Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2011

Stagiaire

Le blog de Luce COLMANT (en lien colonne de gauche), met en ligne toutes les photos prises durant le stage auquel j’ai participé. Je n’en reproduirai ici que cinq.

Nous étions cinq apprentis, réunis autour de Luce, deux fois huit heures, les samedi 19 et dimanche 20 février, au théâtre de la Semeuse.

C’est un rythme de travail qui me convient bien, mais qui est plus rude pour l’enseignant, qui est réellement à fond. Notamment avec la direction d’acteur, qui réclame une énergie et une attention de tous les instants.

Encore bravo à Luce qui a su nous faire travailler pour progresser en se faisant plaisir.

luce colmant, stage, photo

 

luce colmant, stage, photo

luce colmant,stage,photo

luce colmant,stage,photo

luce colmant,stage,photo

 

 

luce colmant,stage,photo

01/05/2008

L’Amoureuse

C’est le titre d’un spectacle écrit et mis en scène par Luce COLMANT et interprété par Marie TEISSIER. Avant, je citais volontiers Dario FO, disant qu’une pièce de théâtre géniale lors de la lecture n’est jamais extraordinaire une fois montée sur scène. Mais, ce vendredi soir à la Semeuse (dans le Vieux-Nice), en assistant à la première de cette « Amoureuse », j’ai dû reconnaître que le texte était aussi beau à la lecture que mis en scène.
Je ne savais pas que Luce COLMANT écrivait. À la fin de la représentation, elle m’a confié que c’était la troisième fois qu’elle s’essayait à ce genre d’exercice et que son premier texte était un spectacle pour enfant.

840339655.jpg   1974921751.jpg
1222034343.jpg   84533321.jpg


Un jour, en discutant avec Frédéric REY, responsable du théâtre de la Semeuse (ainsi que du Centre Culturel la Providence), Luce évoquait le désir d’y monter un spectacle. Il lui répondit qu’il restait quelques dates encore disponibles. Elle accepta aussitôt et travailla pour achever son texte avant la date butoir. Puis des répétitions, du travail, des doutes et des joies. Un dernier filage (on joue la pièce sans interruption) et voilà la compagnie ’TAIM qui débarque à Nice pour la première de leur spectacle.
C’est une première très solide, et même si Luce COLMANT pense que la pièce va encore mûrir, on voit bien qu’il y a déjà un travail de pro (dans le bon sens du terme : il n’y a pas de vieille recette, rien de téléphoné qui puisse ronronner, mais rien non plus qui soit laissé au hasard).

946457081.jpg


Luce connaissait Marie TEISSIER depuis longtemps lorsque celle-ci a rejoint la capitale un peu avant elle. Pour ce projet, elles ont travaillé quinze jours non-stop, huit heures par jours, plus quelques journées par-ci par-là, ce qui n’est pas si énorme pour une compagnie professionnelle. Ainsi, cette impression de spectacle abouti est également due à leurs expériences passées, à leur "épaisseur", bagage qui représente lui aussi beaucoup de travail.
La metteur en scène étant aussi l’écrivain, elle m’a confié que ce n’est qu’au moment de porter à la scène son texte, en le triturant, qu’elle a pleinement réalisé certaines choses qu’elle avait dites inconsciemment. «C’est carrément schizophrénique» a-t-elle conclu en souriant.

2143925033.jpg   1118411417.jpg


Le résultat de cette aventure, c’est un spectacle qui parle de l’amour, du désir, de la passion qu’une femme a éprouvée, et qu’elle aurait «tué» (mais y a-t-elle réussi vraiment ?) Cela prend la forme d’un monologue, véritable logorrhée servie par Marie TEISSIER qui, malgré cela, ne lasse pas une seconde. Ce torrent de parole qu’elle déverse sur son lit (unique élément du décor qui sert aussi d’accessoire, efficace !) on ne veut pas en perdre une goutte. Alternant discours narratif avec quelques paroles chantées, adoptant une gestuelle tantôt classique tantôt proche de l’expression corporelle, le personnage passe par des états de franche gaîté, de doute ou de rage, et tout simplement revit sa passion amoureuse.

1057419958.jpg


Ce texte ne s’adresse pourtant pas qu’aux femmes. J’ai assisté à ce spectacle avec mon amie : nous étions blottis l’un contre l’autre et à chaque phrase qui faisait mouche, nous avions le sentiment que c’était nous qui nous parlions. Qu’il se disait des choses que l’on se contentait de sentir. Que notre histoire était étalée là, sur ces draps, sous cette lumière, par cette « Amoureuse ».
40295174.jpg

Espérons que cette pièce crée à Nice fasse un retour triomphal sur Paris.
Espérons que la Cie ‘TAIM revienne bientôt dans les Alpes-Maritimes nous offrir d’autres créations.