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12/05/2006

MÉLANGEZ VOUS !

J'ai mis en lien (à la rubrique " D'autres BLOGS, d'autres PERSONNES ", colonne de gauche) le blog de REGARD-Indépendant. C’est une association qui œuvre, depuis 10 ans, pour le cinéma indépendant et émergent en région PACA.

Depuis 7 années consécutives, au mois d’octobre, a lieu le festival Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice. Lors des 7èmes « Rencontres », en octobre 2005 donc, nous avons voulu tendre une passerelle entre deux univers qui ne se cotoient pas assez à notre avis : celui du cinéma et de la vidéo d’un côté, et celui du spectacle vivant de l’autre. Ce fut un vrai succès.

Je n’ai pas besoin de développer ici des informations que vous trouverez facilement en vous rendant directement sur le blog de REGARD-Indépendant, puis sur celui des 7èmes Rencontres. Toutefois, il se trouve que, lorsqu’un festival est réussi, il y a souvent un « après ». C’est cette information qui fait l’objet de l’article d’auourd’hui.

En effet, lors de notre 7ème festival (je dis « notre » car, vous l’aurez compris, je fais aussi partie de l’association REGARD-Indépendant !) 5 spectacles mixtes furent présentés au public, 5 spectacles mariant comédiens et danceurs avec de l’image projetée. L’un d’eux, sans doute le plus expérimental à mes yeux, a été retravaillé et repris plusieurs fois depuis.

C’est ce spectacle qui sera de nouveau représenté demain samedi :

 

ICH BIN DON QUICHOTTE

Compagnie Antipodes

Performance danse-théâtre-vidéo-musique

Samedi 13 Mai 2006 - 20h00

Salle du Grain du Sable - L'Entre-Pont - 16, rue de Roquebiellère - 06300 NICE

dans le cadre des Rencontres professionnelles Danse et Compagnies

 

J’espère que beaucoup d’entre vous pourront aller voir cette belle performance, car elle mérite le déplacement.

Commentaires

Bonjour LUC, j'ai pris l'habitude de vous rendre visite avec l'envie de connaître l'art du spectacle.
En fouillant dans mes souvenirs pour répondre à vos questions du précédent article, mon premier spectacle théâtral à Paris, c'était du Feydeau. J'avais franchis au hasard et seul l'entrée d'une salle dans un quartier où les théâtres semblaient proches les uns des autres, et j'avais découvert le Vaudeville.
Puis un autre dans une salles plus intimiste, là j'étais accompagné, ce qui revient de ma mémoire sont mes applaudissements à contre sens. Alors que je frappais avec vigueur dans mes mains, mon accompagnatrice de me dire "Elle en fait trop, elle crie ..." Et moi de ne plus oser applaudir, et pour faire, j’attendais les bravos des autres !
Mais le plus émouvant est ce souvenir qui remonte à mon enfance à Toulon, je ne devais pas avoir 10 ans.
C'était avec ma grand mère née en 1900, elle ne manquait pas une opérette du beau théâtre de cette ville. Deux images reviennent : un spectacle avec des gars de la marine, un autre avec Luis Mariano.
Puis un autre encore ! Ce n'était pas du théâtre, mais pour l'enfant que j'étais quel ravissement que celui un peu perdu dans la foule, Place d'armes, à Toulon, devant le kiosque à musique ; ma petite main dans celle de mon grand père né en 1900 lui aussi. C'était la musique, peut être celle de la flotte, quels beaux souvenirs, c'est la magie qui fait que tout revient en y pensant !.
Il me reste au présent à connaître le spectacle vivant, c'est celui dont ma fille me parle.

Écrit par : Christian | 14/05/2006

Merci, Christian, pour ces souvenirs qui sentent bon le music-hall et le kiosque à musique. A mon tour de plonger dans mes souvenirs, lorsque mon premier professeur de théâtre répétait ce conseil : « lorsque vous êtes sur scène, essayez de ne pas vous laisser influencer par les rires et les applaudissements. »
Il avait raison, deux fois raison. Premièrement, parce que les spectateurs peuvent tout simplement rire de vous, pauvre comédien maladroit, et non pas de ce que vous croyez envoyer au public. Et deuxièmement, parce que ce public est très divers. Vous nous le montrez bien, cher Christian, en disant : « ce qui revient de ma mémoire sont mes applaudissements à contre sens. Alors que je frappais avec vigueur dans mes mains, mon accompagnatrice de me dire : Elle en fait trop, elle crie… ». Ni l’un ni l’autre n’avaient raison ou bien tort d’applaudir. Simplement, une même scène produit toujours des effets différents selon le spectateur, et c’est tant mieux.
J’ai eu la chance de jouer 2 années au Théâtre du Cours, dirigé par M. Henri Masini, que je salue au passage. Ce théâtre, situé comme son nom l’indique, près du Cours Saleya, programme de délicieuses comédies, qui restent à l’affiche de 3 à 6 mois. J’ai ainsi pu jouer, la première année, près de cent représentations d’un même spectacle. J’ai alors pu constater que, malgré mes efforts, je ne pouvais m’empêcher d’attendre les rires sur certains « effets », d’être déçu lorsque ceux-ci ne venaient pas et d’être surpris lorsque certains riaient sur des répliques habituellement neutres.
Il est courant de dire qu’il y a des soirs où le public est bon et d’autres soirs où le public est mauvais. Je crois qu’il faut prendre les choses à l’envers et dire qu’il n’y a que de bons ou de mauvais spectacles. On dit aussi qu’un bon public « porte » le comédien, le maintiens dans un état d’excellence. Mais si nous étions tous d’excellent acteurs, nous donnerions toujours le meilleur de nous-même quels que soient les échos perçus dans la salle !

Écrit par : L U C | 14/05/2006

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