26/01/2011
Panzaï, pantaï, banzaï...
Je souhaite apporter une précision suite aux commentaires récents de « Panzaï » (je ne vous connais pas, mais je vous remercie pour votre participation à ce blog).
Je reproduis ici le début de la réponse de Panzaï au sujet de l’article France-Inter(mittente ?) que j’ai écrit en début d’année.
« Je suis d’accord pour que les Intermittents puissent vivre bien mais les candidats de la téléréalité ne sont pas des comédiens (dire ça c’est quand même dévaloriser le métier de comédien non ?),… »
Il faut bien distinguer ici le travail de comédien et le statut d’Intermittent(e). En effet, l’avocat maître Jérémie ASSOUS a réussi à faire requalifier la participation des candidats en contrat de travail. Cela ne veut pas dire qu’on reconnaît officiellement qu’ils sont tous comédiens.
Le statut des Intermittents concerne aussi bien les artistes de la scène que les techniciens du son, les comédiens que les « roadies » (les nombreuses personnes chargées de mettre en place les structures d’un concert, par exemple).
Est-ce une force ou bien une faiblesse de ce statut ? Faut-il conserver cette façon de fonctionner ou bien scinder les choses en deux, et faire un statut pour les artistes uniquement et un autre pour les techniciens ? Vaste débat…
Il a été reconnu que les participants de Pékin Express ou de Kho Lantha ont bel et bien effectué un travail, et par conséquence, qu’il devait y avoir un contrat de travail. Est-ce un travail de comédien ? On peut toujours en débattre, ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’un travail d’Intermittent.
J’avais donc écrit cet article pour attirer l’attention des lecteurs sur cette pratique scandaleuse qui consiste à remplacer les professionnels peu qualifiés, mais payés, par des bénévoles.
De plus en plus, on vous explique que travailler avec telle ou telle personnalité est un privilège et que cela justifie le fait de ne pas être rémunéré !
Lorsqu’il s’agit pour un VRAI candidat de participer à un petit jeu-concours (du style le jeu des milles €uros sur France-Inter), je comprends bien qu’il s’agisse d’une participation bénévole, mais lorsqu’on mobilise une personne plusieurs journées et qu’on lui demande de faire semblant de vivre devant une caméra, cela ne doit pas être gratuit, n’en déplaise à Luc BESSON ! (Cliquez ICI pour relire l’article concernant ce sinistre individu.)
Encore merci à vous, Panzaï, pour votre intervention. (Nous direz-vous un jour d’où vient ce pseudo asiatico-niçois ?)
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