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28/11/2012

IT’S A KIND OF MAGIC

J’en remets une dernière couche. Oui, je sais, j’insiste un peu trop peut-être, mais c’est que ce festival est très particulier, on y voit des choses que l’on voit rarement ailleurs.
Et puis, c’est le résultat du travail de toute une équipe. Les membres de l’association Regard Indépendant ont bossé toute l’année pour que cet événement puisse avoir lieu une fois de plus.
Alors n’hésitez pas : cliquez ICI pour consulter le programme et faire la connaissance de tout un univers vraiment magique.

regard indépendant,festival,rencontres

13/11/2012

ON VA FAIRE UN CARTON

Un grand bravo à Stéphane CODA qui signe ici la bande-annonce des 14èmes Rencontres Cinéma & Vidéo à Nice.
Elles se dérouleront les jeudi 29 et vendredi 30 novembre ainsi que le samedi 1er décembre 2012.
Trois lieux pour vous accueillir : le cinéma Mercury, le MuseaaV et le Volume.


Et merci à toutes celles et à tous ceux qui ont bien voulu être présent à l'écran (je ne pouvais pas y être, mais j'ai fournis les cartons !)

24/11/2010

Comment ai-je pu oublier ?

Cette fameuse soirée spéciale cours-métrages + improvisations s’est globalement bien passée.
Notamment grâce :
à la bonne performance des comédiens (mention spéciale à David BANCEL, du Théâtre de l’Eau Vive) ;
à la fiabilité des techniciens ;
à l’aide des tous les membres actifs de l’association REGARD-Indépendant.
L’organisateur (moi !) n’avait plus grand-chose à faire, sinon des cheveux blancs.
21h30 ont sonné, nous sommes rentrés dans l’arène, c'est-à-dire la salle N°1 du cinéma Mercury, archi-comble avec des spectateurs assis sur toutes les marches.
Ma crainte principale était que le public ne suive pas, qu’il ne comprenne pas pourquoi on faisait tout cela. Mais au vu des réactions, puis des commentaires à chaud, je pense que dans l’ensemble, les spectateurs ont bien accueilli cette expérience.

Je m’étais fait beaucoup de soucis, plusieurs semaines durant, car j’avais recruté quatre comédiens, dont un qui ne connaissait pas les trois autres, ou plus précisément qui n’avait jamais travaillé avec eux. Et c’était là tout le problème.

Car avant l’été, lorsque j’ai dû trouver des comédiens, je n’avais qu’une idée en tête : assurer. Et j’ai donc fait ma proposition de spectacle « impro & Super-8 » à plusieurs professionnels… qui ont accepté.
Ce n’est que quelques semaines après que j’ai réalisé mon erreur : jouer en improvisation réclame de travailler ensemble pendant un certain temps, afin d’acquérir  les bons réflexes, de connaître mieux ses partenaires… Comment avais-je pu oublier une chose aussi essentielle.

C’est un problème qui m’a pris pas mal d’énergie, qui a détourné mon attention. Il fallait absolument que les comédiens se rencontrent avant, ce qui n’a pas pu se faire, tout le monde étant surbooké comme on dit aujourd’hui.
Une demi-heure avant le spectacle, je ne savais pas quelle en serait la structure exacte et j’avais dû prévoir tous les scénarii possibles, pour tenter de parer à toutes les éventualités.

Puis les choses se sont débloquées au dernier moment, on a choisi tous ensemble une direction. Une bonne direction.
 

Illustre-Le Rideau est Tombé-12emes Rencontres-01.jpg

Pour l’anecdote, durant ce spectacle, des improvisations étaient réalisées avec des contraintes diverses et variées. Entre autres, la formule, assez répandue, des "petits papiers" : en arrivant, chaque spectateur est invité à écrire un mot et un seul sur un bout de papier que l’on plie en quatre et dépose dans une corbeille.
Durant la performance, quelqu’un tire un ou plusieurs de ces papiers et lit les mots qui y sont inscrit. Charge alors aux comédiens de les intégrer le plus rapidement possible dans leurs dialogues.

J’ai retrouvé au fond d’un sac tous ces bouts de papier et, sans trop savoir pourquoi, j’ai voulu recopier ici les mots qui n’ont pas été choisis — en respectant les majuscules/minuscules, la couleur et même les foÔotes d’orthographe.
Pour ceux qui étaient là ce samedi, essayez donc d’imaginer les dialogues qui auraient pu être inventés avec tout ça :

grisonnant

DROIT

Odeur de lavande

lumiere

ORGASME

Métaphore

chouquettes

BORDEL

onomatopé

Allégorique

SCHTROUMPH

DINOSAURE

POLYMORPHES

Chimpanzé

hululer

bistoukette

Fantasmagorique

CINEMATON

Retournement

tortue

mélomanie

Paillasse

Paris Hilton

Anthropophagie

BETTERAVE FOURAGERE

Betterave

LUGUBRE

chaussettes

mirage voilage nuages

SOCCA

Soleil

CANNELLE.

Andropause

jardin

ETHNOLOGUE

naze

collêge

Lionel Messi

FRANGE

studio

JAUNICE

Chacun n’ayant droit qu’à un seul mot et un seul, un p’tit malin a réussi à poser 7 fois « Ejaculation Faciale », sans doute dans l’espoir d’influencer un hasard jugé trop prude.

AMOUR apparaît trois fois, avec une écriture différente…

Mais cela me surprend moins que CHOUCROUTE qui n’apparaît que deux fois mais qui est moins évident !

21/04/2010

C'est SUPER

Je me décide enfin à reparler de cinéma dans ce blog consacré au spectacle Vivant. Plus particulièrement de Super-8, ce format de pellicule qui était à la pointe de la technique il y a trente ans à peine. Aujourd’hui, ce support revient à la mode. Le grain de sa pellicule et même ses imperfections charment de plus en plus de cinéphiles.
Il existe d'ailleur un courant créatif basé sur un principe, le « tourné-monté ». Comme son titre l’indique assez bien, il s’agit de tourner un film avec une bobine de super-8, sans avoir le droit de retoucher quoi que ce soit. Une fois la pellicule introduite dans la caméra (beaucoup de caméras Super-8 circulent encore) il ne faut plus toucher à rien ; ni coupure, ni montage, ni triturage chimique, rien… Une fois le tournage terminé, on envoie la pellicule directement au labo pour développement, puis on découvre, en même temps que le public, l’œuvre finale.
Certaines associations comme les Straight8, à Londres, organisent ainsi des soirées — très prisées — où le public et les réalisateurs découvrent ensemble les productions venues de tous les pays du monde. (pour les anglophones, vous pouvez visiter leur site en cliquant ICI)

D’une façon plus locale, l'association REGARD Indépendant organise la production associative d’une nouvelle collection de films de court métrage autour du thème : « La première fois ».

 

Illustre-Super8-01.jpg

 

Les films seront réalisés en super-8 — noir & blanc ou couleur — sur le principe du "tourné-monté". L’objectif de cette opération est d’encourager la création locale à travers l'utilisation d'un format original dans un dispositif léger et économique.
La collection est ouverte à tout réalisateur débutant ou confirmé. Seule condition : être membre de l'association en 2010. Chaque réalisateur sélectionné reçoit une bobine de pellicule super-8 destinée à la réalisation d’un court métrage autour du thème proposé.
L'association prend en charge l’achat de la pellicule et son traitement. Les films finalisés seront inscrits au Short Film Corner lors du Festival de Cannes 2011. L'association met à disposition ses moyens propres pour le tournage.
L'association organisera la diffusion de la collection lors de ses manifestations ainsi qu'une édition en DVD.
Ceux qui sont tentés peuvent contacter
Vincent JOURDAN (président et fondateur de l’association) au 06 23 07 83 52.
Vous pouvez également télécharger le règlement complet en cliquant ICI.

J’hésite souvent à relayer ce genre d’information, alors même que je suis membre actif de REGARD Indépendant depuis cinq ans. C’est parce qu’il me semblait qu’il n’y avait absolument aucun lien avec le théâtre.
Puis ce matin, en me réveillant (là, je romance un peu) j’ai eu un éclair : il y a un lien ! De même qu’au théâtre, une fois que le comédien s’est "planté" il est trop tard pour faire machine arrière, avec ce concept du tourné-monté, une séquence ratée est une séquence irréparable, perdue.
C’est un peu comme du théâtre filmé, l’œuvre finale ressemble guère à du théâtre, ce n’est plus du spectacle vivant, mais c’est tout de même "en live". Il y a un risque identique.
Bien sûr, au théâtre, le public comprend sans qu’on le lui explique cette fragilité de l’œuvre qui risque constamment de s’écrouler. Tandis que lors d’une projection de Super-8 filmés en tourné-monté, il faut avertir les spectateurs des conditions du tournage, afin qu’ils puissent savourer l’habileté du réalisateur.

Enfin, je rajouterai que les personnes qui viennent voir ce genre de film ont toutes en commun cette curiosité de découvrir autre chose que des produits formatés pour le grand public. Des personnes qui ont en commun le goût pour les pellicules argentiques 8mm au grain si reconnaissable.
De même au théâtre, le public présent dans la salle n’est pas venu par hasard en zappant distraitement depuis son canapé, mais parce qu’il avait envie de découvrir un auteur ou un texte, et que pour cela, il s’est donné la peine de se déplacer.
Lorsque nous (REGARD Indépendant) organisons un tel événement, nous essayons de le faire dans des lieux inhabituels (caves et salles de concert, places publiques et même plages…) ; parfois, nous essayons aussi de mixer ce courant créatif avec d’autres forme d’arts (musiciens improvisant pendant la projection par exemple…).
Dans tous les cas, le public assiste à une séance hors du commun, qu’il n’aurait pas eu en restant chez lui, même en fouillant sur la toile.

 

Illustre-Super8-02.jpg