d'autres préoccupations ! Il nous est arrivé également d'annuler des dates, fautes de réservations, c'est moins grave car tu sais que le spectacle sera quand même joué ultérieurement.

 

Quant à Lysie PHILIP (Cie ANTIPODES), elle m’affirme n’avoir jamais vécu ce genre de situation, que son expérience et encore plus son flair l’ont pour l’instant mise à l’abri de ce genre de mauvaise surprise.

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Nous terminons avec le très prolixe Noël DUCHÊNE (Cie CÉLIANDRE) : Je dirais d'abord qu'il faut évoquer les motifs d'une annulation ! Comédien malade ou public absent, dans la plupart des cas !

Encore que nous ayons vécu à l'IMPASSE le cas du comédien ET du public absent… moins gênant !… sauf pour boucler le budget !

Le cas du comédien qui te tient en bateau aussi jusqu'au dernier moment… etc. etc. mais ce sera un prochain blog !

Comment vit-on le coup ?

D'abord, y a pas mort d'homme !

Ensuite ça arrive à tous !…?… Sauf de très rares exceptions et qui doivent avoir une volonté de fer ! Car ce qu'on vit le plus durement et le plus souvent dans nos petites salles, c'est sûrement l'absence de public… ou peu de public… "y a 4 personnes que fait-on?"… 5 ? 6 ?… 10 ?… 2 ? ! [ la règle la plus simple en général étant la suivante : au moins autant de spectateurs dans la salle que de comédiens sur la scène. NdR]

On se pose plein de questions… Sur soi…"Ça plait pas ?"… "Pas assez bon ?"… Sur eux… "Mais y sont où ?… " Ils sont tous devant la télé nos chers spectateurs ?"…

Le comédien malade, tu lui apportes des vitamines, tu te fais une raison, un peu comme un accident… Ou tu le remplaces au pied levé et le "spectacle continu"… Te souviens-tu dans "ZOO" ? On a traversé une époque de grippe et chacun notre tour on défaillait… Ou en remplaçait ! Mais on n'annulait pas !

Le public absent… Ça c'est le pire… Là tu sens bien le poids de ton travail sur les épaules, tout ce que tu voulais donner montrer partager… Il te reste là, sur le ventre avec en plus le poids du trac que t'avais avant d'apprendre que c'est annulé !… Tu ne regrettes pas le temps que tu viens de passer en répétition, en préparation ou en concentration… Tu regrettes de ne pas pouvoir vivre ce moment auquel tu t'es préparé, ce moment que chacun d'entre nous, comédien, savoure comme une liqueur ou un élixir… Le plaisir d'être sur scène devant un public et encore une fois ce partage de vibrations, d'émotions…

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Alors ce public, c'est combien ?…

il m'est arrivé de jouer, il nous est arrivé de jouer pour 4… moins, c'est un exercice difficile… L'appréhension, le trac ne suit pas de règle mathématique, tu peux avoir peur devant 10 ou devant 10000 mais 4, c'est très flippant… Tu sais que tu dois jouer comme si la salle est pleine ta pièce et en même temps tu sais qu'il n'y a que 8 yeux, tu veux pas non plus les mettre mal à l'aise (car pour le public, c'est pas évident non plus !) en t'adressant qu'à eux, tout le temps (ça fini par te faire croire que tu fais le forcing pour les emmener ou les tenir dans tons univers)… C'est bizarre comme sensation et en même temps cela peut être encore plus stimulant, au risque de tomber dans une surabondance d'énergie… Mais c'est pas le sujet ! Autre blog !

Annuler pour "public absent" et définir la limite du jouera-jouera pas, c'est relatif d'un comédien à l'autre, d'un spectacle à l'autre, d'une motivation à une autre, d'un théâtre à l'autre… C'est aussi souvent le coté pécuniaire qui l'emporte (les recettes moins les frais de régie, location, éclairage… ça peut coûter cher de jouer pour 2 !)…

 On peut annuler… mais ce qui en ressort le plus souvent comme sentiment, et ce sera ma conclusion, c'est de la MOTIVATION ! "jamais cela ne se reproduira " "je vais contacter tous les gens que je peux" " je vais afficher" "je vais bouger" "et la semaine prochaine, même s'il y en a un spectateur de moins, je jouerai et je donnerai tout ! Car alors, la fois d'après, y en aura sûrement un de plus !"

 

Peut-être que certains lecteurs de ce blog ont vécu eux aussi ce genre de situation malheureuse. Il serait sûrement intéressant de rajouter ici leur témoignage à la suite des quatre premiers. C’est la raison pour laquelle j’ai ajouté, dans la colonne de gauche, sous la photo qui sert d’emblème à ce blog, une adresse e-mail pour permettre à chacun de me joindre sans avoir à poster un "commentaire". Comme par exemple, ici, pouvoir apporter sa réponse à la question posée.