Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/03/2011

Non-hommage

Ceux qui seront devant leur téléviseur ce soir à 20h30 pourront regarder sur France-3 La Chatte sur un toit Brûlant, film réalisé en 1958 par Richard BROOKS et tiré de la pièce éponyme de TENNESSEE William.

Ce n’est pas un hasard. A chaque fois que décède une star du cinéma, le monde de la télévision lui rend hommage. Et cette fois-ci, c’est Élisabeth TAYLOR qui fait l’actualité malgré elle.

Je ne me joindrai pas au concert de louanges et je ne vanterai pas le talent de cette actrice, car j’ai toujours trouvé son jeu ordinaire. « Les morts sont tous de braves ty-y-peeuu  » chantait BRASSENS, et sans doute cette dame avait de grandes qualités, mais ce n’est pas parce qu’elle est morte que je vais changer d’avis : à mon sens, Élisabeth TAYLOR ne mérite pas le succès qu’elle a connu.

Que mes propos ne vous dissuadent pas de regarder malgré tout cette pièce, TENNESSEE William est l’un de mes auteurs préférés. Simplement, je pense que cette pièce avait besoin de quelqu’un d’autre pour tenir le premier rôle féminin.

 

Elisabeth Tailor, Tennessee William, France 3

22h45 : Je viens de revoir ce film, et je dois dire, à la décharge d’Élisabeth TAYLOR, que les cadrages sont quelconques, la doublure française peu inspirée et l’ensemble légèrement vieillot. (Cependant, avec les mêmes handicaps, Paul NEWMAN fait beaucoup mieux !)

Commentaires

J'ai bien failli m'étrangler, c'était moins une que vous perdiez el presidente ! Dois-je mettre cela sur la fréquentation irréfléchie des VF ? Bien que j'ai exprimé certaines réserves sur le chœur des pleureuses, Taylor était une sacré bonne actrice de cinéma. C'est à dire qu'elle dégageait quelque chose à l'écran, de l'ordre du miracle. Il suffit de revoir les gros plans à tomber de "Une place au soleil" et la façon dont son regard accroche la lumière dans "Ivanhoe" pour s'en convaincre. Tout n'est pas du même tonneau, je te l'accorde et certains films ont vieillit. Mais "Cléopâtre" est à réévaluer sérieusement, sa mégère avec le beau Burton est délectable, le Huston est étrange à souhait. Celui-ci relève d'un certain classicisme hollywoodien, mais quand même, tu en connais beaucoup qui retirent leurs bas comme ça ?

Écrit par : Vincent | 26/03/2011

Je m'y attendais un peu Vincent. Je connais ton amour pour tout ce cinéma hollywoodien des années 50'.
(Mais je découvre ton intérêt pour les femmes qui retirent leurs collants ! ;)
Toutefois, je n'aime pas ce concept de "star". N'importe quel comédien, quel que soit son parcour (j'allais dire son palmarès !) peut toujours se planter dans un nouveau rôle. Il n'y a pas de statut qui protège quiconque de la banalité et du manque d'inspiration.
Encore une fois, je reconnais que l'adaptation de cette pièce de théâtre pour le cinéma n'est pas bonne. D'ailleur, la structure en a été modifiée puisque le personnage du père prend une importance démesurée, alors que le noeud du drame - si je puis m'exprimer ainsi - est passé pudiquement sous silence : Brick Pollitt/Paul Newman bois pour oublier que son ami décédé éprouvait pour lui un amour contre nature.

Écrit par : L U C | 28/03/2011

Luc, j'ai un intérêt absolu pour les femmes qui retirent quelque chose au cinéma (dans les limites d'une certaine décence et avec sensualité), du gant de Rita Hayworth aux collants d'Angie Dickinson.
Le statut de star est artificiel, nous sommes d'accord et ne garantit pas contre le navet. Mais les grands acteurs et actrices de cinéma ont un rapport particulier avec la caméra qui peut leur permettre de transcender pas mal de choses et qui n'est pas tout à fait de l'ordre du jeu mais plutôt de l'être. Je pense que Taylor avait cela, dans ce film en particulier.
Pour ce qui est de l'adaptation, je comprends bien, mais dans le contexte hollywoodien de l'époque, c'était inévitable. je te renvoie à nos échanges sur la censure et sur les films pré-code.

Écrit par : Vincent | 28/03/2011

Les commentaires sont fermés.