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11/10/2006

Pourquoi

C’est seulement aujourd’hui que j’ai trouvé le mot résumant la raison d’être de ce Blog : j’espère intéresser les lecteurs au spectacle vivant.

« INTÉRESSER » !

C’est à dire qu’il existe déjà des centaines et des centaines de magasines, sites Internet et autres rubriques critiques pour les sorties nocturnes dans chaque commune de France.

Mon souhait est ailleurs.

medium_applaudissements.gifJe suis persuadé que la plupart d’entre-nous ne demandons qu’à recevoir autre chose qu’une culture formatée, servie à domicile, bien à l’abris du voisin. Beaucoup aimeraient sortir plus souvent explorer d’autres horizons artistiques. Mais certains se disent « qu’ils n’y comprendront rien », d’autres qu’ils n’aiment que tel ou tel genre… Je veux ici les exhorter à changer leurs habitudes : prendre plus de risque, aller dans des lieux où l’on ne va jamais. Tenter un soir de voir quelque chose d’inhabituel… Et puis RENCONTRER. Rencontrer d’autres spectateurs, leur parler, échanger les impressions. Rencontrer les artistes aussi, c’est toujours possible. Faire vraiment partie de cette chose éphémère qu’est le public d’un soir.

Alors assez de lamentations ! Il ne se passe jamais rien dans les Alpes-Maritimes ? Ceux qui prétendent cela sont donc myopes ou bien sourds ! D’autres régions de France sont mieux desservies ? Ça c’est la vérité, mais soyons optimistes : je le répète encore, depuis une vingtaine d’années, l’activité culturelle s’est diversifiée, étoffée, qu’il s’agisse du nombre de lieux qui accueillent des spectacles, du nombre de compagnies qui travaillent ou bien sûr du nombre de spectacles qui sont proposés au public.

Je ne fais pas de l’autosatisfaction, je sais qu’il y a encore beaucoup à faire, mais il me semble qu’il y a trop de barrières imaginaires, trop de fossés creusé par notre seule ignorance des autres. « Diversité » ne doit pas signifier « clivages ». Je me lamente parfois sur mon sort : celui d’une personne qui n’a qu’un travail alimentaire, un job, qui lui permet de survivre pendant qu’il exerce sa véritable passion, celle d’être comédien. Mais je me reprends très vite, et me dis que cette situation, que j’ai choisit, me satisfait pour l’instant. Car, à vivre le cul entre deux chaises, paradoxalement, c’est ma vision qui s’est élargie. J’ai rencontré tant et tant de comédiens, metteurs en scènes et autres artistes du spectacles qui ont des idées bien arrêtées, qui vous démontrent que seuls leur art est véritable, même si, bien-sûr-allons-voyons, ils respectent – terme très vague ici – le travail de leurs confrères. Dois-je les brûler vifs ? Non, car la plupart sont pourtant des gens biens, quelques uns sont même mes amis. Et puis chacun d’eux m’a apporté des monceaux de culture. Mais moi j’aime le spectacle vivant tout entier, sous toutes ses formes.

J’ai relu tous mes comptes-rendus (« le Rideau est Tombé ») et je me rends compte que je n’ai jamais la virulence des critiques d’art. Mais je viens d’expliquer qu’il ne s’agit pas ici de critique au sens de critique engagée, mais au contraire d’article le plus factuel possible. Je n’ai même pas l’ambition d’être pédagogique, simplement montrer les choses de l’intérieur. Brosser un panorama le plus large que je pourrai. Provoquer un déclic.

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Oui, on peut aller rigoler en voyant une farce sans tourner le dos pour toujours à la tragédie, passer du classique à l’expérimental sans se fâcher avec personne, etc.

En guise de conclusion, je dirai ceci : n’hésitez plus, allez dehors voir ce qui se passe ! (et par la même occasion, ramenez moi quelques articles, cela ajoutera de l’eau au moulin, il vous suffira d’envoyer un e-mail à cette adresse : blog.theatre@hotmail.fr)

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