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24/02/2011

Je suis claqué

Pour cette 5ème répétition, nous commençons à entrer dans les détails. La mise en scène étant globalement en place, on travaille presque réplique par réplique.
Dès la deuxième répétition est apparue une difficulté que j’avais prévu : la claque.
Mon personnage s’en prend neuf à lui tout seul (je les ai comptées) ! S’il s’était agi de coups de poing dans la mâchoire, on aurait trouvé un procédé, mais pour une claque, on ne truque pas, ce n’est pas la peine.
Et c’est là qu’est la difficulté : pas pour moi, qui reçois ces soufflets, mais pour celle qui les donne. En effet, c’est toujours très gênant pour quelqu’un de distribuer des baffes lorsqu’on ne l’a jamais fait, alors que les recevoir ne pose aucun problème particulier.
Mais justement, pour donner de bonnes claques bien sonores qui ne font pas mal, il faut être détendu et décidé. C’est lorsqu’on est nerveux que l’on fait mal, lorsque la main est rigide, lorsque le bras ne fait pas un seul geste ample, lorsque la gène vous fait manquer la joue d’un ou deux centimètres trop haut ou bien lorsque ce sont vos ongles et non votre main qui touchent le partenaire.

entrer des mots clefs

Il a donc fallu qu’Audrey TORJMAN s’accoutume à ce geste, s’habitue à cette sensation bizarre. Ça sert aussi à cela, les répétitions.
Le comédien qui reçoit lui, ne doit pas anticiper, mais il doit tout de même laisser sa tête se détourner et accompagner le mouvement : non seulement le coup sera moins rude, mais cela donnera un meilleur effet visuel.

entrer des mots clefs

Alfred est-il content ? En tout cas, il est en forme