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22/09/2011

Photos de famille

C’est devenu au fil des ans un rendez-vous attendu : l’apéritif de lancement de la saison du théâtre de la Semeuse et du centre culturel la Providence. De l’aveu même de Frédéric REY, le chef d’établissement et coordinateur, il y avait pour cette édition 2011 plus de monde que d’habitude.

C’est une bonne nouvelle. Car je le répète, il ne s’agissait pas d’un spectacle ! Bien sûr que c’était un événement festif, au cour duquel nous avons pu entendre quelques extraits des spectacles à venir ; c’est vrai que la soirée s’est terminée par un concert de musique celtique sur le parvis de la Providence. Tout de même, de 18h00 à 19h30, il s’agissait pour le public de prendre connaissance de la programmation pour les trois mois à venir, ce n’était pas un spectacle.

Ainsi, toutes et tous sont venus parce qu’ils se soucient du fonctionnement de LEUR théâtre.

 

Je vais tenter ici une comparaison avec l’univers de la politique : il y a ceux qui se contentent de voter, « vaguement persuadés que cela sert à quelque chose » comme le disait Pierre DESPROGES ; et il y ceux qui savent que ce n’est pas suffisant, qu’il faut prendre une part plus active dans la construction de la société, qu’il faut se documenter, débattre et agir, bref, qu’il faut s’investir.

Ma foi, l’ancienne chapelle désacralisée de la Providence n’aurait pu accueillir toute la population des Alpes-Maritimes ; et les lecteurs de ce blog apprendront avec plaisir que non seulement ils peuvent consulter sur le site de la Semeuse la programmation détaillée de la mi-saison, mais que désormais, ils pourront réserver un spectacle en ligne !

Il n’empêche, plus de monde ce mardi 20 au soir, cela veut dire que davantage de personnes souhaitent en savoir plus, s’intéressent de plus près à la marche de la vie culturelle, font un effort de plus.

 

J’étais venu avec mon appareil photo dans le but d’agrémenter cet article de deux ou trois images représentative de cette réception. Mais rapidement, j’ai compris que la seule façon de décrire cette soirée était de vous montrer un album complet — celui de toute la famille. 

semeuse,programmation,folklore,photo

Cliquez sur l'image pour atteindre l'album
puis sur [Visualiser l'album]
et enfin sur [Diaporama]

 

Avant de quitter ce parvis de la Providence où se prolongeait la soirée, j’ai souhaité poser une seule et même question à diverses personnes.

En effet, dès le mois de septembre, il est question du mois des celtes et de l’Irlande, octobre sera celui du Japon, puis ce sera le tour de… Nice ! C’est donc tout naturellement que l’on a parlé de folklore. C’est l’objet de la question que j’ai posée à cinq personnes ce soir là :

« Fais-tu une différence entre culture et folklore ? Établis-tu une hiérarchie entre les deux ? Le terme de folklore est-il péjoratif ? »

 

Le premier à me répondre fut Kitman, membre du groupe « les Squatters » :

Je crois que le folklore est complètement culturel et la musique folklorique fait partie intégrante des racines et des origines et des différents peuples qui la jouent et qui la perpétuent ; donc pour moi ce n’est pas péjoratif tout ce qui est folklorique, au contraire ; et je crois que c’est une part intégrante d’une tradition culturelle qu’il est important de faire perdurer.

 

Ce fut le tour d’Aline di Maggio, professeur de théâtre à la Semeuse :

En fait, j’intègre le folklore à la culture. Tout ce qui est folklore est plus de l’ordre de la tradition mais ça reste culturel.

 

L’Illustre Théâtre : Mais la tradition est-elle une chose figée, ou bien est-ce vivant comme la culture ?

 

Je pense que c’est un élément de la culture ; et je ne suis pas certaine que ce soit figé, cela dépend de qui s’en sert et comment : le spectacle qui se fera autour de la tradition niçoise, on a essayé de l’incorporer dans quelque chose de moderne. Enfin, je trouve que ça évolue continuellement et c’est le regard de chacun à chaque génération qui reprend ces folklores et qui en fait ce qu’il veut.

 

Puis Jocelyne, chargée de l’accueil :

A priori, le folklore est plus festif…

 

L’Illustre Théâtre : Christy MacNamara, qui joue des airs irlandais à l’accordéon, c’est du folklore ou bien de la culture ?

 

Les deux !

 

Jean-Claude, spectateur :

Il y a une différence et il n’y en a pas, en ce sens que l’un contient l’autre. Mécaniquement il y a une différence : la définition n’est pas la même ; mais le folklore est représentatif d’une culture, et dans une culture il peut y avoir autre chose que le folklore.

 

L’Illustre Théâtre : Mais le folklore est-il momifié ou bien est-il vivant ?

 

C’est quelque chose de très vivant, évolutif. Forcément, si on veut l’enregistrer, évidemment il va être figé, mais s’il continue de vivre il est évolutif…

 

Puis enfin Frédéric REY :

Je pense que le folklore fait partie de la culture et pour moi il n’y a pas de hiérarchisation entre les deux. Je crois qu’en France on a cette vision un peu agaçante qui tend à dire que ce qui est folklorique c’est gentil, c’est mignon mais c’est un peu poussiéreux, et un peu gnangnan et un peu figé. Non ! Je pense que le folklore c’est ce qui fait partie du peuple, c’est la culture du peuple… et la culture du peuple c’est important de la relayer. Par exemple, les Allemands n’ont pas du tout la même vision que nous. Quand nous parlons de culture nous parlons de haute culture, c'est-à-dire que l’on parle des arts "savants", on parle de la musique classique, de choses comme ça, mais on n’inclus jamais la musique traditionnelle etc. Mais il ne faut pas oublier que les musiques classiques sont énormément inspirées des musiques traditionnelles. La Danse Hongroise de DVORAK, elle est complètement inspirée de ce qui se passait dans le peuple… Le folklore est une part de la culture et une part très importante.

 

L’Illustre Théâtre : Une part vivante alors ?

 

Une part vivante bien sûr puisqu’elle appartient au peuple.

 

Merci à vous cinq d’avoir accepté de répondre à cette question.

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Vous pouvez cliquer sur le lien de la Semeuse, Colonne de Gauche, pour aller découvrir ce programme.
Personnellement, j’aimerais bien aller voir King Lear — fragments, d’après Shakespeare, car je connais bien le talent des deux comédiens, Frédéric FIALON et Jérôme KOCAOGLU, et de la metteur en scène, Caroline FAY.

12/09/2008

C'est (bientôt) la rentrée

Sans être tout à fait désert, le mois d’août fut très calme. La rentrée se profile. Les curieux qui sont allés visiter les théâtres et les compagnies mises en lien ici constateront qu’elle s’effectue souvent à la fin de septembre ou au tout début d’octobre.

Si vous utilisez la désormais célèbre « colonne de gauche », vous pourrez trouver déjà quelques infos :

 

Sur le site de l’association « la Semeuse », cliquez sur [Des spectacles] puis, en bas de la page qui s’affiche, sur [télécharger la plaquette de la saison culturelle].

 

Celui de la Cie Arketal est un peu plus compliqué, même s’il est très beau : sur la page d’accueil, cliquer sur [Entrer], une autre fenêtre s’ouvre. Si vous l’avez déjà vue, cliquez sur [Passer l’intro]. Le sommaire est affiché en bas, toujours peu lisible mais très graphique : cliquer sur [Calendrier]. Cliquer alors en haut à droite sur [Cliquez ici pour voir le calendrier].

On constatera que cette Cie tourne dans toute la France et parfois au-delà, mais qu’elle n’oublie pas pour autant notre département. Simplement, les dates étant plus rares, il faut rester attentif et ne pas rater leur passage.

 

Sur la page d’accueil de la Cie l’Arpette, cliquez simplement sur [L’AGENDA]. (ou bien d’abord restez quelques secondes à regarder les photos du spectacle de clown « Nez pas gourmand qui veut »)

 

Idem pour la Cie Sîn : cliquez simplement sur [Agenda] en haut de la page.

 

Le calendrier de la Cie Debi-Debo est lui aussi visible en cliquant sur [Actualité] dans la page d’accueil.

 

Sur le site de l’Espace Magnan, il suffit de cliquer sur [spectacles]. On arrive directement sur la page des programmes : l’ensemble de la saison est renseigné sur la colonne de gauche, le spectacle à l’affiche est détaillé sur la colonne centrale.

Pour le prochain spectacle, il y a même une vidéo de présentation. Je n’ai pratiquement jamais présenté de vidéo sur ce blog, car il me semble que cela cause plus de tort à un spectacle que cela ne le sert.

Capter un spectacle en vue de le diffuser ou bien d’en présenter des extraits est une affaire de pro — des spécialistes de la spécialité, comme dit si bien ma copine ! Les prises de vue réalisées à partir d’une seule caméra, sans prise de son sur la scène et sans travail de mixage sont généralement médiocres.

 

Sur la page d’accueil de la Cie la voix du Silence, il faudra cliquer sur [Entrer] pour passer l’intro, puis sur [voir nos dates et réserver en ligne]. Une fenêtre "Pop-Up" s’ouvre alors pour afficher la programmation.

Si vous avez activé un anti Pop-Up, il faudra autoriser, au moins temporairement, cette fenêtre à s’ouvrir. Le site est plutôt joli, mais assez lent. Parfois même, lorsque vous cliquez sur une rubrique, vous retournez directement à l’intro, qui en plus met plusieurs secondes à s’ouvrir ! C’est assez énervant, heureusement que cette compagnie monte des spectacles de bonne qualité.

 

En cliquant sur le lien du Cercle Molière (vénérable institution de 86 ans !) on arrive directement sur la programmation. Ceci dit, le premier spectacle est annoncé à une date qui ne correspond pas avec celle affichée par le théâtre Francis Gag, qui accueille la compagnie. Affaire à suivre…

     

Avec le site du Théâtre de la cité, on peut cliquer sur deux choix : [Programme adultes] ou [Programme enfants].

 

Sur le site du Théâtre de l’Alphabet, on clique sur [Programme] pour obtenir… le programme. La pièce à l’affiche est en caractères gras.

 

Pour le site du Théâtre du Cours, là encore il faut cliquer sur [Entrez] pour arriver sur la page d’accueil. Puis ensuite sur [Demandez le programme], on arrive alors sur un programme qu’il faut faire défiler pour le lire en entier, en s’aidant des très discrètes petites flèches sur la droite.

Souvent, ce théâtre programme une seule, parfois deux comédies pendant toute la saison.

 

Après avoir cliqué sur [La Programmation] sur le site du Théâtre du Verseau, je suis arrivé sur une page qui affiche le titre « > L'ACTUALITÉ> La Pièce > SAISONS 2008-2009 », une photo d’un montage/démontage d’un décor et… rien d’autre, un grand carré vide.

Le titre montre bien que ce site n’est pas laissé à l’abandon, mais l’absence de renseignement me laisse perplexe.

 

Le Théâtre Trimages n’a pas encore terminé son programme, mais c’est pour bientôt, il faut guetter, en sélectionnant l’onglet [Programmation].

 

Il n’y a aucune illustration dans cette note. Mais en revanche, je suis fier de déclarer que mes photos ont servi pour illustrer le blog de Luce COLMENT !

23/09/2007

Apéro

Apéritif vendredi soir dernier à La Semeuse, pour présenter la saison 2007-2008. Plus exactement au Centre Culturel de la Providence, cette fameuse église désacralisée au sujet de laquelle j’ai déjà écrit ici qu’elle était un lieu atypique et beau. Discours de Frédéric REY qui annonçait les spectacles à venir cette saison, en présence parfois des artistes eux-mêmes. Isabelle COUTIN, quant à elle, nous parlait de la programmation pour « enfants et jeunes ».

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« Mondanité superflue ! » s’écriront certains. Je prétends le contraire. Il s’agit pour une structure associative de rassembler ses troupes, de donner un élan et de poursuivre ses efforts. Efforts qui ont permis à La Semeuse de devenir un pôle culturel reconnu dans le Spectacle Vivant. Ce n’est pas facile de définir le programme d’une saison, puis de le mettre en œuvre (sans jeu de mots). Éclectisme et partenariat sont peut-être des atouts pour faire plus que survivre.
Il faut tout de même préciser que cette association, très ancienne, dispose d’une assise assez large : une visite de leur site vous le démontrera en cliquant ICI. Et tant qu’à visiter ce site, allez donc à la rubrique « Des spectacles », vous pourrez y télécharger l’intégralité du programme, au format PDF.

Diverses choses ont retenu mon attention
 (après, ce sera une question de fiances personnelles…) :
JONATHAN LIVINGSTON LE GOÉLAND, par la Cie ART&CO. Je suis curieux de voir une adaptation de la célèbre histoire écrite en 1970 par Robert BACH (un film était sortit trois ans plus tard, mais je ne le connais pas).
FANDO ET LIS, par la Cie SÎN. J’ai déjà travaillé ce texte de Fernando ARRABAL. C’est une des premières pièces qu’il ait écrites et j’ai toujours préféré ce qu’il faisait à ses débuts. Intensité dramatique parfois insupportable (j’ai déjà vu des spectateurs quitter la salle, pris de nausée) la cruauté et la naïveté des personnages adultes qui se comportent comme des enfants sont une des composantes essentielles d’un univers absurde crée par cet écrivain d’origine espagnole. Je recommande également la lecture de son roman « Viva la Muerte – Baal Babylone », pour mieux comprendre qui est ARRABAL.
TARTUFFE (de l’incontournable MOLIÈRE), par la Cie L’IMPROMPTU. J’ai envie de voir quelle sera la mise en scène de Jacques FENOUILLET, également écrivain et comédien qui a certainement des défauts, comme tout un chacun, mais qui n’a jamais fait la moindre concession lorsqu’il s’agissait de théâtre. Je n’ai pas pensé à lui poser la question, mais je me demande si le nom de la compagnie ne fait pas référence justement à MOLIÈRE : on sait que (je veux dire « on nous apprend au collège que ») sa pièce « l’École des Femmes » avait déchaîné contre lui les foudres de gens puissants et agressifs. Une des répliques de MOLIÈRE à ces attaques contre lui avait été la création de « l’Impromptu de Versailles ».

Ensuite, j’ai appris "le retour de l’enfant prodigue" ; blague à part, il s’agit de L’AMOUREUSE, la première pièce écrite par Luce COLMANT. Cette comédienne et metteur en scène, co-fondatrice de la Cie Vis Fabula, a œuvré de longues années dans notre département, puis est allé poursuivre son activité à Paris. Elle nous revient donc juste l’espace d’un moment, le temps de nous faire découvrir sa première création en tant qu’écrivain.
Enfin, il faut noter que le programme annonce plusieurs spectacles de marionnettes, dont certains également pour les adultes. L’aperçu présenté ce vendredi, après les annonces et les remerciements, m’a donné envie de les découvrir entièrement.

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  Les adultes comme les enfants découvrent, émerveillés, que l’artiste peut très bien évoluer sur la scène en même temps que sa marionnette.
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