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14/10/2011

La dernière du Scribe

Le Scribe, c’est un hôtel qui va fermer définitivement à la fin du mois. Pourquoi en parler ici ? Parce que cet hôtel abritait en son sein une petite salle de spectacle. Une salle au cachet très particulier, que le public niçois semblait apprécier. Au fil des ans, nombre de compagnies ont installé leur décor sur cette petite scène : danse, théâtre, cabaret…

Les spectateurs ne provenaient pas seulement de notre département : la clientèle de cet établissement profitait bien entendu de l’animation proposée.

En plein cœur du Quartier des Musiciens, à l’angle des rues Georges Clemenceau et Paganini, à cinquante mètres du… Théâtre de la Cité — et à 300 mètres du Théâtre Athéna ! Ainsi ce quartier affichait trois salles de spectacle, une sorte de pôle culturel dans une zone qui ne semblait pas prédestinée à cela. Souhaitons que la Cie Miranda, qui gère le Théâtre de la Cité et la Cie Athéna, qui a crée le théâtre du même nom, survivront.

 

Le personnel de l’hôtel m’a autorisé à prendre quelques photos. Un simple coup d’œil vous permettra de constater que l’originalité de la salle de spectacle vient en partie de sa rotonde. Mais aussi de l’accès obligé par le hall de l’hôtel, lui-même accessible depuis une porte à tambour — « revolving door » — comme dans certains palaces. D’ailleurs, Jacques FENOUILLET pensait y mettre en scène la série Palace

C’est l’un des secrets des faiseurs de spectacle : trouver un endroit inhabituel, charmant, étonnant, envoûtant… une pièce de théâtre n’a pas la même allure selon qu’elle sera jouée dans la cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon, dans une chapelle ou bien dans un ancien entrepôt. (Oui, on dit bien « à Avignon », et non pas « en Avignon », comme on pourrait le croire.)

 

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La façade du bâtiment vue depuis la rue Clemenceau.

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La même façade, lorsqu’on s’oriente vers la rue Paganini.

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La porte d’entrée de l’hôtel : « revolving door ».

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La marquise qui surplombe l’enseigne.

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Il faut passer par le salon avant d’accéder à la salle.

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En soirée, l’éclairage provenant de la rotonde ne gênait pas. 

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La Cie Côté Cour avait fait salle comble (~ 70 places)

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En ressortant, la soirée pouvait se prolonger rue d’Angleterre par exemple.

 

Ben tiens, de penser à tout ça, voilà que j’ai le cafard moi maintenant… Quelqu’un aurait-il un p’tit commentaire guilleret pour me remonter le moral ?