28/11/2012
IT’S A KIND OF MAGIC
J’en remets une dernière couche. Oui, je sais, j’insiste un peu trop peut-être, mais c’est que ce festival est très particulier, on y voit des choses que l’on voit rarement ailleurs.
Et puis, c’est le résultat du travail de toute une équipe. Les membres de l’association Regard Indépendant ont bossé toute l’année pour que cet événement puisse avoir lieu une fois de plus.
Alors n’hésitez pas : cliquez ICI pour consulter le programme et faire la connaissance de tout un univers vraiment magique.
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21/09/2012
ROULEZ JUSQU’À CARROS
Attention : le festival de théâtre de rue Roulez Carros change de dates. Programmé au début du mois de juin les années précédentes, il se déroulera pour sa 16ème édition aujourd’hui vendredi 21, demain samedi 22 et se terminera le dimanche 23.
Je ne peux que vous conseiller vivement de vous rendre à Carros ce week-end pour y savourer une programmation qui ne m’a jamais déçu.
D’ores et déjà, vous pouvez visiter le site du festival et télécharger le programme complet (au format "pdf") en cliquant ICI. [Une fois le festival terminé, le site restera actif, mais le programme ne sera plus accessible.]
Vous pourrez par exemple découvrir demain le spectacle King Lear — Fragments du déjà fameux Collectif Mains d’œuvre (cliquez ICI pour lire, à la fin de l’article, le compte-rendu concernant cet événement).
Vous pourrez également (re)lire l’article concernant un des spectacles parmi les plus remarquables des éditions précédentes, en cliquant LÀ.
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14/09/2012
ON FERME LA FERME
Un festival de théâtre risque de disparaître, et pas des moindres : le Festival des Tragos, à Cavalaire.
Ce festival a proposé aux 10 000 spectateurs, pour sa 35ème édition, pas moins de 52 spectacles durant tout l’été 2012, faisant de lui l’un des plus longs festivals d’Europe.
Cet événement a lieu dans le Var, mais j’ai cru bon d’en parler quand même. Pour faire bref, l’association qui a en charge ce festival a élu domicile dans une ancienne ferme, sur le domaine de Pardigon. La parcelle de terrain où se trouve l’édifice pourrait être vendue, rendant incertain l’avenir du lieu, donc de l’association, donc du festival.
Vous trouverez ici les liens pour trouver davantage d’explications sur cette affaire qui dure depuis plusieurs années maintenant :
Lien sur un article de Nice-Matin récapitulant les faits et chiffres.
Lien vers le site du festival.
Lien vers le blog dédié à la sauvegarde du lieu.
Je reproduis enfin le (long) compte-rendu de la dernière réunion actant malheureusement l'expulsion :
« Compte rendu objectif de la réunion d’expulsion des Tragos, par un président écœuré.
… Le propriétaire a pris la parole en premier, nous qualifiant d’occupant sans droit ni titre. Certes, puisque l’EPF n’a jamais reconduit le bail locatif que l’on avait avec Pierre et Vacances, et ce malgré la convention que nous avons avec la Mairie de Cavalaire pour organiser le festival de théâtre d’été au Théâtre de Verdure de Pardigon, et malgré toutes les subventions qui nous sont attribuées chaque année pour cette même manifestation.
Puis il nous a reproché de ne pas lui avoir fourni d’attestation d’assurance (encore eût-il fallu qu’il nous la demandât).
Enfin, arrive le cœur du problème, l’état de la ferme dite "des Tragos" :
Pas aux normes de sécurité pour entreposer des décors qui risquent de prendre feu, pour recevoir des compagnies ni pour accueillir des élèves en théâtre (portes coupe-feu, alarmes, escalier de secours). Gradins présentant un risque d’affaissement sur un sol qui risque de se dérober.
Le propriétaire ne souhaitant pas se retrouver en prison pour nous faire plaisir si jamais il y avait un accident (ça, chacun peut le comprendre), il se voit dans l’obligation de fermer le bâtiment.
Mais pourquoi ne pas faire les travaux de mise aux normes ?
Le Conservatoire du Littoral prend la parole : Parce que le site est exceptionnel et que l’ensemble du Comité de Pilotage, qui s’est réuni pendant 4 ans, a décidé, unanimement, d’y réaliser un autre projet d’intérêt général, de grande envergure.
Voilà. C’est dit. Ils ont décidé d’y faire autre chose et c’est leur droit.
Peut-on savoir quel projet vous avez ?, demandais-je.
M. Fouchier : Ca peut être un musée… y mettre l’archéologie… faire un centre d’interprétation… loger les gardes du Conservatoire… . Tout sauf du théâtre.
Évidemment, il nous avait dit en février dernier, que le Conservatoire du Littoral n’a pas pour vocation d’acheter des bâtis pour y mettre (ou y laisser) une activité culturelle sans lien avec leurs missions.
Mais à cette époque, il nous avait aussi affirmé que si la Mairie de Cavalaire ne voulait pas acheter cette ferme, elle serait vendue à une autre collectivité territoriale, voire à nous même, si on en avait les moyens. Il nous a laissé espérer, travailler pour essayer de récolter des fonds, maintenant les choses ont changé, c’est comme ça.
Impoli, j’ai encore posé une question : Qui va devenir propriétaire ?
Flou dans l’assistance, on voit bien que le projet est loin d’être ficelé, mais peu importe, faut qu’on dégage de là. Il y a mieux à faire, plus tard.
Mais ce qui est insupportable, c’est qu’on nous dise et qu’on nous répète : Vous en avez déjà profité 35 ans, tant mieux pour vous !.
MAIS PUTAIN ! Profité ? Pourquoi avons-nous été reconnus d’UTILITE PUBLIQUE ? Parce qu’on en profitait ? Parce qu’on s’amusait entre nous ?
Oui, la Compagnie de Tragos s’est installée dans ce lieu, laissé à l’abandon, il y a 36 ans.
Mais elle a réalisé, avec l’aide de la Mairie de Cavalaire, les travaux nécessaires pour que cette bâtisse ne tombe pas en ruine. Elle s’est battue, contre vents et marées, durant plus de trois décennies, dans un seul but : FILER DU BONHEUR, comme l’a écrit Jacques Duvergé, notre régisseur général.
Partager, faire découvrir, donner un spectacle, faire rire, émouvoir… c’est ça le théâtre.
C’est toujours DONNER.
C’est faire profiter les autres, leur offrir des moments d’évasion.
DONNER.
Même si l’on comprend profiter dans le sens bénéficier d’un lieu qui ne nous appartient pas, nous, on y travaille pour le plaisir des autres. Alors le Tant mieux pour vous ! ça nous reste en travers de la gorge. Avec un peu de reconnaissance, on aurait pu nous dire Tant mieux pour les spectateurs, tant mieux pour les touristes, tant mieux pour nos citoyens !
Ceci n’est qu’une querelle de formulation, j’en conviens, mais qui nous a fait mal. C’était, sans aucun doute, pour nous faire accepter la suite.
Parce que de la reconnaissance, objectivement, jusque là, il y en a eu. Les subventions (dont celle importante de Cavalaire) en témoignent, personne ne peut le nier.
Puis, nous ne sommes pas virés, oubliés.
Tous, dans les termes, tiennent à ce festival et à la compagnie. Ils nous promettent un avenir avec un lieu aux normes pour pérenniser nos activités : l’ancienne Ferme de Pardigon, actuellement en ruine.
Évidemment, ce n’est pas pour tout de suite, il va y avoir une période transitoire, d’un an ou deux, le temps de faire les travaux.
Alors, pour l’heure, concrètement, qu’est-ce qu’on fait ?
Faire une liste de nos besoins (!) et vider la ferme avant fin décembre.
La Mairie de Cavalaire a pour l’instant un local de 50m2 à nous proposer pour entreposer des décors, et des créneaux horaires à la salle des fêtes pour répéter et jouer en 2013.
La Mairie de La Croix-Valmer promet également de nous héberger dans son forum, voire plus en fonction de nos besoins et de leurs possibilités.
Évidemment, personne n’a de solution idéale, il va falloir s’en accommoder.
Bien. Si c’est temporaire et si c’est pour avoir un lieu adéquat après…
Oui, du moins, pour pouvoir y stocker votre matériel et éventuellement répéter… parce que pour y réaliser un Théâtre de Verdure, il ne faut pas que les habitants (les résidents de la Résidence de Cavalaire qui se trouvent à 10 mètres) s’y opposent… et il ne faut pas y trouver non plus des tortues ou des orchidées…
Alors, raisonnablement, qui peut croire à cette "solution" ? Qui peut croire que dans le marasme économique actuel, on va investir rapidement de l’argent (110 000 € dit l’EPF) pour réhabiliter l’ancienne ferme ne fut-ce que pour y stocker notre matériel et répéter ?
D’accord, engagez-vous par écrit, avec une date butoir, on le croira.
Et le festival ? Dans un éventuel futur Théâtre de Verdure ? Seuls quelques bureaucrates du Rhône ou de l’Isère y croient, et autour de cette table, tout le monde le sait bien.
Alors "réinventer" le festival entre divers lieux ? Pourquoi pas, si toutefois on arrive à en garder l’âme et l’identité.
MAIS BORDEL, quand on pense qu’à coup sûr l’EPF va murer tous les orifices de notre lieu actuel pour 5 ans, 10 ans peut-être, le temps de se décider sur le projet final, et surtout d’en trouver les financements, quand on pense que le festival se porte au mieux en ce moment et qu’il a de grandes chances de péricliter si on se disperse !...
AVEC UN PEU DE VOLONTE, IL Y A MOYEN DE FAIRE AUTREMENT :
Engager le minimum de frais pour la sécurité, revoir les gradins, se bouger pour trouver des solutions à chaque problème, en attendant la réelle mise en place du projet final et global.
On ne pourra pas aller contre la volonté des propriétaires et des gestionnaires de réaliser ce qu’ils veulent, chez eux.
Mais on ne croit plus au blabla, il y a d’autres méthodes si on veut vraiment faire perdurer ces activités culturelles, pour le bien de tous.
Continuer dans la voie tracée par ces bureaucrates, c’est mourir. Désolé pour ces propos crûment exprimés (pourtant je me retiens), mais ce qu’on a entendu était autrement plus insultant.
Emmanuel Seignez, Président du Festival des Tragos.
Etaient présents : Le propriétaire actuel des lieux : L’Etablissement Public Foncier Paca, représenté par M. Emile Bayer, Directeur Général Adjoint. Le Conservatoire du Littoral, représenté par M. François Fouchier, Directeur Régional. Madame Annick Napoléon, Maire de Cavalaire, Conseillère Régionale. Monsieur François Gimmig, Maire de La Croix-Valmer. Monsieur Sébastien Serra, chargé de mission pour le Dispositif Local d’Accompagnement du Var, en faveur du soutien au secteur associatif. Madame Mireille Guerrero, Présidente de la Compagnie de Tragos, Directrice du Festival des Tragos. Monsieur Gilbert Guerrero, Fondateur et ex-président du Festival des Tragos. Monsieur Emmanuel Seignez, moi-même, Président du Festival des Tragos
Date de la réunion : 11 septembre 2012 — Bravo pour le choix de la date. »
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01/08/2012
IMPROBABLE
Montferrat, village du Haut-Var où je n’étais jamais allé, situé entre Draguignan et Comps ; une salle polyvalente que je ne connaissais pas et, ma foi, très bien agencée (grande hauteur de plafond et véritable scène) ; une chorale que j’ai découverte et qui venait tout droit de Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie : le Chœur Yvan Spassov.
Cette rencontre improbable est bien le genre de chose qui se produit lors d’un festival. C’est la raison pour laquelle je ne manque pas une occasion de vous le redire, quitte à déborder un peu des Alpes-Maritimes, comme ici avec ce 17ème Festival Choral International en Provence.
Même le public est différent : composé pour moitié des habitants de la commune et pour le reste de vacanciers. Peu de chance de recroiser quiconque dans d’autres spectacles. Public encore plus éphémère qu’en saison, où là les spectateurs abonnés et les théâtreux finissent toujours par se revoir.
Cette soirée passée en compagnie des choristes dirigés par Gergana LYNTSKANOVA-PETROVA m’a beaucoup plu. Pour la variété de son répertoire et la qualité de son interprétation, bien sûr ; mais aussi pour ce signe évident que le Spectacle Vivant est à la fois fragile et très puissant. Pour m’avoir montré à quel point des humains qui ne se connaissent pas peuvent communier ensemble le temps de 28 morceaux choisis.
Oui, certains spectateurs on ressenti une impression de longueur. Pour ma part, je n’ai pas éprouvé la moindre lassitude et c’est en toute franchise que j’ai demandé « bis » au milieu des applaudissements nourris.
Ce festival a été rendu possible grâce au travail de toute une équipe, rassemblée au sein d’une fédération d’associations.
Une petite visite sur leur site (cliquez ICI et cliquez LÀ aussi) vous rendra compte de l’ampleur de leur action autour du chant choral : organisation de festivals, mise en réseau des chorales et, en partenariat avec des tour-operators, conception de voyages touristiques incluant des spectacles chorals à l’étranger…
Je remercie Sylvain FRANCESCATO — Chargé de Diffusion et de Production — pour sa disponibilité. Malgré l’effervescence et le feu de l’action, il n’a pas hésité à me consacrer un quart d’heure pour répondre à mes questions et me faire partager sa passion.
Il m’a ainsi expliqué que la gratuité d’une soirée comme celle-là repose sur une triple participation :
- Chacune des associations de la fédération, forte des adhésions des plusieurs dizaines de chorales et des adhésions simples ainsi que du financement des seules communes, peut offrir l’hébergement et la restauration aux compagnies invitées ;
- Les compagnies elles-mêmes financent leur déplacement ;
- Les communes enfin mettent à disposition leurs locaux.
Comme souvent, le maillage, le réseau associatif est le levier incontournable qui permet de développer de grands événements avec des moyens modestes : la 17ème édition du Festival Choral International en Provence s’est étendue sur 30 communes et a présenté 25 chorales, dont certaines venues de Chine, d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre, d’Arménie, d’Ukraine et de Bulgarie.
Comme je faisais part à Sylvain FRANCESCATO de mon intérêt pour la mise en scène soignée, très soignée même, celui-ci me confiait que, grâce au travail accompli par leur fédération pour organiser des rencontres entre chorales d’horizons variés, les compagnies françaises avaient pris conscience de l’importance de la mise en scène et que le public ne se contentait plus aujourd’hui de la seule performance chantée.
Encore bravo ; bravo à toutes et à tous !
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06/07/2012
QUE LE CUL VOUS PÈLE
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas : il y en aura pour tout le monde ! Vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas aller voir un spectacle cet été.
La saison estivale est une véritable floraison de festivals de théâtre.
Dès demain, déjà, démarre un tout nouveau festival à Auribeau-sur-Siagne : Auribeau sur Scène. La première mouture semble alléchante. Il vous suffit de cliquer ICI pour aller consulter le programme de ce festival créé par Christine BERNARD, fondatrice également de la compagnie les Mots en Scène.
Pour ma part, je ne pourrai pas y être les deux jours à la fois, et c’est donc dimanche que j’irai assister à From the Wild West et à Antigone ainsi probablement qu’à une lecture ou une conférence. Mais l’ensemble de la programmation est suffisamment éclectique pour attirer le public le plus large. D’autre part, Météo-France prévoit un plein soleil durant tout le week-end.
Le seul conseil que le site ne mentionne pas : pour ceux qui viennent de loin, sortir de l’autoroute à Mandelieu, sortie N° 40 — et non pas Cannes-la-Bocca, N° 41 — c’est le plus simple lorsqu’on ne connais pas bien la route.
Ensuite, ce même week-end (toujours ensoleillé) se terminent les 2èmes nuits de l’Arlequino, à Biot. Souvenez-vous, cet article que j’avais posté ICI l'année dernière. Les habitants d’Antibes et de sa région peuvent encore profiter de ce festival. Cliquez ICI pour obtenir les renseignements pratiques.
Un seul regret, les organisateurs n’ont pas pu réaliser un site vraiment dédié à leur manifestation. Leurs infos sont hébergées sur le site de la commune de Biot. Lorsqu’on organise un festival, il est préférable d’y consacrer au moins un blog, c’est plus pratique pour tout le monde.
Et puis, tous les jeudi du mois de juillet et août, encore du Spectacle Vivant à la grotte de la Baume Obscure, sur la commune de Saint-Vallier–de-Thiey.
Guitare et chants polyphoniques, et aussi des œuvres de Jean-Paul SARTRE — Huis clos ; de Gérald SIBLEYRAS — Le Banc ; deux pièces que j’ai déjà pu voir et que je vous recommande.
Leur site (www.baumeobscure.com) ne semble pas donner d’informations autres que spéléologique, mais les spectacles auront bien lieux dans ce site exceptionnel.
Le plus simple est de se renseigner ET DE RÉSERVER en téléphonant au 04 93 42 61 63.
Tarifs : 10 et 6 Euros.
Et puis, et puis, et puis. Chaque commune, même petite, a désormais "son" festival consacré au Spectacle Vivant. Partout où vous serez cet été, vous ne pourrez pas dire qu’il n’y avait rien à voir.
Et nous pourrons conspuer ceux qui auront fuit les théâtres et les cours d’école en leur chantant : « ♫ ♪que le cul vous pèle ! ♪♫ »
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01/08/2011
Un spectacle au poil
C’est au milieu de 130 spectateurs que j’ai pu assister à la représentation des « 4 Barbues » ; un spectacle de la Cie Une Petite Voix m’a Dit, qui clôturait ce 1er festival « Les Nuits de l’ARTlequino » sur la commune de Biot.
Hormis une grande banderole — visible sur la photo — peu d’affiches et aucun fléchage pour guider les habitants venus des autres communes. En revanche, une fois arrivé, un accueil bien organisé et très sympathique nous attendait. Le parking, spacieux pour cette petite ville, était plein ; heureux présage d’une manifestation réussie.
Ce festival a été organisé par deux artistes italiens, Valerio PALTENGHI, peintre illustrateur et Danilo RIGHETTI, auteur comédien. Valerio m’indique que c’est bien la première édition de ce festival, organisé par une structure associative du même nom : l’artlequino. Beaucoup de bénévoles, mais aussi la commune, ses commerçants, son photo-club et France-3 ont aidé à la réalisation de l’événement qui se déroulait à la fois au théâtre de verdure Frédéric Mistral (voir photo ci-dessous) et à la Salle des Associations. Pour une aide du département et de la région, il était encore trop tôt.
Je précise ces détails car je veux souligner ici l’extrême difficulté à rassembler toutes les énergies, les bonnes volontés et les compétences pour arriver à mettre sur pied un festival digne de ce nom.
Ce théâtre de verdure qui semble pouvoir accueillir 150 personnes n’offre pas une acoustique exceptionnelle, et c’est bien grâce au talent des quatre chanteuses et de la pianiste que le public put applaudir chaleureusement et en redemander.
Spectacle musical donc, inspiré par leurs prédécesseurs masculins « les quatre Barbus » (sans E cette fois), dans la lignée des Frères Jacques, et reprenant des chansons du tandem Francis BLANCHE / pierre DAC.
C’est un spectacle qui a eu une première existence en 2010 et fut au départ une création collective, c'est-à-dire sans metteur en scène. Puis la Cie Une Petite Voix m’a Dit a décidé de refondre tout cela et de faire appel à Jean Jacques MINAZIO pour faire la mise en scène.
Cette seconde mouture est maintenant bien rodée ; lumière, accessoire et jeu de scène, tout est efficace et participe à un ensemble gouailleur et irrévérencieux.
Marie-Pierre FOESSEL, Oriane PONS, Sabine VENARUZZO et Sarah VERNETTE au chant ;
Élodie VÉLIA au piano ;
Michaël CREUSY pour la création lumière…
Tout ce petit monde va continuer à faire rêver le public des communes suivantes :
● Le Bar / Loup, mardi 2 août à 21h00 — Square Seytre (04 93 42 72 21)
● Levens, jeudi 4 août à 21h00 — Jardin public (04 93 79 71 00)
● Saint-Léger, vendredi 5 août à 21h00 (04 93 05 11 90)
● Mouans-Sartoux, dimanche 7 août à 21h15 — Château de cour extérieure (04 93 75 75 16) pendant le festival « Au clair de lune »
Lors de la prochaine édition, je conseillerai juste aux organisateurs de toujours veiller à ce que le numéro de téléphone annoncé par les média permette de joindre quelqu’un, ou bien d’être mis en relation avec un répondeur diffusant toutes les infos principales. C’est très rassurant pour le public qui ne connaît pas forcément les tenants et les aboutissants !
Et bien sûr, mon éternel conseil à toutes celles et à tous ceux qui aiment assister à des spectacles le soir en plein air : pensez à prendre une veste, même l’été ! Passé 22h00, lorsqu’on est immobile, seuls les applaudissements pourront vous réchauffer…
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28/07/2011
Les feux de la rampe… de lancement
Je ne connais absolument pas ce festival, pour la bonne raison que c’est la première édition.
Toutefois, la création d’un festival de Spectacle Vivant doit attirer notre attention
Voici ce que nous dit le communiqué :
« 1ère édition du FESTIVAL DE THEATRE
LES NUITS DE L’ARTLEQUINO
à BIOT
les vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet 2011
Salle des Associations, rue S. Sébastien et Théâtre de Verdure.
Théâtre, danse, vidéos, expositions, déambulation, performances artistiques… »
Parmi les participants, je peux vous recommander la Cie Une Petite Voix m’a Dit qui proposera « les 4 barbues » le dimanche 31 à 21h30.
Voilà donc un bon motif pour aller visiter Biot ce week-end.
Tarif : 10 € — réduit : 5€
Réservation (souhaitée) / Renseignement :
0489680056 — 0664768571 — 0664289300
danilo.righetti@neuf.fr
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