03/09/2012
MÊME LES CONS ONT DROIT AU BONHEUR
Non, ce n'est pas un essai philosophique, c'est tout simplement le titre du prochain spectacle d'Alfred, dont la première a lieu demain, mardi 4 septembre, au Théâtre du Cours, à 20h00.
Alfred joue le rôle d'une femme, exécutive woman qui dirige une grande entreprise et qui, par manque de temps, a décidé de se faire faire un enfant par un de ses employés.
Malheureusement pour elle, l'homme qu'elle a selectionné (interprété par-moi-même !) est aussi bête qu'empoté.
Acceptera-t-il la proposition ? Qu'obtiendra-t-il en échange ?
Le titre, ainsi que le visuel de l'affiche, vous indiqueront tout de suite qu'il s'agit là d'une comédie, destinée à faire travailler les zygomatiques.
Je recommande souvent de ne pas trop abuser de ces "machines à rire", mais je n'en interdis pas non plus la fréquentation. C'est une question de dosage.
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17/11/2006
Première et Beaujolais
Je vais essayer de ne pas enfreindre la règle que je m’étais fixée à la création de ce blog : ne pas parler de moi, seulement du Spectacle Vivant. Mais ce soir, ça y est, la première s’est bien passée. Ma première. Belle occasion pour parler de cette fête si particulière.
Tous les jours, depuis le 16 septembre, à toute heure, je vis avec un texte : « Un Grand Cri d’Amour », de Josiane BALASKO. Nous le jouons au Théâtre du Cours (cliquez ICI pour visiter le site), jusqu’au 28 janvier. Tous les jours depuis deux mois, je culpabilise lorsque je ne travaille pas ce texte ; tous les jours depuis le 16 septembre, je l’apprends, j’y pense, j’essaie d’y apporter quelque chose, de faire ce qu’attend de moi le metteur en scène, Henri MASINI. Je l’ai enregistré sur mon dictaphone, et lorsque je me rends à mon travail, je le passe en boucle dans ma voiture. Les répétitions quotidiennes, dimanche compris, se sont allongées, l’échéance approchant ; puis les choses sont allées très (trop ?) vite : derniers détails à régler, des accessoires, répétition avec les costumes (que l’on appelle « couturière », moins connue que la « générale » ou la « première »), dernières mises au point, derniers filages, dernières recommandations d’Henri. « Amusez-vous ; et Merde ! Merde ! Merde ! » Et nous voilà sur la scène, devant ce public d’amis, de connaissances, invités pour l’occasion dans ce théâtre devenu trop petit.
Bien sûr que nous sommes fébriles, que nous commettons de petites erreurs, bien sûr le public est content malgré tout ; nous saluons, étonnés nous-mêmes d’être arrivés si facilement à la fin. Ca y est, le moment tant attendu est arrivé. C’est maintenant la fête. Elle est d’autant plus bienvenue qu’elle coïncide avec l’arrivée du Beaujolais Nouveau. Chacun y va de son compliment sincère, ou bien de son avis autorisé sur telle question. Je veux surtout recueillir celui d’Henri. C’est tout de même l’avis du metteur en scène l’essentiel. Il me dit que ça va, malgré quelques erreurs. Que chacun a tenu son personnage. Ouf ! Buvons ! J’ai trop bu, je parle avec tout le monde, mais cela ne me suffit pas. J’ai envie d’ouvrir mon ordinateur, et de dire à tous ceux qui me liront que c’était un grand privilège pour moi que d’avoir fait tout cela. Un grand merci à toute l’équipe du Théâtre du Cours pour ces heures si précieuses, qui sont vitales pour mon équilibre. Merci au public de ce soir d’être venu à cette fête.
Jadis, les Grecs étaient les seuls au monde à pratiquer cette forme de communication collective. Ils nommaient « Barbares » ceux qui ne possédaient pas cette formidable invention qu’est le théâtre. « Quel est le rapport ? » allez vous me demander. C’est évident : ne perdons jamais cet héritage qui permet aux humains d’être plus proches, le temps d’une représentation (et ne buvons pas trop de Beaujolais Nouveau, c’est dangereux…).
Maintenant que j’ai plus de temps, c’est promis, je vais pouvoir terminer l’article entamé la semaine dernière et consacré à Marie-Pierre FOESSEL et Isabelle TOSI, toutes deux chanteuses.
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